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Non, Jonathan Hickman s'en fout des personnages, c'est tout.
Il a un grand plan, et il les utilise pour mettre en branle son grand projet. En piochant tel ou tel parce que ses pouvoirs ou son statut peuvent justifier telle avancée. L'auteur est cohérent : son approche est déshumanisée, ses personnages le sont aussi. Le tout sous couvert de pseudo cool de communauté mutante. |
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Black Widow #7
Pas mal, pas mal. Kelly Thompson diversifie un peu sa série, en montrant Natasha et Yelena qui récupèrent, aident et forment une gamine liée à un étrange trafic, de pouvoirs et d'influence. L'intrigue est très classique, mais comme toujours chez l'autrice, la caractérisation et les dialogues sont excellents et donnent beaucoup de sel à l'ensemble très commun. Elena Casagrande livre en plus une belle prestation, avec de beaux personnages et un vrai dynamisme dans les combats. De loin pas une série révolutionnaire, mais une approche solide de Black Widow, avec une Natasha vraiment finement écrite. Beta-Ray Bill #3 Puissant et intense. Daniel Warren Johnson impressionne autant pour la puissance de ses planches, le fun du bourrin épique qu'il met en place, mais aussi la justesse des instants d'émotion, avec notamment les interactions complexes entre un Bill rongé par sa situation, hanté par sa quête suicidaire, et donc son vaisseau, personnalisé en robot féminin. L'Exécuteur joue bien le rôle du taré drôle et expéditif, alors que Pip reste un peu en retrait. L'ensemble est fort, fun, touchant et prenant. Vivement la suite. Vivement, aussi, que je m'attaque aux autres productions de l'auteur. Heroes Reborn #4 Bouh, c'est puissant et sale, ici. Jason Aaron y va fort avec son Doctor Spectrum, encore plus arrogant que Hal Jordan, encore plus acharné que Guy Gardner, avec un patriotisme acharné et une violence puissante pour gérer les problèmes. L'auteur s'amuse avec les conséquences de la justice cosmique brutale de Spectrum, véritable shérif injuste du cosmos (et qui s'assume ainsi), et lui oppose un Rocket Raccoon proche de Lobo dans l'esprit. Sympa', même si Rocket est un peu "faible" face à Spectrum, et s'il y a une petite incohérence avec une back-up passée sur les Starjammers de ce monde. Ca reste très agréable et fun, même si très bourrin et violent. James Stokoe est un excellent choix pour cet épisode brutal et sec, qui en dit plus sur la fin avec Ca avance, donc, même si la back-up par Ed McGuinness sur la gamine Starbrand n'apporte rien, hormis que ça ne va pas tarder à péter. Ca reste cool, très cool. |
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J en suis plus là. Si ce point n est pas expliqué un jour on est face pour moi à une des plus grosses erreurs incohérence ou foutage de gueule scénaristique du monde du comics
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If Jack Bauer was in a room with Hitler, Stalin, and Nina Meyers, and he had a gun with 2 bullets, he'd shoot Nina twice. |
#395
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Ouais mais te foutre des personnages ou les détester pour moi quand t es scénariste c est du pareil au même quand tu bosses chez un des Big two. Car en Inde ça aurait fait une bien meilleure histoire. La c est juste irrespectueux en fait... Un peu quand il faisait se battre Captain America et Iron Man ensemble alors que c était la fin du monde
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If Jack Bauer was in a room with Hitler, Stalin, and Nina Meyers, and he had a gun with 2 bullets, he'd shoot Nina twice. |
#396
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Heroes Reborn : Magneto and the Mutant Force #1
