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Moon Knight #4
Sympathique et solide. Jed McKay continue ses épisodes "uniques", qui forment une description de son Moon Knight. On a ici le retour d'un super-vilain accessoire, assez naze, que je ne connais pas mais qui Un bon épisode. Je ne sais pas forcément "où" va Jed McKay, mais ça se lit bien, c'est fluide et intéressant. J'apprécie de lire des "one-shots", qui fonctionnent bien en eux-mêmes mais aussi dans l'ensemble général. C'est agréable, bien fichu et prennat. Alessandro Capuccio propose des planches solides, qui sont parfois un peu "faibles" pour les visages, mais l'ensemble est réussi et surtout dynamique. Une bonne p'tite série. S.W.O.R.D. #9 Numéro agréable d'une série qui, de plus en plus, se détache de son principe de base, pour faire "autre chose". On est bien loin, en effet, de l'orientation initiale sur le S.W.O.R.D., désormais "accessoire" aux événements. Abigail Brand hante encore l'épisode, mais n'est que spectatrice des événements, alors que Mars/Arakko est désormais le sujet principal. On voit en effet Xandra, fille de Lilandra et Xavier (le sait-il ?), désormais Majestrix Shi'ar, venir faire coucou sur Arakko. Elle et sa Garde Impériale sont attaquées par la "Lethal Legion", qui s'avère être envoyée par Ca se lit bien. Même si la Garde Impériale est abusivement et trop rapidement maltraitée, ça se lit bien, et le travail sur Arakko, Storm est bien fichu. Même si on voit trop peu Abigail, ses difficultés avec le "nouveau" Cable sont bonnes, aussi. Mais bon... on reste très, très loin du concept de base du S.W.O.R.D., désormais bien trop accessoire, devenu même un détail de l'ensemble. Le cliffhanger est bon, mais tombe un peu trop facilement. Jacopo Camagni illustre l'ensemble avec un style propre, froid, et des visages assez secs, aigus. Bon, ça fait le job, mais je trouve ça ni beau, ni vraiment réussi. Ca sent clairement le futur changement d'orientation pour Al Ewing dans la franchise. The Darkhold : Blade #1 Oh, la douche froide. J'avais été très surpris mais énormément charmé par le déterminisme gore et étouffant du one-shot sur Iron Man, et j'abordais celui sur Blade avec bienveillance. Et ben c'est naze, hein. Daniel Kibblesmith présente là aussi "ce que Blade voit quand il lit le Darkhold", l'illusion d'un monde terrible où tout serait différent le concernant. Mais l'auteur gère mal son épisode, centré sur un monde où Deacon Frost a "réussi" et où cela fait deux ans que le monde est partagé entre vampires et victimes, car tout le monde a été "changé" suite à un sort. Les surhumains ont perdu leurs pouvoirs, et seul Blade rôde encore. Amadeus Cho, narrateur de l'ensemble, petit génie d'un Wilson Fisk terrifiant, explique ainsi qu'il pense que Blade est corrompu par l'entité qui a transformé le monde. Amadeus, vampire, collabore avec les Last Avengers : Pff, que dire ? Pas grand-chose de bien, et l'ensemble ne mérite pas d'en dire grand-chose, au fond. Daniel Kibblesmith ne réussit rien, ici, et les quelques bonnes idées sont étouffées par une narration trop centrée sur la bagarre, bête et méchante. Federico Sabbatini a un style qui ne cadre pas du tout, bien trop léger et "simple" pour une telle histoire. Le graphisme n'est pas adapté, l'ensemble ne fonctionne pas, le scénario est loupé... une catastrophe totale. A éviter, autant que possible. |
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Lesquelles ?
