#1126
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Resurgence of the Valiant Universe #3
Un épisode intense et prenant, qui donne énormément hâte d'en savoir plus sur une suite qui s'annonce terrible. Fred Van Lente livre en effet un numéro dynamique, qui offre des moments secs, des affrontements brutaux et un final que l'on pressent plus complexe qu'annoncé... mais qui, mis en corrélation avec les annonces du reboot/relaunch Valiant Beyond à venir, interpelle et fait réellement craindre pour les personnages. Reprenons, donc. Le super-vilain Dr Silk gagne en popularité et puissance dans la population car il a "vaincu la Mort", via sa techno-magie. Plusieurs surhumains le rejoignent pour en profiter, d'autres s'en méfient et suivent Ivar Anni-Padda qui, via ses voyages temporels, a vu les dégâts possibles que cela va causer. Les camps se crispent, les affrontements débutent, et beaucoup se retrouvent sur le satellite B.O.B., précédemment possédé par l'astronaute cosmique que X-O Manowar doit chercher sur demande d'Ivar. B.O.B. est désormais géré par l'organisation G.A.T.E., dirigée par Jamie Capshaw que l'on voit en flashback haranguer les premiers agents de G.A.T.E. pour rappeler que les humains normaux ont encore le droit d'exister face aux surhumains et mystiques. Au présent, Flamingo (ressuscitée par Roku et a priori lobotomisée, car elle n'a pas reconnu Faith qui est du côté d'Ivar) s'en prend aux agents et brûle Capshaw, avant d'être vaincue par un gadget d'Ivar, qui soigne la générale. Kay McHenry, la Geomancer ressuscitée, stoppe Ivar, et son frère Gilad, l'Eternal Warrior qui suit aveuglément Geomancer, veut le stopper en lui coupant une main. Armstrong, alias Aram le frère d'Ivar et Gilad, intervient, est blessé mortellement et révèle à ses frères qu'il a perdu son immortalité, ce qui les atteint lourdement. Dans la dimension Faraway, qu'Ivar a tenté de contrôler mais a provoqué jadis la destruction d'une ville entière, la jeune Tama, actuelle Geomancer, échange avec une version âgée d'elle-même, mais aussi Obadiah Archer (qui a récemment obtenu une immortalité) et sa femme Mary-Maria. Ca se chamaille un peu, ils découvrent que des ninjas et agents de Dr Silk ont installé une base et ont enlevé Savage, le protecteur de Faraway. Les Tamas doivent le libérer, alors que le couple Archer fait diversion - mais ils sont confrontés par War-Monger, alias Vexana Anni-Padda, soeur psychotique des garçons et agente de Dr Silk. A Washington, Livewire, Faith, Quantum & Woody pénètrent dans un musée de l'Espace pour récupérer une navette afin d'aller sur B.O.B., alors que, ailleurs, Master Darque, le nécromancien allié de Dr Silk, découvre que l'être qu'il torture n'est pas Baron Samedi mais Punk Mambo, la sorcière qui l'avait enfermé ! Il entend s'acharner encore plus sur elle, alors. Sur B.O.B., les agents de G.A.T.E. se déchirent face à la menace et entre les pros et antis Dr Silk. Bloodshot et Rai s'affrontent (l'issue sera confirmée dans le one-shot à venir), alors que X-O Manowar trouve Divinity mais l'agresse verbalement à cause de son immobilisme tandis que plusieurs mondes sont ravagés mystérieusement. Divinity ne dit rien mais maltraite l'essence du héros. Le jeune enfant vu jusque-là a survécu à son héroïsme, et est salué par Dr Silk qui veut en faire son protégé. Sur B.O.B., Eidolon (qui manipule les chairs) tente de faire exploser le satellite, mais Ninjak la stoppe après quelques difficultés. Il est attaqué par Roku, qui a été formée par le même maître que lui, et ils croisent une générale Capshaw qui a vu ses hommes s'entretuer et vrille. Elle lance une auto-destruction du satellite, pour se débarrasser de tous les surhumains présents - et, au sol, Dr Silk et l'enfant voient B.O.B. exploser, et des corps d'agents exploser en plein air ! J'aime beaucoup. Fred Van Lente utilise efficacement beaucoup de personnages, avec intelligence et fluidité car tous sont bien écrits et bien menés. La page de résumé