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Dernière modification par Fred le mallrat ; 14/03/2023 à 17h57. |
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Il y a la couverture de Captain America 216 avec la torche humaine, puis une page de BD de cet épisode avec la précision en dessous : "Réimpression de Strange Tales 114" puis la couverture de Captain America 217 suivi de l'épisode 217 au complet. Est-ce que l'épisode 216 a été complètement zappé car déjà publié dans une intégrale précédente ou est-ce que c'est un problème d'impression ? |
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Alors, le Captain America 216 réédite bien le Strange Tales 114, avec une splash page inédite (que tu as donc, avec la couverture de l' épisode)
Cet épisode est logiquement zappé de l' intégrale, car Il s' agissait surtout d' une histoire-test, pour voir si le perso pouvait encore plaire et revenir dans les années 60 ... Et quelques mois plus tard, le voici dans Avengers 4 !!
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Forever People Chronicles N° 2 : http://www.buzzcomics.net/showpost.p...99&postcount=8 |
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Ok, merci pour ces précisions.
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C est pareil pour toutes les rééditions
Pareil dans le dernier epic avengers ou ce devait être une reedition de beast |
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En faisant une petite recherche, il semblerait que le Strange Tales 114 soit publié chez nous dans le Marvel Visionaries consacré à Jack Kirby.
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Plus de 10 ans que je n'avais pas relu tout ça. Suite à l'échec éditorial de la série précédente sous le label Marvel Knights où les 3 principaux scénaristes Rieber, Austen et Robert Morales auront été remerciés pour désaccord avec Marvel (1) et profitant de l'effet Disassembled, un cinquième volume de Captain America est lancé fin 2004 (cover date janvier 2005). Ed Brubaker, sur les conseils de Bendis, aura été débauché de chez DC Comics où il venait de s'occuper principalement des séries Batman, Catwoman ou Gotham Central avec quelques séries Vertigo et surtout Wildstorm (Authority, Sleeper). Le scénariste le rappelle dans son introduction à cet omnibus: il est un fan de captain America et surtout du run de Steranko et du personnage de Bucky Barnes. Tout cela se vérifiera. L'ambiance ressemble beaucoup à celle du run de Steranko sombre (couleurs) et inspiré espionnage (2) mais aussi à sa série Wildstorm Sleeper., bien que plus superhéroique que cette dernière. Le Red Skull a un nouveau plan de conquête mondiale impliquant le cube cosmique brisé lors d'un précédent combat lors du run de Mark Waid. Un oligarque russe Alek Lukin a ses propres plans qui vont venir compliquer tout cela avec son arme secrète. Ils veulent tous se venger de notre héros. Cet omnibus couvre la première partie des plans de ces antagonistes jusqu'à la mort de notre héros. Je me souvenais d'une narration décompressée mais j'avais oublié que chaque épisode est quand même rempli d'informations. L'action est trés découpée mais le scénariste livre beaucoup d'information entre autre sur la mythologie du héros. On revient sur les différends Captain America, ses amis, son histoire.. et le reste de la série continuera de donner des indications sur l'histoire du personnage, ses histoires les plus importantes, son castings.. tout en restant naturel, sans surcharger le lecteur ou venir le sortir de l'intrigue principale. On a un run qui permet de faire un beau tour du propriétaire mais sans non plus faire visite du zoo comme Batman Hush ou le Hulk de Loeb. Le #7 centré sur Jack Monroe est assez hallucinant pour cela. Il manque assez peu d'information (Vagabond est absente) sur l'histoire du personnage et le scénariste utilise même le réseau de la série New Invaders pour faire avancer l'intrigue, tout en restant cryptique, vu l'état de Nomad. Il montre sa maitrise de la continuité et se permet même certaines retcons (3) intelligentes qui modernise