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Suicide Squad #5
Quel excellent titre!
Bon, il est clair que la chair à canon continue de se trouver dans les nouvelles recrues (mais toujours au service de l'écriture) mais je commence à me prendre d'affection pour eux surtout que les historiques ne sont pas en reste (et Harley ne fait pas que du Harley 1er degré). Tom Taylor gère merveilleusement temps forts et temps faibles jusqu'à la révélation qui m'a fait dire à vois haute "What The Fuck!!" tant 1) je n'aurais jamais misé sur ce personnage 2) ça ouvre des perspectives appétissantes : manipulation à la poupée russe à venir? substitution? etc... Il va s'en dire que le cliffhanger donne le coup d'envoi d'un jeu du chat et de la souris sur fond de chasse à l'homme (vivement que j'ai Flash Annual #3) avec Batman à venir. Je sens que Bruno Redondo, après avoir fait ses armes sur Injustice & co, va éclater au grand jour.
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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Batman #92
Au-delà de la présentation officielle de Punchline (qui fera que l'épisode va vite douiller surtout avec la Variant Cover que j'ai), James Tynion IV prouve qu'après Detective Comics, il sait toujours aussi bien écrire sur cet univers.
L'impression de voir un épisode du DA The Batman où Bruce lutte à distance contre le Riddler tout en progressant et en dégageant une ambiance oppressante (car Nygma n'est qu'une étape de l'intrigue) jusqu'au cliffhanger qui donne envie d'enchainer sur le #93! En plus, l'auteur continue de créer d'autres personnages assez stylés. Franchement, Joker War va être bonnard!
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Dark Nights : Death Metal #1
Snyder est à DC ce que Hickman est à Marvel. Son run sur Justice League est à DC ce que fut le run d'Hickman sur Avengers chez Marvel. (réorganisation de la Ligue en plusieurs équipes/sections, une intrigue globale sur fond de fin du Multivers, avec les incursions laissant place à la Totalité/Fatalité pour Snyder, un certain nombre de concepts qui touchent/modifient un certain nombre de personnages, de "l'instant blanc" pour Marvel au "spectre de couleur ultraviolet" pour DC de l'autre... Il y a matière à comparaison) Death Metal est donc à DC ce que Secret Wars fut à Marvel. Découpage en chapitres en prime. On a là un DCU totalement remanié, sous forme de carte à la GoT, qui rappelle celle de Marvel durant Secret Wars (avec des Wastelands et autre joyeusetés), et surtout beaucoup de fan service (ou plutôt à ce niveau là, de "geek service"), limite trop en ce qui me concerne, avec des versions totalement ridicules de persos comme ce BaT-Rex... Et un "Batman qui Rit" en lieu et place de Doom comme "maître" de cet univers WTF. Bon, une fois qu'on a dit tout ça, hors comparaison avec ce qui a été fait en face, est-ce fun ou intéressant ? Le problème avec ce genre de saga récente, c'est qu'il y a toujours un coté jeu vidéo hyper prononcé, avec sa liste d'artefacts à trouver/de pouvoirs à acquérir, de zones à explorer, de versions multiples (et souvent fan service) de persos bien connus... Mais autant ça ferait un super jeu, autant ça ne fait pas une bonne histoire. Je retiendrais surtout la double page où Snyder, par l'intermédiaire de Wally West, nous résume la situation du DCU, et essaye, péniblement, de relier un peu tout ça à Doomsday Clock (mais qui apparaît comme quelque chose d'au final peu impactant ou utile). J'aurais aimé que l'on garde plus de mystère sur le statu quo actuel pour la suite, et j'imagine qu'on va aller, comme souvent, vers de la grosse baston entre les héros et les vilains et leurs armés... C'est pour ça que j'ai autant aimé Doomsday Clock, qui pour les 3/4, était un event de dialogues plus que d'action, et c'est rare, trop rare. Pourtant, on est dans la lecture de BD, pas un paddle en main à devoir zigouiller les armées du mal. Bref, sans être mauvais, ce premier numéro est assez bordélique et peine à vraiment dégager une intrigue qui me pousserait à continuer la lecture. Je n'ai jamais, au final, terminé