mise au début de chaque épisode est très utile, et le scénariste s'en tient aux fondamentaux de chaque personnage, permettant de bien les cadrer et les suivre. Sa narration est également très agréable et prenante, avec plusieurs événements bien amenés, de bonnes phases de pause et un final terrible, avec la décision de Capshaw qui se comprend dans l'archétype qu'elle incarne. J'aime vraiment beaucoup l'ensemble, le mélange des personnages, les chassés-croisés, les confrontations intimes. Ivar / Gilad, Ninjak / Roku, et tant d'autres, ça fonctionne très bien, ça joue sur un passé commun, alors que des oppositions plus récentes sont également bonnes. Le duel annonce Mary-Maria / War-Monger, j'ai hâte de le voir ! Un ensemble très prenant, dynamique, fluide, intelligent, référencé sans être lourd, avec des dessins très réussis. Guillermo Fajardo livre de superbes planches, très jolies, très rondes, très dynamiques, très chaleureuses ; et Julio Azamor illustre plus froidement mais efficacement la parenthèse sur l'enfant que Dr Silk veut récupérer, un passage qui intrigue et interpelle. La réussite se poursuit. Vivement la suite et fin, oh oui ! |
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Batgirl #2
Un bon épisode. Tate Brombal enchaîne après un bon lancement, avec Cassandra qui emmène sa mère blessée par les Unburied vers un restaurant vietnamien où elle a ses habitudes, où elle est formée par la cuisinière à l'art martiel vietnamien et où elle forme ses petits-enfants au combat. La cuisinière soigne Lady Shiva, et lui donne des conseils pour recréer du lien avec sa fille. Sandra fait un effort, révèle que les Unburied sont des moins ayant protégé une fleur sacrée aux qualités de soins importantes, qui a attiré les envies. Ils en sont morts mais en sont revenus, et sont menés par Kalden The Unseen, qui attaque la cuisinie. Shiva et Batgirl fuient, pour prendre un train et agir. Batgirl est blessée, marquée, elle appréhende la suite et étouffe de fuir la ville... alors que les Unburied vont interroger brutalement ses amis vietnamiens. Un bon épisode, oui. Tate Brombal enchaîne efficacement, livre de bons moments et maîtrise ses personnages. Les interactions entre la mère et la fille sont bonnes, Shiva est bien écrite, Cassandra est bien définie également, et l'ensemble se lit de manière fluide et agréable. Le dessin dynamique, nerveux et un peu asiatique de Takeshi Miyazawa est également pertinent, et donne du sens à un scénario qui se fonde sur une intrigue basique mais qui fonctionne bien avec le reste. Un bon épisode, pour de bonnes interactions, surtout. |
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Birds of Prey #16
Classique mais efficace. Kelly Thompson poursuit tranquillement et agréablement sa saga, qui ne révolutionne rien mais gère bien ses personnages. Ici, Cassandra fuit au coeur de l'immeuble de The Ninth Day, croise Bella, créature mi-humaine, mi-animale, et qu'elle parvient à apaiser et à prendre avec elle. Elles bloquent des gardes, Cassandra remonte dans les tuyaux d'évacuation alors que les BoP stressent de ne plus avoir de nouvelles. Cassandra stoppe les ennemis qui voulaient transformer une ballerine, le grand méchant explique son projet et les modulations selon leurs cibles. Cassandra se laisse prendre pour envoyer un message aux BoP, Dinah emmène Grace, Onyx et une Big Barda ultra énervée. Elles affrontent des femmes transformées en immenses brutes, Oracle agit à distance mais... mais elles voient Cassandra, elle aussi transformée et agressive ! Ca n'invente rien, mais ça fait bien les choses. Kelly Thompson livre une intrigue passe-partout, ultra-basique, mais qui fonctionne car elle maîtrise bien la voix-off de Cassandra mais surtout les réactions des BoP. L'inquiétude crispée d'Oracle, l'angoisse rageuse de Big Barda, et le professionnalisme troublé de Dinah, qui se contrôle. C'est bien fait, fluide, prenant, et fort bien dessiné par un Sami Basri pertinent et bon dans ses illustrations. Du classique, mais bien fait : je prends ! |