la série. Le scénariste utilise aussi les forces des dessinateurs qu'il a à sa disposition le réalisme de Epting et Perkins sur l'intrigue principale, le coté légèrement rétro de Lark sur les flashbacks de la seconde guerre mondiale, JP Leon sur la divagation de Nomad, Marcos Martin et Pulido livre un récit plus enjoué sur la seconde guerre mondiale, Weeks fait du superhéros. Je reste un peu réservé sur les dessins "réalistes" de Epting ou Perkins. Je trouve que Epting abuse un peu des visages de 3/4 à moitié dans l'ombre et que les visages que nous donne les deux dessinateurs sont un peu trop tous identiques. Cependant Epting peut livrer des scènes assez bluffantes de réalismes comme celle sir le métro New yorkais ou d'autres scènes d'action. Dans un premier temps, l'intrigue glisse bien, les arcs s'enchainant bien et se répondant avec le one shot sur le 65th Anniversary. Seule le #10 lié à House oF M vient s'intercaler mais il est mis à la fin de cet omnibus. A partir des ties Ins à Civil War, on peut penser que Brubaker a du changer ses plans initiaux. Certaines choses s'accélérant d'un coup. Surtout, on ne voit pas encore que le scénariste ne raconte pas l'histoire de Steve Rogers mais plus celle de Bucky Barnes. Il écrit encore sur Rogers, même si la future absence est aussi une façon de parler de lui mais plus tard dans le run, il aura plus de mal à faire exister le personnage de Steve. Winter Soldier se découvre ici peu à peu et Brubaker crée quasiment ce personnage de Bucky Barnes qui n'aura été qu'un archétype du sidekick jusque là, à part quelques exceptions (Adventures of Captain America de Nicieza/Maguire et un Sentinel of Liberty de Waid me viennent à l'esprit. Il soigne aussi ces personnages en leur donnant à chacun des personnalités différentes qui sont visibles jusque dans des détails du comportement. Cependant, les bémols sont minimes et ce premier acte du run est une véritable réussite. Il aura permit aux USA mais surtout en France à faire venir un lectorat sur la série qui jusque là était bloqué par des préjugés sur le personnage (qui parfois malheureusement persisteront sitôt le scénariste parti). Pourtant il reste bien dans le moule de la série. La seule variante restant l'approche plus Soldat que la série Marvel Knights et l'approche Bendisienne (Secret War/New Avengers) ont déjà porté et qui de toute façon était la sienne en tant qu'ancien fils de militaire. Jusqu'en 2002, Rogers avait refusé de s'engager au SHIELD ou d'être un agent gouvernemental. Depuis il est agent du SHIELD depuis toujours. La dernière chose qui sera gardée de la série Marvel Knights est le costume à la "Cassaday" plus militaire avec la côte de maille dessinée en entier. Il reste un des grands runs chez Marvel des années Quesada et sur le personnage. Il permet surtout un point d'entrée facile pour les nouveaux lecteurs et ceux qui ont des apriori sur le personnage. A titre personnel, j'ai parfois plus de tendresse pour le run de Spencer ou de Remender qui sont plus ouvertement politique mais sur un plan plus objectif, Brubaker reste encore celui qui a remis le personnage à la vue du lectorat et qui en propose une version moderne la plus définitive. Il se permet même de le différencier de la version Ultimate en 2 cases, version alors la plus populaire du personnage. D'autant plus que ce premier volume couvre la période la plus aboutie des cinq qui suivront. A lire absolument!! (1) Je parle de cet échec éditorial ici http://www.buzzcomics.net/showpost.p...&postcount=430 (2) j'en parle plus longuement ici http://www.buzzcomics.net/showpost.p...6&postcount=13 (3) J'ai déjà fait des fiches sur l'utilisation de la continuité dans cette série ici http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=73876 Dernière modification par Fred le mallrat ; 04/04/2023 à 13h41. |
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Je partage ton avis concernant la qualité des histoires contenues dans cet Obmnibus : très facile à suivre pour un nouveau lecteur, dessins au top du top, scénario très sympa avec un final qui envoie du lourd.
