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Teen Titans Academy #9
J'avais lâché les récents épisodes, car j'étais lassé du focus absolu sur Red X et je n'étais pas passionné par la saga sur Gorilla Grodd. Là, Tim Sheridan embraye avec un beau moment, mais trop court, où Wally West retrouve un Roy Harper ressuscité dans Infinite Frontier. On enchaîne avec un bal de promo' "improvisé en secret" par les étudiants, alors que cinq d'entre eux ont été "happés" par Bon... c'est pas brillant, quand même. Tim Sheridan livre un moment trop court entre Wally et Roy, avec ensuite un focus trop long sur le bal de promo' "improvisé". Le passage avec l'ennemi manipulateur est bon, mais la concentration, encore et encore, de la série sur Red X. C'est chiant, ça m'ennuie toujours, et le rythme n'est vraiment pas fou ou prenant. Mike Norton illustre ça joliment, efficacement, mais sans être formidable ou extraordinaire. Ca fait le job, j'aime bien, mais ce n'est pas fou. Je ne pense pas revenir, malgré mon retour pour cet épisode. The Joker #10 James Tynion IV et Matthew Rosenberg replongent (encore) dans le passé et le passif entre le Joker et les Gordon, dans un numéro illustré par Francesco Francavilla. Ca devient une habitude ; pas franchement folichonne. On est ici juste après The Killing Joke, avec Barbara qui vit mal son handicap, Jim qui veut reprendre le travail après son traumatisme. Barbara (Sr) vient confier Jim (Jr) à son père, car le gamin est obsédé par le Joker et terrorise son nouveau compagnon. On suit un Jim (Sr) crispé, hanté, qui découvre l'obsession de son fils, qui soudain semble être enlevé par un copycat du Joker. Bon, c'est bien mais on reste loin des sommets de la série, et même de ses meilleurs moments. Oui, on demeure dans l'idée générale de la relation Gordon / Joker, et ça se lit bien. Notamment avec ce focus sur Jim Jr, bien caractérisé, avec un Jim Sr bien paumé. Les passages de Batman sont bons, et Barbara est également bien écrite. Mais oui, on demeure quand même loin des sommets du titre, et chaque passage de Rosenberg & Francavilla sonnent comme des moments agréables, mais qui alourdissent l'ensemble, font redescendre le titre. C'est bien, mais ça a été tellement mieux que ça se voit. |
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Wonder Woman #782
C'est bien. Je suis circonspect sur l'idée d'une Diana qui affronte de mystérieuses Wonder Women, des copies qui s'effritent dès qu'on les touche. Mais la réalisation est bonne, vraiment. Becky Cloonan et Michael W. Conrad réalisent un bon épisode, où Diana est vraiment en duo avec un très bon Deadman, étonnamment propulsé dans le titre et où il est très agréable à suivre. Les deux scénaristes gèrent intelligemment le casting secondaire, avec un jeu du chat et de la souris entre Diana et Steve, par exemple. Le subplot sur Dr Psycho est bon, le cliffhanger révèle le futur adversaire, qui ne me dit rien mais pourrait bien fonctionner. Encore, les deux auteurs se concentrent sur Diana et ça fonctionne vraiment bien. Leur Diana est agréable à suivre, touchante et l'intrigue est prenante. Marcio Takara livre des planches réussies, avec une belle atmosphère, qui est bien travaillée. C'est plutôt joli et très efficace. J'ai survolé la back-up sur les Bana-Mighdall, jolie mais pas prenante. Je reste fan de la série ! |
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Hulk #2
Hahaha, c'est d'la merde. Mais vraiment, hein. Bon, pas d'la merde au premier degré, on est plus sur du bourrinage très con, très bête, très méchant, très débile. Ca peut être un plaisir régressif, comme le (Red) Hulk de Jeph Loeb et Ed McGuinness l'a été, en son temps. Mais que c'est con... et que c'est crétin, en fait. Je ne vais même pas trop résumer ce truc, c'est juste du bourrinage et Donny Cates qui surfe sur son idée (débile) d'un Bruce Banner qui "dirige le vaisseau Hulk" depuis un palais mental, même s'il pousse trop les moteurs. Et il C'est vraiment naze, et bête. Ryan Ottley s'en donne à coeur joie sur la violence, la brutalité, le gore et le sang. Pouah. Que c'est con. Je n'y reviendrais vraiment pas. Eternals #8 Pas mal... mais guère plus. Kieron Gillen doit continuer d'enchaîner après son très bon premier story-arc, et je dois avouer que ça pâtine un peu, pour l'instant. Oh, ça se lit bien, c'est fluide, il y a de bonnes interactions, mais l'ensemble reste un peu plat, voire poussif. On suit ainsi "nos" Eternels dans Lemuria, et ils s'y adaptent mal. Ikaris doit trouver comment vivre et se battre en ayant "peur" de mourir, car il ne veut pas périr et être ressuscité en sacrifiant un Humain. Phastos cherche sa mémoire brisée, les Déviants vivent mal leur présence. Thena