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JSA #2
Solide et réussi. Jeff Lemire me fait le plaisir de ne pas jouer la montre, en révélant déjà les dessous de la disparition d'une partie de la JSA dans la Tour du Destin. Une semaine avant, ainsi, Jade, Dr Mid-Nite, Sand et Obsidian répondent à un appel à l'aide à Opal City, où des gens sont figés en l'air dans un théâtre. Ils sont soudain libérés, mais... Jesse Quick, Alan, Hourman et la Wildcat découvrent que l'observatoire de Ted Knight a été attaqué et pillé par Kobra, qui a laissé sa marque. De retour à leur QG, les esprits s'échauffent car Obsidian veut mener une action directe, ce que conteste Ted. Ils sont finalement attaqués brutalement par l'Injustice Society, avec Solomon Grundy, Ruby la fille du Red Lantern original, Shadow Thief, mais aussi d'autres comme Johnny Sorrow et Gentleman Ghost qui s'en prennent à Khalid et Jakeem (le premier tentant de pousser le second à draguer Stargirl alors qu'ils jouent aux jeux-vidéos). Wotan intervient et veut récupérer le Heaume de Fate, Obsidian intervient mais ça tape dur. Khalid réagit d'instinct, téléporte plusieurs membres dans la Tour du Destin sans savoir comment les ramener. Au présent, ils sont oppressés par des attaques de monstres dans la Tour, ils ne trouvent pas comment sortir alors que Hawkman semble tué par les ennemis ! C'est bien, oui. Jeff Lemire livre un épisode fluide et efficace, avec une bonne gestion de l'attaque de l'Injustice Society. Ca ne révolutionne pas grand-chose, mais ça fait bien les choses, avec quelques interactions efficaces (Khalid / Jakeem, les troubles conjugaux entre Jesse et Rick), et un bon dynamisme global. Ca reste de la grosse baston, mais c'est diversifié et bien mené, avec un Diego Orlotegui aux dessins agréables, fluides et jolis. Une bonne impression, qui ne surprend pas mais gère bien les choses. |
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All-New Venom #1
Sympathique, mais il va falloir vite révéler l'identité, car ça peut lasser. Al Ewing garde encore le mystère sur l'identité du nouveau Venom, malgré quelques indices qui peuvent être trompeurs. Ici, l'on voit un procès de Mme Masque suite à Gang War, avec un Procureur tentant de troubler l'esprit des jurés en évoquant Venom War récemment. Luke Cage, le Maire, y assiste avec Robbie Robertson, qui l'informe avoir recruté Rick Jones comme nouveau journaliste spécialisé super-héros, car New York les autorise à nouveau. Un agent de l'A.I.M. spécialisé dans la reconnaissance des gens et leurs langages corporels confirme que c'est bien Mme Masque, et fait venir Andrew Forson, chef de l'A.I.M. qui vient faire un coup. Luke Cage est poussé par la fenêtre, Robbie file, Rick va chercher un policier, Mme Masque disparaît... et un nouveau Venom arrive, différent, plus fort en apparence, et dont le langage corporel rappelle quelqu'un au procès. L'A.I.M. est vaincue, Robbie, Luke et Rick comprennent qu'eux et Mme Masque sont des suspects possibles pour être ce nouveau Venom... alors que Mary-Jane, en Jackpot, et son conjoint Paul accueillent Dylan Brock, qui veut récupérer "son" symbiote ! C'est sympathique. Al Ewing livre un épisode correct, bien mené, bien fait, qui est cependant très "sage" et beaucoup dédié à la bagarre. Ca fonctionne en soi, et le jeu sur le nouveau Venom est rigolo, notamment quand les suspects concernés comprennent être les choix possibles pour le nouveau porteur. Il n'empêche que, en dehors de ça, c'est un peu vide, et le scénariste devra combler et rapidement livrer l'info', pour que ça ne soit pas trop lourd. Graphiquement, Carlos Gomez livre de jolies planches, plutôt dynamiques et fluides ; du bel ouvrage. C'est sympathique, ça reste mineur pour Al Ewing, et il faudra meubler pour éviter que le jeu de pistes devienne lourd. |
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Luke Cage est le maire de New York, maintenant?