La suite est effectivement moins intéressantes, mais cela reste néanmoins du bon comics de super-héros.
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Allez, tout le monde en choeur chante avec moi : "Wolverine est un idiot, c'est Cyclope le plus beau !" |
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Alors moins intéressante.. oui car ca debute fort.. mais dans mes souvenirs ca reste trés bon jusqu'à la fin du volume (sauf reborn) et si le volume suivant est un cran en dessous j en garde un bon souvenir surtout de l episode final qui est un effet miroir du 1 er
Et il faudra que je le relise pour revoir un peu tout ce qui est fait sur la madbomb, le scourge... dman... avec recul. on attendra la sortie des prochains tomes Sinon on disait souvent que Jason Todd et Bucky fonctionnait en paire mais Jason est plus proche de Jack Monroe je trouve... J aimerais bien qu il revienne justement pour ca même si étant parallelement en train de lire (relire puisque j avais lu en VO) le 1er tome de la série en cours.. la famille Captain America est bien grande aujourd hui.. Entre les Buckys, les caps, les autres partenaires, les partenaires des autres cap.. sharon, les invaders, peggy... Je ferais un retour sur le T1 de la série mais on a déjà une famille qui se recrée petit à petit dans ce volume et on a pas encore vu Dman, Rick Jones, Free Spirit, Jet ou Jack Flagg et Jack Monroe... La Batfamily a coté c est petit de chez petit |
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Nouvelle série pour Steve Rogers après des mois sans publications.. Il partage le titre de Captain America avec Sam Wilson qui obtient sa propre série comme à l'époque de Nick Spencer. Le premier épisode du volume est un #0 commun aux deux séries où les deux Captain America combattent Zola. L'action commence directement et ne faiblit pas du numéro remplit de ping pong verbal entre les deux héros. Cet épisode est écrit par les trois scénaristes en place sur les deux séries et finit sur un teasing des menaces à venir dans les deux titres. Ca se lit bien mais si Steve est bien écrit (plus blagueur que d'habitude et que dans la série qui suit), Sam semble un peu trop corporate comme il le sera dans sa série où il est celui qui est en lien avec le gouvernement américain. C'est assez bizarre. Le dessin de Mattia De Iulis est un peu figé de part le coté trés réaliste mais aussi numérique mais spectaculaire avec un Zola plus glaçant que jamais. Il ne correspond à aucune des deux séries. La série s'ouvre ensuite sur un Steve Rogers qui cherche à revenir à une vie sociale. Il revient dans l'appartement qu'occupait sa mère dans le lower east side, reprend des cours de dessins et se lie avec ses voisins, les autres élèves et de vieux amis dont Roger Aubrey (Ex-Destroyer). Il blague même sur le fait de retrouver des connaissances non superhéroiques ou apparentées. Cela reste rigolo car il fut le premier héros à perdre cela au milieu des années 80 et il retrouve cela à un moment où 95% des héros Marvel et DC le perdent. Il découvre des sortes de messages codés qui l'amènent à déjouer une attaque lors de la fête nationale par un nouveau Destroyer. Lors du combat, Steve apprend que son bouclier et son symbole ne lui appartiennent pas. Il ne sait pas que Barnes comprend qu'il est face au complot qu'il a découvert lors de Devil's Reign. Ils vont s'enfoncer dans une conspirations qui date du début du 20ème Siècle entre la Cour des Hibous dans Batman et le trust de 100 Bullets. Ce type de menace est à double tranchant. En effet, quand des ennemis peuvent manipuler sur des décennies sans être vu, il faudra que cette menace tienne sur le long terme. On voit bien que la Cour des Hibous chez Batman est rentrée dans le rand et n'est plus qu'une nuisance pour le héros, ce qui rend le premier récit assez comique. Sur ce tome (et ce qui est sorti en VO), cela tient toujours et reste intriguant. La chute décidera surement de la réussite ou non de