découvre que son conjoint Déviant est C'est bien, oui. Mais le rythme est retombé, les rebondissements s'enchaînent sans folie, sans fougue. Je trouve que Thanos vampirise la série, voire même la déséquilibre car il y a trop d'attention sur elle. Surtout, Esad Ribic livre une mauvaise prestation, avec des visages souvent loupés, ou des expressions figées complètement moches et irréelles (bouche moitié ouverte, lèvres pendantes...). Bon, ça reste intéressant, hein, mais la fougue est retombée. J'espère une reprise rapide, car ce serait dommage de gâcher les débuts étourdissants. Strange Academy #14 Toujours aussi bon. Skottie Young et Humberto Ramos continuent leur formidable run sur le titre, en poursuivant leurs subplots avec toujours une belle maîtrise de la caractérisation. On revient ici sur Doyle Dormammu qui, lors d'un cours sur le voyage temporel, pousse "trop loin" et arrive dans un futur où C'est toujours top, oui. L'épisode est bien concentré sur deux personnages, qu'on a déjà beaucoup vus, mais ça suit tellement de bonnes avancées et de bonnes préparations que ça fonctionne vraiment bien. J'aimerais bien voir un peu plus d'autres, mais Doyle et Calvin sont encore bien creusés, et leurs intrigues sont vraiment bonnes. Humberto Ramos continue de livrer des planches superbes, avec des ambiances parfaites, pleinement adaptées. Un vrai plaisir continu. Quelle belle série. Même si elle ne se diversifie pas assez à mon goût, c'est vraiment agréable et prenant de la retrouver. Star Wars : The High Republic #12 Bien ! Cavan Scott livre un épisode centré sur les conséquences de la récente saga, avec des personnages littéralement fracassés. Keeve culpabilise, Avar Kriss a échoué et le vit mal, Sskeer est mis au ban des Jedi et l'on apprend que ses troubles viennent Une fois de plus, Cavan Scott n'invente rien mais gère bien sa série et ses personnages. Ce numéro "bilan", assez triste et sombre, est nécessaire après les événements récents, même s'ils étaient irréguliers. J'apprécie que le scénariste fasse vivre son casting : Keeve demeure le centre du titre, mais on voit plus de Kriss, on comprend mieux Sskeer ; c'est bien. D'autant que les interactions sont elles aussi classiques, mais très maîtrisées. Quel dommage, alors, que les planches de George Jeanty soient complètement loupées. C'est trop souvent figé, et même littéralement moche ! Avec des postures, des doigts, des visages mal fichus, et un sentiment général de loupé total. Un bon récit, mal dessiné. Vivement la suite, avec le retour d'Ario Anindito. |
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Mais quelle purge que ce Hulk 2. L idée concon de base n est guère aidée par un épisode creux de chez creux.
Ottley s amuse mais là c est du gâchis. Je sais que c est compliqué de suivre Ewing mais lâ c est la cata totale. Cates m a séduit avec Thanos et Cosmic GR, avec Babyteetk et Crossover mais sérieusement je suis sur qu il a passé plus de temps sur sa liste de course que sur ce numéro. Au revoir comme disait VGE |
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Attendu comme un des titres phares de cette fin d'année, What's the furthest place from here confirme son statut!
L'équipe derrière 4 kids walk into a bank revient, avec cette fois-ci des persos adolescents, dont le fait de vieillir est considéré comme une tare. Un numéro triple pour commencer, si bien construit et fluide que la soixantaine de pages semble peu, et on est en droit d'en vouloir plus. Oui, encore un monde apocalyptique, oui encore des bandes et des clans qui s'affrontent. Mais la narration fait passer tout cela, et les zones d'ombres du background donnent un véritable cachet à l'ensemble. Le cast assez riche dès le départ n'est pas un obstacle pour rentrer dans le récit, preuve d'un travail assez carré sur la construction. Le hit annoncé semble se confirmer, vite la suite! |
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Je l'ai pas préco et mon magasin n'en avait pas pris en rab. Pas la première fois que ça m'arrive, ça m'apprendra. Preorder is your friend.
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Nightwing #86
Rah, ça fait du bien de pouvoir enfin le lire 1 mois après sa sortie!
Du plaisir à chaque page, action, émotion! De la vraie Bat-Family et un Robbi Rodiguez au diapason de Bruno Redondo depuis la reprise de Tom Taylor.
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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Crossover #10: l'épisode qui pourrait nous reconcilier avec Bendis en nous rappelant pourquoi on aimait le scénariste à ses débuts. Il a peut-être pris la grosse tête entre temps, après tout personne n'est à l'abri, n'est-ce pas monsieur Cates?