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Batman/Superman : Authority Special #1
Oh la belle surprise ! Je n'attendais pas grand-chose de ce one-shot, faisant suite à l'étonnante et imparfaite mini-série Superman and the Authority. Qui plus est parce que ce numéro est écrit par Phillip Kennedy Johnson, qui me déçoit tellement sur Action Comics. Mais cette quarantaine de page est très réussie ! Batman sollicite ici Superman pour faire face à une menace, et Clark demande l'aide de son Authority, avant un départ pour Warworld. Batman a en effet été contacté par C'est top, oui. Phillip Kennedy Johnson propose un récit maîtrisé, où Superman est moins présent mais où il a de bons dialogues. Les interactions entre Batman et Authority sont bonnes, mais le principal est bien sûr entre Bruce et Midnighter, première rencontre "officielle". Il y a quelques piques sur l'ultra mise en avant de Batman, un discours méta sympathique mais qui s'achève sur une "évidence". Le récit est bon, fluide, dynamique, avec une belle intensité. C'est un peu facile, mais extrêmement efficace, bien que Authority fasse tapisserie. L'ensemble bénéficie cependant d'un graphisme de qualité, avec un Trevor Hairsine professionnel et sobre sur la Terre DC, et un Ben Templesmith inspiré et intéressant sur le monde du Dark Multiverse. Le changement est fort, mais réussi. Une très belle petite surprise ! Dark Knights of Steel #1 Oh, le bon début. Tom Taylor lance sa maxi-série médiévale-fantastique, en imaginant "tout simplement" que le vaisseau kryptonien ne se soit pas écrasé sur Terre au XXe siècle, mais au Moyen-Age, dans un univers DC où les super-héros et super-vilains sont déjà là. Et, surtout, le vaisseau contient C'est cool. Tout ça rappelle férocement 1602, évidemment, avec la présence des super-héros et super-vilains dans un univers médiéval-fantastique. L'originalité n'est donc pas là, d'autant qu'on a déjà vu, de mémoire, un Elseworld avec Kal-El arrivé au Moyen-Age. Mais Tom Taylor réussit encore en se concentrant sur ses points forts, ici la caractérisation et le jeu des placements des personnages connus dans de nouvelles situations. La deuxième partie est un gros plaisir geek, qui me plaît bien, alors que le premier atout demeure fort, dans sa gestion des dialogues, des personnages, de leurs postures et de leurs réactions dans ce nouveau contexte. J'aime particulièrement la relation Bruce/Kal-El, et ce Bruce est plutôt intéressant, que ça soit dans son rôle, son approche, ses Robins ou sa malédiction. J'ai hâte d'en voir plus, je suis pris dans "le jeu" des références, d'autant que Yasmine Putri propose des planches superbes. C'est beau, intense, fluide et très iconique. Les personnages sont très réussis, et l'ambiance générale est léchée et forte. Un bon début, pour un bon plaisir geek. |
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j'ai beaucoup aimé le coté "appel de détresse de nuit".
Son coté service à "son" quartier. Peut-être parce que ça me rappel un peu Heroes for Hire (Epoque Abnett & Lanning). Le début avec les captifs des vampires m'a un peu rappelé Outsider avec le bus détourner puis bruler pour invoquer Sabbac. Même si là en déf, ils sont déjà vampirisé (Mais garde un coté humain). D'ailleurs j'aime beaucoup son assistante. J'ai pas aimé la révélation sur la main gauche de Konshu. J'aime aussi ça psychanalyse. Et j'ai aucune idée de qui le scrute et l'écoute depuis l'immeuble d'en face mais je le sens pas. J'aurais préféré qu'on reste sur les missions de nuit. Certes qui amène peu au personnage mais qui pouvait apporté du drame et du fun selon. |
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Faudra que je tente mais je attends les retours sur plusieurs numéros pour savoir où cela se situe par rapport aux runs de Ellis et Lemire
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J'aime bien ce côté un épisode / une aventure, et la mission nocturne est une bonne chose, oui. A voir si ça ne vire pas au "trop personnel", car ça peut en effet vider le personnage de sa substance actuelle. 2/3 Ellis (look de Mr Knight, un épisode / une aventure, le protecteur froid face à la faune surnaturelle nocturne de New York) et 1/3 Lemire (car Moon Knight est régulièrement en séance psy' pour analyser qui il est / qui il veut être). |