Dark Night Metal, qui tombait dans l'énième affrontement entre héros/vilains, avec pour seul volonté de vouloir vendre de la variant cover/des produits dérivés. C'est dommage, car Snyder, après des premiers numéros mollassons, avait su trouver son rythme de croisière sur Justice League. Il faut voir Death Metal comme la scène de combat finale, bref, en général le moment qui m'endort. Pourtant, en terme d'univers "alternatif", son Last Knight on Earth était autrement plus inspiré, et ce, dès les premières pages. J'ai beaucoup aimé. Et puis bon, rien à faire, mais le Batman qui Rit me laisse totalement froid. Bon, ce n'est qu'un premier numéro, je vais sans doute continuer un peu, mais c'est un début en demi teinte, avec beaucoup trop d'absurdités et d'humour forcé (certains trouveront la blague sur AC/DC génial, je n'en doute pas... Mais pour moi, non, ce n'est pas possible). Bref, un "check it", comme on dit chez nous.
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COMIXITY !!! A l'écoute des comics ! Le PODCATCH !... Du pod et du catch quoi. Le Bureau des Comics a ouvert ses portes ! |
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Je suis assez d'accord avec toi.
Batman Who Laughs, je n'aime pas. Batman : Last Knight on Earth, j'ai aimé. Dark Nights : Death Metal, c'est sympathique mais léger, comme début. Je me souviens de la multitude d'idées dans Dark Nights : Metal, là c'est bien en dessous. Le choix de commencer "après la catastrophe", ça surprend mais ça manque d'explications et, déjà, on sent que ce statu-quo va disparaître. J'aurais aimé en savoir plus sur Diana et Arthur, soumis volontaires. C'est sympathique, j'adhère, mais c'est léger. Dommage. |
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2020 Ironheart #2
Je me suis ennuyé. Vita Ayala et Danny Lore essayent de nourrir leur épisode en montrant l'intelligence artificielle de Riri, NATHALIE, formée sur la psyché de son amie décédée, qui essaye de "ramener" Riri au super-héroïsme, qu'elle abandonne dans la saga Outlawed. Mais c'est long, c'est lent, c'est chiant. L'intrigue avec un jeune génie méchant de Stark est sans intérêt, la corruption de NATHALIE passe à la trappe, et ça se lit difficilement car ça n'a aucun intérêt. Même David Messina n'est pas très bon, ses planches sont correctes mais un peu poussives, parfois. Une mini-série sans intérêt. Au sein d'un event, Iron Man 2020, qui n'aurait jamais dû être plus qu'une série de Dan Slott. Du gâchis. |
#51
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Avengers #33
Histoire de légitimer son histoire, Jason Aaron fait donc de Moon Knight l'adversaire imbattable. Une cohérence difficilement conciliable. Comme quoi il n'y a pas que Marc Spector qui a pété une durite... Le seul intérêt à mes yeux est le fil rouge tenu avec les Vengeurs de la préhistoire (mais que c'est long à germer). Pas beaucoup d'épisodes à sauver depuis le début. Jason Aaron ferait mieux de retourner écrire Southern Bastards...
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The Question : The Deaths of Vic Sage #3
Ca fonctionne super bien ce truc, quand même. Après trois épisodes, je ne sais toujours pas ce que Jeff Lemire veut acter sur Vic Sage et ses multiplies vies, mais je suis passionné. Il est clair maintenant qu'il a été un cowboy, un détective des années 40 et un justicier masqué par la suite, toujours dans cette Hub City corrompue et violente. Mais, toujours, il a affronté un ennemi au visage changeant, constamment désireux de le détruire, lui. Je ne sais pas si Jeff Lemire réussira à justifier ces retours, résurrections qui rappellent beaucoup Hawkman et son ennemi Hath-Set. Mais je suis pris par le mystère, mais aussi par la superbe ambiance du récit, ici superbe de polar à l'ancienne. Evidemment, ça fonctionne parce que Denys Cowan et Bill Sienkiewicz livrent des planches magnifiques, complètement envoûtantes et grisantes. C'est beau, c'est pur, c'est surprenant, c'est mystérieux. Vivement la suite. |
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J'espère qu'il en fera mention, par complétisme.
