Critiques VO 2023

[scarletneedle]

Là oui!

[Fred le mallrat]

	Citation:			Posté par ollieno
	les trucs les plus "accessibles" ou "communs" Day of Judgement (Geoff Johns) un Episode de Stormwatch PHD Uncanny X-Men 400 The Path (crossgen)

Oui d ou le " je me souviens pas"
Style intéressant
Sur les premières pages la colorisation rend le tout bizarre, mais le graphisme fait aussi que je pense voter pour cette serie

[scarletneedle]

Pour aller chercher Amazing Spider-Man #24 comme pire lecture de l'année, il va falloir s'accrocher...
Scénario timbre-poste deviné depuis des semaines, du remplissage inutile, des interactions wtf (avec une guest-star qui traîne par ici mais sans impact).
Punaise, j'espère que Zeb Wells n'a pas été payé trop cher car il va traîner cet arc de m**** pendant longtemps.

Pourquoi tant de haine envers MJ et Peter??

[mrcitrouille]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Pour aller chercher Amazing Spider-Man #24 comme pire lecture de l'année, il va falloir s'accrocher... Scénario timbre-poste deviné depuis des semaines, du remplissage inutile, des interactions wtf (avec une guest-star qui traîne par ici mais sans impact). Punaise, j'espère que Zeb Wells n'a pas été payé trop cher car il va traîner cet arc de m**** pendant longtemps. Pourquoi tant de haine envers MJ et Peter??

Le plus triste c'est de mettre un JrJr en forme la dessus et mon très cher Ed McGuiness. Du gâchis.

[scarletneedle]

Par contre, Green Arrow #1, c'est tout ce que j'aime et ça continue d'effacer certaines ignominies faites à des personnages.
Legacy, Here We Come!

[Ben Wawe]

Adventures of Superman: Jon Kent #3
Très bon épisode. Tom Taylor semble vraiment s’emparer de sa mini-série, en assumant mettre fin abruptement au principe de base (Jon qui file dans le Multivers pour stopper Ultraman qui tue les Supermen), et en opposant Jon au Superman d’Injustice (qu’il a si bien écrit), mais aussi à l’extrémisme des positions proactives du même Jon.
C’est très bien, oui.
Ainsi, on découvre Jon qui se réveille dans le monde d’Injustice, avec un Superman tout heureux et ému. Ses proches sont quand même gênés de cette arrivée, mais Superman impose Jon tout en refusant qu’il intervienne. Jon vient quand même à Gotham lors d’une crise, assiste à une bagarre Damian / Batman, et ressent les différences. Le Superman indique avoir décidé d’être proactif, de ne plus se « cacher » derrière l’idée qu’il vient d’ailleurs et qu’il n’est pas légitime pour s’impliquer (ce que le père de Jon a évoqué), et Jon décide de voir ce que ça donne. Il commence par apprécier, mais se rend compte de la peur qui règne chez les citoyens du monde face à Superman…
Très bien, définitivement. Tom Taylor écrit vraiment bien le Superman d’Injustice et Jon, et j’ai hâte de voir la suite de la confrontation. Ici, il pose les bases, montre un Superman tout ému, un Jon plutôt intrigué et inspiré par ce monde où Superman a décidé d’aller plus loin, comme lui a voulu le faire. L’ensemble est prenant, prévisible quand même, mais ça déroule bien.
Dommage, cependant, que l’on soit à la moitié de cette mini-série en six épisodes pour que « ça démarre » vraiment. Les deux premiers numéros visaient une menace déjà évacuée, trop facilement, et je me demande vraiment ce que va pouvoir et vouloir faire Taylor ensuite, car la bagarre se profile. D’autant que le côté électrique de Jon est déjà mis de côté, quand même.
Graphiquement, Clayton Henry continue d’assurer dans son style très classique et solide, joli à l’oeil.

Une très bonne caractérisation, mais une mini-série qui se cherche clairement trop.

