#91
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The Terrifics #7
Jeff Lemire avait trouvé une excellente recette dans les derniers numéros de The Terrifics, et l'absence de son mode de narration (impacté par la réunion ou la division des personnages) m'a un peu gêné dans ce #7. L'idée est excellente, et ça "manque". Cependant, le numéro en lui-même est agréable : l'auteur reprend le style d'Alan Moore pour écrire Tom Strong, même si son Saveen me semble plus fantaisiste (et, c'est bête, mais le Saveen de Moore me semblait au-dessus des Nazis), et ce lancement de saga est efficace. Moins brillant, mais efficace et agréable. Dale Eaglesham s'en sort bien, et son Tom Strong m'a rappelé ses F.F., avec Hickman ; un très bon souvenir. |
#92
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Quant au retcon, il ne me choque en rien : une communauté n'est jamais paradisiaque, même les Amazones, et chaque groupe social a toujours ses secrets, ses ombres. Que des Amazones prient d'autres dieux que leurs patrons/patronnes officiel(le)s ne me choque pas, et nourrit encore l'historique de Themyscira. |
#93
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Avengers #6
Grand combat final des Avengers contre les Célestes agressifs et leurs bêbêtes - et, soyons honnêtes, cela ne tient pas ses promesses. Jason Aaron tente de faire ressentir l'ampleur de la menace par une voix off bien pensée, et son sens des dialogues fonctionne très bien (notamment parce qu'il s'inspire des versions du MCU). Il réussit même à intégrer intelligemment Ghost Rider et à créer, déjà, une forme de camaraderie, de fraternité entre les membres. Et la pirouette finale sur Loki est bien. Mais, franchement, le graphisme ruine beaucoup. Ni McGuinness, ni Medina ne sont mauvais, mais aucun n'est bon. On ne ressent pas le gigantisme d'une partie du groupe, les Célestes se ressemblent, les phases d'action sont brouillonnes, et le scénario lui-même ne réussit pas à se détacher de ce graphisme moyen pour valoriser le passage sur l'Uni-Mind. Décevant, car la saga était pertinente, et les interactions sont bonnes ; mais le graphisme a plongé, et le scénario, bon mais sans plus, n'a pas pu tout sauver. |
#94
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Mr & Mrs X #2
Mais c'est toujours aussi bien, ça ! Dans un épisode très dense et dynamique, Kelly Thompson réussit à ne pas rendre l'implication de Deadpool insupportable (ou commerciale, car l'auteure rappelle les liens avec Rogue et le "rejet" par Gambit), à montrer deux groupes de vilains qui sont évacués après des rebondissements, à fournir une belle et intense scène d'action, à faire interagir avec humour et talent son duo (qui fait un peu office de trio avec Wade), à continuer à bien creuser la relation Rogue/Gambit, et à offrir un final WTF mais qui donne absolument envie de lire la suite. Wahou ! En plus, on retrouve et replonge dans l'aspect spatial des X-Men, avec plaisir et envie. Ce numéro est gourmand, très fun, très drôle (les piques fusent, c'est vraiment efficace et drôle), très bien mené, et très joli. Oscar Bazaldua livre des belles planches, et même des moments magnifiques sur Rogue. C'est un vrai délice pour les fans des X-Men, et du duo. Vite, la suite ! |
#95
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Action Comics #1002
Bendis poursuit Action Comics, dans une orientation axée sur l'enquête policière, le journalisme de Clark Kent. A priori, la série Superman apparaît plus "super-héroïque", là où A.C. se concentrerait plus sur le travail de Clark ; pourquoi pas. L'auteur s'en sort bien, ici, et la lecture est agréable. C'est un peu bavard, parfois, mais ça reste son style, et la découverte des bas-fonds de Metropolis est une bonne idée, en soi. C'est bien, en fait, mais j'ai du mal à pleinement adhérer : il n'y a rien à critiquer objectivement, mais je ne me sens pas "impliqué", ou passionné. Patrick Gleason livre de jolies planches, et le titre vite bien. C'est juste que, au fond, je n'ai pas vraiment envie de lire la suite de ces intrigues ; ce qui est un peu dommage. |
#96
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The Life of Captain Marvel #2
Très bien, ce deuxième numéro. Le premier m'avait beaucoup surpris et touché, car il confrontait Carol à une problématique terrible, très intime et familiale, et j'appréciais particulièrement l'humanisme et l'humanité donnés aux personnages et aux dialogues. Ca sonnait juste, et vrai, et humain - grosso-modo, tout ce qui me semble manquer à Carol depuis que Marvel a voulu la (re)mettre en avant. Cependant, j'avoue que j'avais été déçu par le final du #1, car j'avais peur d'une intrigue mal fagotée. Margaret Stohl ne prouve pas encore le contraire ou ne confirme pas encore, mais ce #2 montre une nouvelle fois sa grande maîtrise des personnages. Elle leur donne une véracité, des accents, des tics de langage qui fonctionnent très bien. Si Marguerite Sauvage n'a pas grand-chose à faire ici, Carlos Pacheco livre une prestation très solide et agréable, renforçant cette humanité qui se dégage de cette petite série. Ce n'est pas franchement ce que j'attendais pour les origines de Carol, mais ça me plaît, et ça me touche. |
#97
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- Daredevil #607 : la série devient donc bimensuelle (jusqu'à la fin du run de Soule et un reboot/relaunch comme le prophétise Bleeding Cool ?) et ce rythme lui convient bien.