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Ca depend.. Periode WCA ou la courte série fist Of Konshu.. MK était devenu l avatar de Khonshu .. et allait avec des pouvoirs plus surnaturels avant de revenir à un coté vigilante avec la série des 90's...
Pour moi c est pas inconciliable..
Là.. euh .. oui On a un peu l impression qu on nous dit "oui bon Doomsday Clock ca a eu lieu mais ca a servi a rien".. Comme pour Metal et Last knight tout fait un peu cheap.. et ce combat sans cesse entre perpetua.. Je trouve aussi qu on te plante un peu au milieu de l action et direct tout bouge un peu facilement... ou la difficulté est juste un point d intrigue.. Pas sur de là où il veut aller en liant les crises à perpetua.. ou en tout cas au chaos.. Bon ca se lit.. mais ca fait un peu Kiss (le groupe).. Bien aimé question et même Superman 22 qui pourtant est du Bendis pur jus... Dernière modification par Fred le mallrat ; 18/06/2020 à 17h46. |
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Perso', j'ai l'impression que quand ça a été lancé, Doomsday Clock était "LE" gros événement de DC, et Dark Nights : Metal était en dessous.
Mais Doomsday Clock a eu des retards, a divisé, là où Metal a été un succès surprise et a plu. Depuis, Scott Snyder a les clés du royaume, et il l'assume. Maintenant, même si l'explication n'est pas super, j'apprécie qu'il essaye de donner du sens aux Crises DC. Certes, Perpetua n'est pas loin d'un personnage en carton, et je sens gros que la fin de Metal 2 ne nous renverra que sur une suite, cette fois-ci sur l'Omnivers (on passe de Barbatos au niveau supérieur, Perpetua ; mais Perpetua a des maîtres/créateurs, aussi...). Mais j'attends de voir. Là, je suis déçu par la légèreté de la proposition, le "calme" du numéro. Dark Nights : Metal #1 / #2 / #3, c'était de la grosse folie, ça tapait dans tous les sens, ça balançait du Baby Darkseid, le Conseil des Immortels qui voulait utiliser le cerveau de l'Anti-Monitor pour tirer sur le Rocher d'Eternité. On nous lançait le Multivers Noir, on liait les Blackhawks à Hawkman, etc. J'ai sur-kiffé cette tonne d'idées tarées. Là, il y en a beaucoup moins, et beaucoup moins folles. C'est plus sage. C'est dommage. Mais je suis curieux de la suite. Batman : Last Knight on Earth, j'ai aimé car j'aime les Elseworlds. Je suis faible. |
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Legion Of The Super-Heroes #6
Ca devient gênant de se planter autant que cela sur la thématique et la dynamique du titre...
Brian Bendis ne veut toujours pas explorer/exploiter le côté soap opera classique du titre et préfère rendre un gloubiboulga avec une pseudo-guerre dont les contours sont tellement flous (nan mais les United Planets existaient avant la Legion et ne font rien) : le joli trait de Ryan Sook (enfin pas le plus poussé de sa vie) permet d'éviter de se pencher sur le fond de l'histoire. Quand je pense que la couverture annonce les nouvelles recrues : Superboy (là depuis le début du titre...), Monster Boy qui a droit à 3-4 cases (et il apporte quoi de plus que Chamelon Boy?), un Doctor Fate en fond sur 1 case (whaou!!) et donc le fameux Gold lantern qui s'en sort mais c'est le Deus Ex Machina si cher à Bendis quand il ne sait pas comment conclure ses intrigues (il s’appelait souvent Doctor Strange chez Marvel...). Et pis c'est dingue de si mal écrire Brainiac 5 (au passage aussi maltraité dans Action Comics #1024 pourtant plutôt très bon dans la gestion du cas Conner) : un intellectuel de niveau 12, vraiment? Ce n'est pas que je m'emmerde (quoique) mais c'est vraiment mal branlé. Sinon quid de l'apport de Rose? Vite un (énième) reboot du titre et/ou un autre scénariste!