The Flash #798
Très sympa'. Jeremy Adams approche (malheureusement) la fin de son (très bon) run, et donne tout dans son diptyque final. Ca fait plaisir, mais ça fait regretter ce départ.
Bref, que se passe-t-il ici ? Une naissance ! Linda accouche, et voici donc Wade West comme petit frère d'Irey et Jai. Linda perd ainsi sa super-vitesse, alors que Wally la laisse pour mener une expérience de super-science avec son boss, Mr Terrific. Tout ça mène à une explosion qui secoue la ville, et... Wade est enlevé peu avant. Par Granny Goodness ! Wally bat le rappel des troupes : Mr Terrific sollicite les Terrifics (cool de les revoir), Wally fait venir Kid Flash et "provoque" l'arrivée de Gold Beetle, pour qui c'est la première rencontre. Tous filent dans un vaisseau de Mr Terrific, pour surfer dans le Temps et l'Espace avec l'androïde Hourman, arrivé pour tout expliquer après avoir été enfermé dans l'Hypertime. Quelques allusions à Star Trek, et hop on file... jusqu'à ce que le voyage amène un visiteur imprévu : le pote catcheur cosmique de Wally !
C'est très bien. Jeremy Adams s'amuse et se fait plaisir, avec de beaux moments et surtout de la cohérence. Il rappelle le job de Wally, explique la première apparition de Gold Beetle, lie certainement ça avec la mini-série Stargirl: The Lost Children de Geoff Jons, ramène quelques-uns de ses personnages. Et c'est cool ! Le scénariste s'éclate, et je m'éclate avec lui, même si le coeur se serre de perdre bientôt tout ça.
Graphiquement, Fernando Pasarin assure dans l'essentiel, et est aidé par Oclair Albert et Will Robson, qui font des segments un peu différents. C'est moins bien, mais ça passe.

Très bon, très belle approche finale du run, mais quel dommage que ça se finisse.

Shazam! #1
Très cool et très fun. Mark Waid réussit très bien à représenter le personnage et à recréer un élan, même s'il reste sur des menaces (très) classiques.
On commence par un bon délire, avec Billy qui aide des T-Rex de l'Espace (!) échoués sur Terre (!) à récupérer leur gamin trop excité et qui s'est perdu. Billy partage du thé spatial avec eux (!). Il retourne ensuite au Rocher d'Eternité, dans laquelle il garde ses trophées dans un joyeux bordel. Il s'y amuse en grand gamin, et croise Freddy, un rien déprimé de ne plus avoir des pouvoirs, alors que Mary en a d'autres depuis le crossover naze avec Wonder Woman. On apprend qu'il se fait appeler désormais Captain suite à une intervention maritime un peu foirée, mais Billy préfère pour éviter de dire Shazam. De retour chez lui, il mène son podcast de news sur le Captain, puis va aider à secourir des gens d'une catastrophe. Tout va bien, mais... d'une part, dans le Rocher, des êtres mystérieux veulent reprendre ça "en mains". Et, surtout, après le sauvetage, Billy est soudain pris de folie et hurle agressivement sur les gens. Il se reprend, mais le mal est fait publiquement !
C'est bien, oui. Mark Waid parvient à un bel équilibre entre les éléments évidemment un peu niais et innocents et quelques relookings pertinents. Je pense ainsi au pseudo du perso', le Captain, qui fonctionne bien ; et le job de podcasteur des news du Captain pour Billy, qui fonctionne encore mieux comme rappel de l'ancien emploi du gamin. Le lien avec la précédente version est là, et l'ensemble a une fraîcheur et une détente très agréables.
Un peu dommage que les menaces et oppositions soient si classiques, mais... bon, ça ne gâche rien. D'autant que Dan Mora est en feu ! Le dessinateur s'éclate déjà sur Batman / Superman: World's Finest, mais il enchaîne ici avec ces dessins bondissants, colorés et dynamiques. Très beau et agréable.

Un bon début, avec surtout un très beau rafraîchissement des principes.

[scarletneedle]

Oclair Albert fait plus que de l'encrage?
Will Robson est plus cartoon donc ça se repère je pense.

[Ben Wawe]

J'ai eu l'impression de trois styles de dessin, c'est pour ça que j'ai évoqué Albert. Je peux me tromper, je ne suis pas très bon en graphisme !

[watchblue]

Par contre je pensais que ce serait une suite à injustice mais finalement ça se passe pendant la guerre entre Batman et Superman. Mais je vois pas quand ça se passe dans injustice ?

[Ben Wawe]

A voir la suite des événements, mais il est probable que ça soit une version alternative d'Injustice.