Soule se concentre sur l'apparition de Mike Murdock et explique comment ce jumeau fictif s'est incarné. Un souci d'informer le lecteur qui ne saurait pas qui est qui très louable et rare de nos jours. Ce rebondissement entraîne l'intrigue dans une direction captivante, toujours aussi imprévisible. Noto tient la cadence comme on pouvait s'y attendre (il est un des rares à pouvoir assurer une telle charge de travail) et s'approprie le graphisme de la série avec aisance. Quoiqu'il arrive à la série, je ne me serai pas ennuyé avec ce run atypique mais nerveux. - Justice League Dark #2 : un air de famille troublant avec The Magic Order... ... Mais Tynion IV écrit son histoire avec suffisamment de personnalité malgré des éléments communs à la série de Millar & Coipel (qui tue les magiciens ?). La révélation du responsable de ce chaos et l'apparition d'un complice bien flippant, avec l'agenda parallèle de Swamp Thing et la présence en marge de Constantine donnent une matière riche à tout ça. Riche aussi est le dessin de Martinez qui enchaîne les pages somptueuses, capable de soigner les ambiances comme d'ouvrager des compositions très fouillées (à l'intérieur de la Tour de Fate). C'est vraiment un plus indéniable (même si, hélas ! ça a un coût puisque Martinez sera remplacé sur le prochain arc). Excellent tout simplement. (A suivre...) |
#98
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Death of the Inhumans #2
Purée, mais c’est une tuerie, ce truc. Au-delà du jeu de mots (fort approprié, vu le massacre, réel, causé ici chez les Krees, et dans le #1 sur des personnages imposants des Inhumains), je ne peux que louer l’immense qualité de cette mini-série. Brutale, terrible, sèche, intense, violente, pleine d’émotions qui frappent aux tripes, elle installe une atmosphère lourde, mais totalement appropriée. Quelle réussite, pour Donny Cates, même si je regrette, quand même, la mort de tant de personnages. Je n’ai pas vu venir le cliffhanger, et j’ai follement envie de lire la suite de ce jeu de massacres, où personne ne semble pouvoir être épargné. J’ai l’impression d’être revenu à l’époque d’Annihilation, où j’avais l’impression que n’importe qui peut mourir ; j’ai, franchement, peur que les survivants se comptent sur le bout des doigts ! En outre, Ariel Olivetti livre des planches superbes, d’une grande sobriété, et qui soulignent totalement la violence du propos et le désespoir des événements. Impressionnant, car imprévu et d’une très grande qualité. |
#99
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Bon sinon, j'ai lu ça avec curiosité mais pas aimé le #1 et pas plus le #2. Je n'y ai trouvé que le gloubiboulga habituel de ce genre de trucs. Et même pas bien foutu, en plus. Sans aucun intérêt pour moi.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
#100
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- The Life of Captain Marvel #2 : je suis perplexe. Qui est vraiment l'auteur de cette affaire ? Et où veut-il en venir ?
Margaret Stohl donne davantage le sentiment de rédiger une histoire déjà établie que d'écrire vraiment un scénario personnel. C'est très convenu, ça manque terriblement de rythme... Non, vraiment, la piètre impression du #1 n'est pas corrigée. Graphiquement, c'est mieux : Pacheco est vraiment en grande forme (il a aussi trouvé un encreur digne de ce nom) et Marguerite Sauvage aura, je l'espère, dans le futur l'occasion de plus s'exprimer (elle ferait une candidate sérieuse pour dessiner la future ongoing de l'héroïne). La suite est déjà prévisible. Par contre, pour redonner du lustre à Captain Marvel, il va falloir (encore) s'accrocher. Kelly Sue DeConnick, reviens t'occuper de Carol ! - Old Man Hawkeye #8 : un par contre qui a su corriger le tir, c'est l'auteur de cette maxi... Ethan Sacks a commis une erreur avec le précédent épisode en jugeant bon de montrer la fin des héros. Il revient aux basiques de son projet, un western post-apocalyptique, au coeur duquel, ce mois-ci, on assiste à une déchirante mise à mort - mais pas celle à laquelle on s'attendait. Checchetto est stupéfiant : il livre vraiment son meilleur taf et le cadre de l'histoire, son ton désespéré, lui correspondent idéalement. J'ai toujours été fan de son boulot mais là, vraiment, il m'impressionne. Mieux qu'un prequel, une oeuvre à part entière, qui ne pâtit pas de la comparaison avec le Old Man Logan (originel) de Millar. |
#101
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J'admets que Stohl raconte deux choses, et l'une est moins bien traitée que l'autre : le fameux retcon sur l'origine de Carol. Mais tout ce qui concerne la famille de Carol, son rapport au père, son rapport à sa mère, sa culpabilité envers ce frère handicapé... non, ça, c'est beau et fort. Très émouvant. |
#102
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#103
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Prend son West Coast Avengers, tout aussi bon !
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Ni Luna d'ailleurs ! |
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Ah ouai c'est pas Kelly thompson qui était sur Carol. Mais alors sur quoi elle m'a pas plus.(Ah oui Hawkeye, A-force et America, merci comics vine) |
Tags |
2018, août, comics, critiques |
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