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Mister : The Source of Freedom #6
Pas mal. Brandon Easton arrive à retomber sur ses pattes dans un grand barnum final, qui ne règle pas tout mais donne des solutions, pas forcément convaincantes mais qui existent. C'est donc Shilo Norman, petit-fils de Thaddeus Brown, ici afro-américain ayant vécu en artiste de spectacle doté d'une MotherBox durant la lutte des droits civiques, contre N'vir Free, fille de Scott et Barda, dirigeante du Free Galactic Imperium, enragée contre Shilo qui lui volerait son héritage. Brandon Easton ne revient pas sur le mystère Scott Free, mais explique l'absence : en voulant revenir dans le passé pour empêcher Shilo de briller avec le nom Mister Miracle, N'vir a troublé le continuum espace-temps et C'est pas mal, oui. Les explications sont capillotractées mais "passent" dans le contexte SF, et les liens entre Shilo et N'vir sont pertinents. Shilo est bien construit ici, je tique un peu qu'il réagisse si peu par rapport à ceux qu'il laisse dans le futur, mais l'ensemble fonctionne. Surtout, le récit a une fougue, un souffle, un rythme très intense qui donne une belle dynamique. Fico Ossio tire un peu la langue sur ces bagarres, c'est trop flou parfois, mais son style nerveux participe à l'intensité général. Imparfait mais intense. Une mini-série surprenante, pleine de bonnes idées et d'ambitions. J'en reprendrais bien un peu. |
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Human Target #1
Un début réussi, mais tellement prévisible. Tom King déroule "sa méthode", en reprenant un personnage un peu obscur, pour le lancer sur une maxi-série de douze numéros, avec un graphisme léché (ici un formidable Greg Smallwood, qui propose des planches envoûtantes et une atmosphère prenante) et un jeu sur le style, la narration. Là, on a donc Christopher Chance qui s'allonge pour, apparemment, mourir et resonge aux douze derniers jours. Car, douze jours plus tôt, il remplaçait Lex Luthor qu'un activiste a essayé de tuer. Mais Christopher est L'ensemble va donc être un "whodunit", avec sûrement beaucoup d'exercices de style de Tom King et de superbes images de Greg Smallwood. Super. Sauf que tout ça est assez prévisible, redondant, et "la méthode Tom King" me lasse, même si je trouve souvent qu'il s'en sort bien. Je ne sais pas si j'ai envie de continuer, car tout ça sonne assez "facile" quand même. M'enfin oui, c'est un beau début et c'est très joli. |
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Death of Doctor Strange : Avengers #1
Oh, la très belle surprise ! Les inconnus (pour moi) Alex Paknadel et Ryan Bodenheim proposent un très beau numéro, tie-in à Death of Doctor Strange. Ils se concentrent sur les Avengers, particulièrement Iron Man / Captain America / Thor / Captain Marvel, durablement touchés par leurs défaites violentes face aux Three Mothers dans Death of Doctor Strange #2. Tony est particulièrement crispé par les événements, alors que la barrière magique du Sorcier Suprême est tombée et que plusieurs invasions magiques continuent, notamment parce que les grandes entités fuient devant les Three Mothers. On a ainsi un épisode où Tony est troublé, hanté, alors que les autres gèrent une étonnante invasion de créatures proches du Fléau... et c'est Iron Man, après un passage dans le Nexus des Réalités de Man-Thing, qui comprend que C'est top, purée ! Alex Pakanadel livre un épisode extrêmement maîtrisé, que ça soit dans la narration, la gestion des rebondissements et surtout la caractérisation. Bon, les trois autres Avengers sont un peu survolés, mais Iron Man est vraiment bien écrit. Le fond du récit est d'ailleurs très bien, très fin, avec une émotion mélancolique très bien intégrée. Je suis "sur le cul" devant un aussi bon numéro, en outre bien dessiné par Ryan Bodenheim. Ce dernier propose