[Ben Wawe]

Moon Knight #23
Une bonne histoire où le nouveau Venom ne fait que passer, pour une jolie rencontre et quelques éléments sur la saga. Décompressé, comme souvent, mais efficace et prenant.
Ici, Dylan Brock vient chercher refuge et assistance chez Moon Knight, car Eddie lui avait dit de le faire après une première rencontre avec Marc. Les New Enforcers sont envoyés l'enlever par la Life Foundation et Alchemax, mais Dylan est affaibli par un fond de bruit sonique dans New York. Moon Knight et lui tabassent les super-vilains, puis remontent la piste sonique car cela correspond à la piste de l'agresseur de boîte de nuit. Ils le retrouvent, mais il s'enferme dans une Panic Room et appelle la police pour "échapper" à l'interrogatoire de MK. Dylan le remercie, mais lui dit que se plonger autant dans les missions a mené son père à "la mort"...
C'est bien, oui. Pas un crossover mais une apparition en guest, qui fonctionne bien. Dylan est écrit convenablement, MK est bien mené et l'ensemble a du sens. Ca ne révolutionne rien, mais l'ambiance du titre continue de me plaire et Jed McKay assure.
Alessandro Capuccio maîtrise aux dessins, même si son Venom n'est pas fou.

Un bon numéro. Pas plus, mais pas moins.

Immortal X-Men #11
Bonne reprise. Kieron Gillen retombe sur ses pieds après Sins of Sinister, et relance intelligemment sa série en se centrant et se jouant de Storm.
Ainsi, Ororo mène la narration ici, avec elle qui fait remonter du Puits Xavier, Emma, Hope et Exodus, contaminés par le gène Sinistre. Forge parvient à le leur retirer, mais... personne n'est sûr que cela ne va pas revenir. Ils perdent ainsi leurs prérogatives, peuvent siéger au Conseil Silencieux mais sans voter ; pour les apparences. Le quatuor "voit" les flashs de l'avenir de Sins of Sinister, nés de la mémoire de Rasputin IV et des éléments de Mother Righteous. Hope s'énerve contre Exodus qui l'a trahi, et Ororo doit les calmer. Xavier reste fermé, même vis-à-vis de Magneto, et Ororo désespère. Elle est remise à sa place par Emma, qui rappelle que Storm n'a "rien vu" pendant cinq ans dans la ligne temporelle de Sins of Sinister, et Ororo comprend qu'elle ne peut pas être au four et au moulin. Elle donne ainsi mandat à quelqu'un de décider et veiller en son nom au Conseil... Colossus, pourtant "traître" selon X-Force.
C'est bien, oui. Kieron Gillen gère bien Storm, mais se "joue" un peu d'elle, quand même. La discussion avec Emma est bonne et pertinente, et Gillen ramène intelligemment le quatuor Sinistré. Bon, ça fait "bizarre" car ils n'ont été absents qu'entre deux numéros, mais ça fonctionne bien. L'ensemble reste pertinent et fluide.
Graphiquement, Lucas Werneck est solide mais quelques panels sont moins réussis. Ca reste bien, mais moins que d'autres fois.

Solide et réussi, pour avancer après Sins of Sinister.

X-Men - Before The Fall: Sons of X #1
Je suis honnête : je ne suis venu ici que pour voir si Jackie Chopra, la Black Knight fille de Dane Whitman, survivait après la parenthèse Sins of Sinister.
Et... oui. Bonne nouvelle : Jackie survit à sa rencontre brutale après Mother Righteous ! Bon, en soi, elle a ressuscité via l'Epée d'Ebène, mais l'idée est là. Mauvaise nouvelle : Simon Spurrier l'intègre à la famille-équipe autour de Légion, donc je me force à suivre tout ce bordel...
Clairement, je n'ai pas grand-chose à dire. Jackie fait tapisserie, tandis que Légion s'entraîne pour stopper Nimrod. Un Banshee fracassé par Mother Rigtheous est aidé par Légion, aussi, alors que la même Mother Righteous rôde gentiment et prépare ses plans. En parallèle, Kurt parvient à se libérer de son aspect démoniaque, grâce à ses proches et un affrontement avec Mother Righteous. C'est bien mais Kurt traverse une crise, et quitte le Conseil pour se retrouver et protéger l'âme de Krakoa.
Bon... je ne sais pas quoi dire. Clairement, le fond de la saga est pertinent, mais l'approche de Spurrier est lourde, maladroite, désagréable. Mother Rigtheous me gave déjà, et l'ensemble me paraît vraiment crispant. D'autant que Phil Noto n'est pas très bon ici, avec des traits moins clairs et réussis.