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The Avengers #21
Surprenant, réjouissant, emballant, inspirant... et très bon ! Jed MacKay organise ici un crossover entre ses deux équipes, entre ses Avengers et les X-Men qu'il anime dans la série éponyme. Et c'est très bon, oui, car il montre sa bonne connaissance des personnages, et une aspiration au meilleur qui fait du bien. Ici, les Avengers viennent à The Factory en Alaska, avec Carol qui interpelle sèchement Cyclope - mais pour rire, car ils viennent jouer tous au baseball ! Ca s'amuse, ça joue le jeu, jusqu'à ce que le Fléau détruise la dernière balle à dessein... il a faim ! Glob a fait à manger à tous, et il est félicité, ce qui le rend ivre de joie, lui qui veut se rendre utile. Tous partagent de bons moments, Wanda compatit à la situation de Magneto (aux pouvoirs incontrôlables et au corps défaillant du fait de la Contagion Mutante mystérieuse), et Magnus confirme à Vision qu'il est revenu non pas pour lutter contre les Humains pour les Mutants, mais contre tout type d'oppresseur et pour les opprimés. Quentin Quire asticote Vision sur les I.A. dangereuses, mais Vision répond intelligemment. Tony aide le Fauve à un de ses projets, et tente d'apaiser Hank qui culpabilise de ce que l'autre lui a fait (ce Hank est issu d'une sauvegarde passée de l'esprit du Fauve), et regrette que ses amis ne l'aient pas arrêté. Storm et Idie discutent, Ororo confirme qu'elle croit au rêve de Xavier, pas pour ce qu'il est mais pour ce qu'il pourrait être. Enfin, Carol demande à Scott, un vieil ami, de ne plus autant cacher de secrets et veut savoir si ses Avengers pourront compter sur ses X-Men lors de futures menaces. Scott demande si ses X-Men pourront compter sur les Avengers si les Mutants sont encore menacés - et tous deux confirment, formant pleinement l'alliance Avengers ET X-Men. Et c'est très bon, oui ! Jed MacKay livre un très bon numéro unique, qui donne le sourire et fait vraiment plaisir. Déjà, l'épisode a beaucoup de moments drôles, qui font sourire et ça fait du bien. Que ça soit la fausse confrontation de base, qui plagie intelligemment le sérieux lourdingue de productions comme Avengers VS X-Men, ou bien la partie de baseball, ou les petites piques humoristiques, c'est drôle et fun. Ensuite, Jed MacKay confirme qu'il maîtrise très bien tous ses personnages, avec de superbes interactions-crossovers. Wanda/Magneto, Vision/Magneto, mais surtout Ororo/Idie et Tony/Hank, c'est très juste et très fin. Comme l'échange Carol/Scott, avec ces rappels discrets mais pertinents que Carol a été un temps liée aux X-Men. C'est prenant, efficace, c'est bien dialogué, bien animé, et Valerio Schiti livre de jolies planches, dynamiques et bien réalisées ; du beau travail. Un épisode bien écrit, bien dialogué, bien caractérisé, bien dessiné, et surtout montre des super-héros prêts à collaborer ensemble et à aller de l'avant ensemble. Bon dieu, ça fait du bien ! |
#1133
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Avengers Assemble #4
Un bon épisode, notamment sur un bon point de continuité. Alors que l'équipe Aveng.E.R.S. enquête sur les vols perpétrés par la Serpent Society en parallèle des crises qu'ils gèrent, un nouveau problème survient en Europe. Victorious, précédemment héraut de Dr Doom et presque épouse car il a refusé le mariage uniquement en découvrant qu'elle avait couché avec Johnny Storm, a été forcée de cacher son visage par honte depuis. Surtout, Doom refuse qu'elle passe la barrière créée depuis qu'il est Sorcier Suprême, et Victorious s'acharne, utilise ses pouvoirs dessus, menaçant les zones autour. Une partie de l'équipe va la voir, une autre intervient dans un pays proche où la Serpent Society veut voler quelque chose. Ca bagarre de chaque côté, finalement l'équipe parvient à apaiser Victorious et à lui faire comprendre la toxicité de Doom. Elle abandonne son masque et part, pour se retrouver. L'autre groupe est piégé par la Serpent