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Batman #93
Les révélations arrivent. Batman et le Designer échangent sur ce que le Pingouin, le Sphinx, Catwoman et le Joker auraient obtenu, jadis, si le plan du Designer avait été suivi. Catwoman tente de sauver les milliards de Bruce Wayne tandis que Harley Quinn affronte Punchline. Hélas, si Batman découvre que le Designer est Intense et efficace. James Tynion IV ne se force pas mais livre un épisode dynamique, qui surfe sur les éléments bien préparés. Classique et réussi, donc, notamment parce que l'auteur a une bonne connaissance et une bonne gestion de ses personnages. Punchline n'est pas mon perso' favori, mais l'opposition à Harley est bonne, même si le comeback est très, très prévisible. Bon, le Designer a un sort prévisible, je n'ai jamais adhéré à son look mais l'épisode fonctionne bien. Guillerm March illustre les passages sur Batman, efficaces dans son style, tandis que Javier Fernandez gère le reste avec des traits très jolis et adaptés dans l'approche polar. Je reste lassé d'une énième mise en avant du Joker, mais l'histoire est efficace et le numéro me plaît. |
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Justice League Dark #23
Ram V, supervisé par James Tynion IV, finalise sa première saga avec sérieux. La couverture vend un peu trop un Dr Fate un peu mis de côté, car c'est bien John Constantine qui est mis en avant, avec un nouveau "coup" du sorcier britannique. Celui-ci abuse des Parlements de la Vie au moment où ils doivent "rebooter", pour en fait Une bonne saga, donc, même si elle n'a pas l'ampleur de celles de Tynion. Ram V me convainc, cependant, en gérant bien ses personnages, même si les "chouchous" changent. Detective Chimp fait figuration, alors qu'il était moteur chez Tynion. Constantine est prégnant ici, bien que cela risque de ne pas durer. La JLD est entre de bonnes mains, donc, et je suis curieux de la suite, même si voir Ram V "corriger" les destructions provoquées sous Tynion surprend, tant c'est rapide. Kyle Holtz livre de très belles pages, glauques et intenses, même s'il n'a pas pu tenir toute la saga. La réussite est aussi graphique, indubitablement. Une bonne saga de prise en main. Je suis curieux de voir ce que Ram V peut et va faire, seul. |
#60
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Aquaman #60
Bon, ça s'anime. Même si Kelly Sue DeConnick a quelques facilités dans ses rebondissements, il faut avouer qu'ils sont nombreux et rythmés. Ocean Master a certes enlevé sa nièce Andy pour ses projets avec la ville de Dagon, mais Bon, il y a du soap, il y a quelques facilités avec cette Mother Shark bien pratique... mais ça fonctionne, quand même. Le plan d'Ocean Master est évident, mais la montée en puissance est bonne. Les personnages sont plutôt bien écrits, j'aime bien cet Aquaman qui s'inspire de Jason Momoa mais garde beaucoup du super-héros original. Aqualad est bien écrit, aussi, et Dolphin rôde encore, ça me plaît. Miguel Mendonça illustre ça joliment. Son trait est moins souple que celui de Robson Rocha, plus carré et classique, mais c'est efficace et ses personnages sont bien croqués. Une série qui me plaît, toujours. Pas un sommet, loin de la réussite de Dan Abnett, mais très correcte. |
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