Quelques avancées, mais tant de maladresses...

Scarlet Witch #5
Plutôt bon et très beau, mais dommage que le principe de la série semble déjà vraiment détourné.
Ici, Steve Orlando rompt avec la démarche un épisode / une personne à aider, avec deux numéros pour protéger Darcy de Scythia, la super-tueuse amazone que Wanda a vaincu dans l'épisode précédent. Scythia revient, recouverte de la roche Mysterium qui bloque la Magie de Wanda. Grosse bagarre, Wanda prend cher... en apparence, car elle "prouve" ainsi à Scythia jusqu'où elle est prête à aller pour aider Darcy. Wanda fait changer Scythia, reconstruit la ville, embauche définitivement Darcy, et tout va bien. Sauf que, ailleurs, dans une grotte, deux Humains sont agressés par...

Magneto, apparemment revenu d'entre les morts !

Je suis partagé. D'un côté, l'épisode est bon : Wanda assure, Scythia est un perso' bourrin sans grand intérêt, mais l'approche est pertinente, et la relation avec Darcy est touchante. C'est surtout extrêmement joli, car Sara Pichelli est ici (déjà) remplacée par un Russell Dauterman en feu, qui livre des planches superbes, envoûtantes, bluffantes. C'est vraiment magnifique.
Mais en même temps... Steve Orlando rompt avec le bon principe de la série, et la suite le confirme avec ce cliffhanger intriguant mais qui va encore amener un élément personnel sur Wanda. Alors que j'aime vraiment l'idée d'une Wanda qui aide des gens qui arrivent par hasard chez elle.

Bon et surtout magnifique numéro, mais de légitimes interrogations sur l'orientation.

[scarletneedle]

Avengers Assemble Omega est une parfaite conclusion au run de Jason Aaron car il est à l'image de l'ensemble : remplissage (punaise, la fête du slip pour des pages creuses avec une menace où il s'agit de boucher un trou), incomplet/inachevé (le destin du Supreme Squadron ou de Coulson, les vampires, etc...), caractérisation des personnages quasi-absente (les membres ayant leur propre titre s'en branlent pas mal et vice-versa), du mou du genou depuis le début.
Franchement, ce n'est pas loin d'être rangé près des Bendis dans mon cœur (et encore lui avait des artistes réguliers et bankables à la fois pour faire passer la pilule)...

[watchblue]

Le début de bendis sur les avengers tu as pas aimé ?

[scarletneedle]

Disassembled et New Avengers, si mais c'est allé en se dégradant.

[mrcitrouille]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Avengers Assemble Omega est une parfaite conclusion au run de Jason Aaron car il est à l'image de l'ensemble : remplissage (punaise, la fête du slip pour des pages creuses avec une menace où il s'agit de boucher un trou), incomplet/inachevé (le destin du Supreme Squadron ou de Coulson, les vampires, etc...), caractérisation des personnages quasi-absente (les membres ayant leur propre titre s'en branlent pas mal et vice-versa), du mou du genou depuis le début. Franchement, ce n'est pas loin d'être rangé près des Bendis dans mon cœur (et encore lui avait des artistes réguliers et bankables à la fois pour faire passer la pilule)...

J ai relu du Bendis récemment et j ai bien apprécié une grande partie... ça se lit, des idées sympa... le pb du run de Aaron c est qu il est décevant pour su Aaron qui nous avait habitué à du quali sur Wolvie et les X Men et Thor. Là c est presque indigent en comparaison. Et le cœur de cette saga d environ 89 numéros est un plan un peu pourraient de Mephisto

Et comme tu le dis graphiquement ça foire des le début avec McGuiness incapable de tenir le rythme et l arrivée petit à petit d artistes pas forcément de premier plan.

On a l impression que ni ceux qui le font ni ceux qui le lisent n y croient vraiment.