Society, qui obtient des éléments chimiques et tente d'infecter Shang-Chi par un virus. Cap' s'interpose, et change... pour devenir Cap-Snake ! C'est correct, oui. Steve Orlando me plaît dans son idée d'utiliser Victorious, personnage créé par Dan Slott dans son run sur Fantastic Four et bien réutilisé ici. Ca fonctionne, les discours sont pertinents sur la toxicité de Doom, la difficulté à s'accepter, à se confronter aux autres. C'est prenant, le subplot sur la Serpent Society est basique mais ça se lit efficacement. Valentina Pinti livre des planches elles aussi correctes, sans briller mais sans faillir. Un bon numéro, des idées correctes et une bonne utilisation de la continuité. |
#1134
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Oui, depuis 2021 il me semble : https://www.marvel.com/articles/comi...-new-york-city
On a vu d'ailleurs une mini-série Thunderbolts où l'équipe agissait sur ses ordres. |
#1135
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Meilleur épisode d Avengers depuis longtemps !! J ai adoré l intro
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If Jack Bauer was in a room with Hitler, Stalin, and Nina Meyers, and he had a gun with 2 bullets, he'd shoot Nina twice. |
#1136
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Conquest 2099 #4
Solide et bien fait. Steve Orlando enchaîne son grand barnum cosmique, où il n'y a guère de conquêtes malgré le titre et les efforts poussifs de la voix-off d'en évoquer. L'on a plutôt deux empires qui s'affrontent sans remords et sans pitié, avec quelques antihéros au milieu pour tenter de limiter la casse. L'on voit ainsi Dracula affronter Star-Lord 2099, qu'il parvient à vaincre et soumettre, en prenant le contrôle de son système de contrôle et de défense des Soleils. Alors que Spidercide 2099, qui dirige les Araneon qui ravagent l'Univers et ont tué des Vampires pour en asservir d'autres, voit avec sa conseillère White Widow 2099 et sa super-tueuse Ghost-Spider 2099 comment agir ensuite, les antihéros s'animent et Cyclope 2099 & Phoenix 2099 battent la garde rapprochée de Dracula. Ils vont avec Spider-Man 2099, Red Hulk 2099, Spider-Woman 2099 (une Araneon rebelle et héroïque) et Nova 2099 (Wolverine) sur le mondes Araneon, où ils sont accueillis par l'ennemi. En parallèle, Dracula libère les Vampires amenés en esclavage sur Breakworld, un monde contrôlé par les Araneon. Et il envoie un missile de Breakworld, plus gros que celui envoyé jadis sur Terre dans Astonishing X-Men, pour détruire le monde des Araneon ! C'est solide et correct. Steve Orlando gère bien sa saga et ses personnages qui, même s'ils sont nombreux, ne se marchent pas trop dessus. Bon, c'est plus une grosse bagarre entre deux gros camps de vilains pas beaux, avec des antihéros au milieu, mais ça fonctionne. Ca tape, ça charcute, ça détruit, ça manipule, mais c'est fluide à suivre car tout le monde peut y passer (ou presque, hein) et le résultat est imprévisible. J'aime bien, d'autant que José Luis & Ibraim Roberson livrent des planches agréables, dynamiques et bien réussies. Un bon chapitre d'une bonne petite saga imprévisible. |
#1137
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The Ultimates #7
Un bon épisode de pause, pour une transition correcte avec un petit moment pour creuser chaque personnage, après la branlée prise au précédent et le choc sur le destin du jeune Tony Stark. Les Ultimates se remettent ainsi de la fessée imposée par Hulk et ses Immortal Weapons, avec Steve Rogers & Jim Hammond qui boivent un verre dans un vieux bar de New York, évoquent leurs souvenirs et l'avenir, tout en portant un toast pour la suite et leurs envies de mieux faire. Hank Pym et Janet Van Dyne sont à la commémoration de l'année passée après l'attaque du Maker qui est mise sur la responsabilité de Tony, et tous deux admettent l'un à l'autre le traumatisme qu'ils ressentent avec leurs vies actuelles. Le nouvel Hawkeye attaque une branche d'Oscorp car, pour