l'entreprise. Le casting autour du Captain s'agrandit, ce qui n'est pas pour déplaire. Kelly et Lanzing appuient bien sur l'ouverture et la compassion de Steve Rogers. Il a même des amis socialistes (sans en partager les convictions). Cela a eu moins de retours que le run de Spencer. Tant mieux car la série a souvent été progressiste avec des scénaristes comme Englehart, Gerber, Dematteis ou Spencer reconnus très à gauche ou Waid, Stan Lee, Kirby, Remender qui défendent quand même une ouverture aux autres. A part Steranko, j'ai peu mémoire d'auteurs classés comme conservateur sur le titre depuis 1964. La relation avec Bucky Barnes est au centre du tome. Avec deux personnages qui sont très différends et donc les différences vont s'accentuer au fil du récit. Durant la guerre, leurs différences s'atténuaient face au contexte. Sans cela, cela rend leur amitié complexe et difficile. Cela explique aussi le fait qu'ils ont peu été ensemble depuis le retour de Bucky mais aussi, à mon sens, appuie ma théorie que Barnes ne peut pas être Captain America sur la longueur. Il manque d'une vision sociétale que peuvent avoir des gens aussi différends que Walker, Rogers, Wilson ou Burnside. Le scénario tient bien pour l'instant. Il y a peut être des facilités, y compris dans les envolées de Rogers mais la lecture est agréable et prenante. Carmen Carnero livre déjà des planches convaincantes. L'ensemble de l'équipe créative a une marge de progression certaine. Ce titre a tout pour être un sleeper hit (ou partir en sucette) mais je le conseille. A noter quand même des erreurs de traduction de Laurence Belingard "L'abattement, comment on le ressent en l'autre et en soi, alors qu'on est au service du pouvoir" pour "I know dévastation. How often people visit it on one another.. and themselves.. in the service of power." (Je connais n'est pas répété à chaque phrase et ca c est un choix mais je trouve la phrase assez incompréhensible même en mettant Je connais au départ) Eldricht n'est pas traduit. On a l impression qu'on parle de l'arme du chanteur des Sisters of Mercy alors que c est juste une arme étrange et inquiétante. "Was it God's plan my mother spent her life fullfilling? That I spent my life upholding?" "...Dieu a décidé que ma mère passerait sa vie à contenter et moi à régenter?" Greatest Generation traduit par Génération d'élite quand je cherche il semble que le qualificatif retenu en france soit Génération grandiose Elle ne fait jamais du mutant ou du Spider-man... j'ai l'impression que quelqu'un m'en veut chez Panini car par contre elle est souvent sur des titres avengers ou que j'aime bien. |
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Notre héros va faire le tour de la planète à la James Bond pour lutter contre un complot bien plus important qui vise l'intégrité de deux nations dont les USA. Le coté positif est le graphisme avec un RB Silva dynamique qui sait varier les compositions de planches mais qui ne tient pas les délais et est souvent supplée par des artistes moins doué. Dommage que l'éditorial n'est pas pu commencer la production bien plus tôt avant la publication pour avoir au moins un arc complet du dessinateur. L'intrigue, elle, reste sympathique et se suit agréablement mais elle n'arrive jamais totalement à convaincre. Peut-être déjà car Sam Wilson n'est pas au départ le héros le plus globe-trotteur et international. On croirait aussi lire un patriotisme presque plus proche de Steve Rogers que de ce qu'on sait de Sam Wilson. Enfin, le voir tenir tête à main nue contre certains experts du combat laisse un peu songeur. D'autre part si le complot ne cesse d'évoluer et d'impliquer tout un tas de monde, il reste assez peu visible. Les points sur des trafics humains, l'immigration, le racisme sont eux aussi peu incarnés, je dirais. Il en résulte une lecture plaisante mais qui ne marque pas. Une série sympathique mais assez banale en somme. |
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