des planches classiques mais solides, assez dynamiques, et quand même de beaux dessins. Purée, ça fait plaisir un épisode réussi, un bon tie-in, et une très belle surprise émouvante ! Strange Academy Presents The Death of Doctor Strange #1 Oh, très réussi ! Skottie Young poursuit sa très bonne gestion de Strange Academy, avec ici un lien évident suite au décès de Dr Strange. Les étudiants sont renvoyés chez eux, mais la disparition de Stephen provoque une difficulté pour les jumeaux d'Asgard, enfants d'une Enchanteresse qui... avait "offert" son premier-né à un sorcier, en échange d'un artefact magique ! Dr Strange avait sauvé l'enfant, protégé tant que Stephen vivait. Iric est ainsi enlevé, Alvi demande l'aide de sa mère, et tous deux filent dans Weirdworld pour sauver le premier. Un récit réussi, donc, notamment sur la gestion du lien Alvi / Enchanteresse, qui s'explique plus sur son absence durant leur enfance. C'est plus fin qu'on ne peut y penser initialement, c'est fluide, délirant comme Weirdworld peut l'être, et l'ensemble fonctionne bien. Bon, c'est surtout la caractérisation qui fonctionne, et c'est cool. Mike Del Mundo illustre l'ensemble dans son style : je n'aime pas vraiment, mais ça s'adapte bien à l'ambiance de Weirdworld, et c'est solide dans le genre. En parallèle, Skottie Young scénarise des tranches de vie des élèves relocalisés chez eux, et c'est autant touchant que réussi. Niko Henricho illustre avec intensité le segment Dessy dans les Limbes, touchant. Peach Momoko dessine le passage sur Emily et Catbeast, gentil sans plus. Humberto Ramos gère German, tout en espagnol. Alessandro Capuccio illustre la noirceur qui entoure Calvin, dans une planche glaçante. Skottie Young gère entièrement l'humour sur Gus, alors que C.F. Villa offre un moment classique sur Howie et Heidi, qui ne m'avaient pas marqué dans Strange Academy. David Baldeon livre une superbe double-page silencieuse sur Toth, alors que Luciano Vecchio livre un beau d'émotion entre un Mindless-One et Doyle. Enfin, Natacha Bustos a un trait classique sur Zoé, que j'ai envie de découvrir plus. Un épisode dense, bien réussi, d'abord par un beau focus sur les Asgardiens, ensuite par plusieurs planches uniques sur les élèves, où Skottie Young confirme qu'il est bien un scénariste inspiré, efficace et émouvant. Bravo ! Winter Guard #3 Toujours aussi sympa' et efficace. Ryan Cady instaure ici un long moment de tension, alors que la Winter Guard vient demander de l'aide à Dracula et sa Nation Vampire à Tchernobyl... alors que Red Guardian et Yelena les rejoignent, piégés par Dracula. Vlad impose une paix précaire, tandis qu'Alexei révèle avoir jadis été chargé d'enterrer l'Opération Snowblind mais a découvert C'est bien, oui. Ryan Cady maîtrise bien ses personnages et sa narration, avec finalement essentiellement des dialogues bien écrits. Alexei est un peu trop neuneu en idéaliste, l'Opération Snowblind est un secret un peu trop "basique", mais Dracula est formidablement bien écrit en manipulateur absolu. Jan Bazaldua livre des bonnes planches, efficaces et dynamiques. C'est réussi et ça fait bien le job. Une bonne petite surprise. |
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Ryan Bodenheim à bossé chez Image sur une série de Hickman mais je ne suis plus sûr laquelle (Manhattan project?).
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Bon, House of Slaughter est très très moyen... Au dela du cliffhanger ultra prévisible, l univers de SIKTC n est pas assez encré dans le paysage pour justifier un spin-off qui a l air d un story arc de la série mère déguisé en spin off. Et puis sachant que ce n est pas scripté ni dessiné par les créateurs... Sans moi pour la suite
Dernière modification par mrcitrouille ; 04/11/2021 à 00h33. |
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Merci !
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COMIXITY !!! A l'écoute des comics ! ![]() Le PODCATCH !... Du pod et du catch quoi. ![]() Le Bureau des Comics a ouvert ses portes ! |
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