lui, tout est une grande bataille contre le Mal, sous toutes ses formes. America Chavez aide des manifestants en Amérique du Sud, en brisant les policiers violents et en donnant de l'inspiration, tout en améliorant la réputation des Ultimates localement ; le subplot sur son origine demeure mystérieux. Sif et Thor vont voir Yggdrasil, pour préparer la résistance active contre All-Father Loki. She-Hulk enrage contre Doom qui refuse de la renvoyer sur son île Gamma, car Hulk l'y attend pour la tuer. Doom va pirater les systèmes de Hulk pour qu'elle voit comment va son peuple, alors que Tony, que l'on croyait mort, semble être soigné dans un tube de stase. C'est efficace. Deniz Camp prend un temps légitime après le choc du précédent, afin de creuser un peu plus chaque personnage. J'apprécie l'idée et le traitement, même si chaque passage ne se vaut pas. J'aime bien l'échange Steve / Jim, le second rappelant au premier que tous attendent que Cap' les mène alors qu'il semble avoir du mal avec l'idée. J'apprécie aussi les émotions de Hank et Janet, paumés dans tout ça. Les passages sur Sif & Loki et America sont plus artificiels, comme celui expédié sur Hawkeye, mais l'ensemble reste agréable et bien mené. Le cliffhanger prévisible fonctionne, et Juan Frigeri livre de jolies pages, dynamiques et agréables à l'oeil. Une bonne pause, dans une série très prenante et réussie. |
#1138
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Absolute Superman #2
Ce #2 se lit agréablement, c'est divertissant... mais guère plus. Alors que Absolute Wonder Woman m'emporte pour sa retranscription épique de l'essence de Diana dans un contexte différent, alors que Absolute Batman m'emballe par un portrait intéressant d'un Bruce pauvre et sans majordome/mentor, cet Absolute Superman est bien... mais moyen bien, car assez lent, assez vide en idées et finalement creux. En flashback, sur Krypton, on voit un Kal-El d'une dizaine d'années mal vu dans ses cours à distance car il rédige ses propres devoirs plutôt que de citer les bases de données kryptoniennes. Ses parents travaillent sur un prototype de vaisseau et de combinaison consciente pour l'exploration spatiale créés enfant par Lara, Jor-El veut creuser les mines pour fournir de l'énergie mais ils savent que le temps est compté et qu'ils ont beaucoup à faire, car le prototype ne convient en l'état qu'à un enfant. Au présent, sur Terre, Kal-El est enchaîné par l'agente Lois Lane de Lazarus Corp, et sa combinaison consciente Sol tente de le libérer. Kal discute autant avec Sol qu'avec Lois, tout en protégeant les civils des tirs brutaux de Lazarus et de ses Peacemakers. Sol intervient sur Lois pour la protéger puis d'autres, alors que Lois est épatée par sa bonté presque enfantine. Elle comprend qu'il vient d'ailleurs, ne tire pas quand il est faible et il fuit. Son rapport verbal est biaisé par le système Brainiac, et elle impose de le rédiger seule malgré son aversion pour l'écriture. Kal marche seul vers le Venezuela, entouré de tags contre Lazarus et pour les Omega Men, alors que le Peacemaker Smith est en stress post traumatique après son échec contre Kal et en vient à tirer sur les civils pour avoir la paix à tout prix. C'est correct, sans plus. Jason Aaron livre un épisode plein d'action et d'échanges vifs entre Kal, Sol et Lois. Ça fonctionne, ça se lit bien, mais ça avance très peu et, au fond, ça aurait été bien que le #1 et #2 ne fassent qu'un épisode. Le rythme est lent, les idées sont finalement peu nombreuses et pas révolutionnaires (Superman social, Grant Morrison l'a fait dans New 52 ; Sol rappelle l'armure New 52 et Eradicator ; Lois badass et sèche, on l'a vu dans Flashpoint...). La partie kryptonienne est bien mais lente aussi. Reste un Rafa Sandoval en très grande forme, il livre des planches très belles mais parfois confuses sur la bagarre. Divertissant mais limité, et en-dessous des autres titres. |
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