Une fois de plus un numéro qui s'apprécie très bien en format single, la qualité reste au rendez-vous, même avec un épisode où on ne voit pas les personnages principaux. |
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Symbiote Spider-Man - Crossroads #5: c'est fini, et on voudrait être soulagé. Au bout de quatre minis et un one-shot, le supplice se termine, et d'une façon qui vous fait encore plus détester le fait d'avoir tout suivi. Ce n'est pas que PaD n'a plus la touch, c'est qu'il s'embourbe dans des facilités qu'on n'accepterait pas d'un jeune scénariste. On en arrive à se dire que les planches de Land sont le truc à sauver dans ce naufrage. La série qui vous fait dire "c'était mieux avant".
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Merde, à ce point ???
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Oui, de toutes les minis je retiendrai la King in Black qui se détache un peu du lot.
Là pour Crossroads c'est une cata de bout en bout, du principe d'où est tiré le titre qui est vite oublié, à la résolution avec des personnages qui ne sortent de nulle part, je me demande si c'est vraiment signé PaD ou si on l'a définitivement perdu. |
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Justice League Incarnate #2
Ah ouais, peur de rien. Joshua Williamson et Dennis Culver y vont à fond, et font littéralement feu de tout bois dans leur mini-série. Ils tirent de tous les côtés, et chopent tout ce qui bouge. On a ainsi un récit très dynamique, où une partie de la JL Incarnate gère (mal) une attaque d'Apokolips sur la House of Heroes, avec un Orion autoritaire et relou qui exige de diriger pour gérer. Le coeur de la JL Incarnate est sur Terre-13, la Terre magique, avec quelques personnages rigolos (un Et ben, il s'en passe, des choses ! Joshua Williamson et Dennis Culver vont vite, sûrement trop vite, car l'ensemble est dense et beaucoup d'éléments sont survolés. Mais c'est dynamique, nerveux, certes précipité, mais bien prenant. Les auteurs s'amusent à rapatrier de grandes figures DC, en soi pour continuer la reconstruction d'un Darkseid qu'ils veulent confirmer en super-puissance. Ca se lit bien, notamment car les scénaristes n'oublient pas quelques interactions, notamment la drague Dr Multivers / President Superman ou le lien Avery / Captain Carrot. C'est bien, et c'est bien fait. Graphiquement, chaque dessinateur a sa partie et ça fonctionne. Andrei Bressan livre des planches correctes sur la House of Heroes, Kyle Hotz propose une super ambiance pour la Terre-13, alors que Paul Pelletier et Norm Rapmund ont de belles planches classiques et iconiques. C'est trop rapide, survolé et bordélique... mais c'est prenant, dynamique et grisant. Nightwing #87 Oh bon sang. Quelle folie. Quel plaisir. C'est fou, mais c'est parfait. Tom Taylor et Bruno Redondo livrent un épisode qui commence par une page entière, se conclue par une page entière, avec au milieu des double-pages. Qui se suivent. Ils livrent un plan-séquence en comics, avec une course-poursuite juste superbe. Partant d'un principe "bateau", à savoir que la tête de Dick Grayson est mise à prix, ils montrent Dick qui évite des tirs et qui passe en Nightwing car... son appartement est attaqué, et son chien est enlevé. En contact constant avec Barbara, ils s'organisent puis interviennent ensemble. Et c'est juste parfait. Je reviendrais, encore et encore, sur cet épisode, pour y voir tous les détails, les clins d'oeil, avec notamment ce double de Tom Taylor qui rôde, ou cette gamine qui se prend pour Nightwing devant ses copines. L'épisode est beau, Bruno Redondo est en feu, et il y a encore ce positif, cette ambiance joyeuse, ce moment bon et touchant qui fonctionnent complètement. J'ai beaucoup écris, mais je manque de mots pour dire combien c'est beau, fun, prenant... et réjouissant. Un numéro superbe, un exercice de style ultra maîtrisé, qui conserve son âme et donne le sourire. Quelle série ! |
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Blue & Gold #4: voilà l'épisode pour lequel on a signé. Un chapitre oublié de la mythologie JL Bwa-ha-ha avec la première aventure du duo BG-BB, tout ce que vous avez toujours voulu savoir sans même oser le demander!
Une véritable réussite où Jurgens a écrit un épisode idéal pour Sook, sans qu'il ait à le dessiner entièrement. Les ajouts de Maguire et Jurgens himself sont plus que justifiés. Une madeleine qui sonne juste après toutes ces années, quand on pensait toute cette époque plus légère derrière nous, le fan-service fait le boulot. |
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Ah la continuité DC, dis toi que pour cette mini on est sur les bases de la Justice League Bwa-ha-ha et rien d'autre.
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