Bon, il fallait bien que ça arrive : voilà le premier segment très moyen de Heroes Reborn. Steve Orlando propose un épisode très fade, qui multiplie les erreurs de narration et de rythme. C'est long, assez chiant et mal fichu, quand même. On découvre en flashback le Mutant Massacre perpétré par le Squadron Supreme of America, avec des passages obligés comme la mort de Xavier, le handicap de Magneto, la mort de Mystique, la vengeance de Rogue... mais pff. C'est très attendu, prévisible, et surtout long ! Magneto et sa Mutant Force recrute Emma Frost (où ? on ne saura rien de cette prison) parce que Magnus a "entendu" la voix de Xavier. On part pour l'île M puis une plongée télépathique dans l'esprit de Magneto, alors que Hyperion et Zarda attaque. Pff... ça se lit longuement, le final avec Bernard Chang propose des planches très moyennes et convenues, dans un style un peu gras qui n'est pas beau, mais reste efficace ; sans plus. Une occasion manquée de bien traiter les mutants, une utilisation bête et méchante des personnages... beaucoup de facilités, peu de clins d'oeil rigolos, zéro explication. A oublier, très vite. |
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Il le met plus bas que terre, il l'humilie, il l'anéantit, il lui sape toute crédibilité. Hickman ne fait pas ça : il s'en fout "juste" des personnages. Ce n'est pas Bendis avec Iceberg. |
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Encore de nombreux avis qui donne bien envie. Bravo
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Heroes Reborn : Siege Society #1
Pas mal, pas mal, même si je crains que Cody Ziglar n'ait pas bien saisi l'exercice - car, ici, son Squadron Supreme est "héroïque", en tout cas positif, là où la Siege Society de Helmut Zemo, pastiche de la Secret Society, est bien négative. Cela ne rend pas la lecture désagréable, au contraire ! Ca se lit bien, le rythme est fluide, les interactions sont bonnes, avec plusieurs bonnes idées. Cody Ziglar récupère plusieurs personnages secondaires du Squadron Supreme, surtout vus dans la maxi-série de Mark Gruenwald : Blue Eagle, Golden Archer, Arcana... c'est cool. L'idée aussi de faire un pastiche d'une Civil War entre Nighthawk et Hyperion, avec Nighthawk qui se délocalise avec certains en Europe, un peu comme les Outsiders, et c'est assez cool. De même que cette Siege Society, avec Zemo, Black Widow (toujours soviétique), un Cap' soviétique, Hawkeye, un Scott Lang plus brutal, Silver Witch, Sabertooth, tout ça fonctionne bien. Cody Ziglar y va même à fond sur le body-count, et c'est surprenant, avec des dessins corrects et efficaces de Paco Medina. Ca ne révolutionne rien, mais ça fait le job. Après... Après, même si Cody Ziglar glisse des références à Mephisto, il n'empêche que le cahier des charges de Heroes Reborn, avec un Squadron Supreme surpuissant voire invisible et bouffi d'orgueil patriotique américain et brutal, ben ce n'est pas rempli, ici. La lecture est bonne, mais Cody Ziglar tape un peu à côté, à force de vouloir sûrement bien faire. Ce n'est pas un drame, mais ça créé une divergence dans le portrait général. |
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Heroes Reborn : Young Squadron #1
Bien ! Jim Zub, qui ne m'a jamais convaincu jusque-là, livre un bon épisode, autant en lui-même que dans ses liens avec Heroes Reborn. Ici, on découvre le Young Squadron, avec Sam Alexander / Kid Spectrum, Kamala Khan / Girl Power et Miles Morales / Falcon. Sauf que si les deux premiers ont l'aval de Doctor Spectrum et de Zarda, Miles n'a pas celle de Nighthawk, qui refuse son intervention car Miles veut remplacer Sam Wilson, tué par le Bouffon (pas Vert, a priori). Miles le fait quand même, se rapproche des deux autres, ils combattent le Wrecking Crew mais subissent l'attaque d'un On finit avec le trio qui en vient à douter du Squadron Supreme après les mots de l'ennemi et la mise en avant de l'extrême violence des "plus grands héros du monde" (des "vengeurs qui n'ont rien à venger", bien vu). Ils refusent de "donner" Miles à Nighthawk, et veulent finalement être plus que le Young Squadron, de vrais héros pour le monde... des Champions ! C'est cool et bien fait. Jim Zub gère bien les jeunes personnages, l'utilisation de l'ennemi est bonne dans le contexte, avec un soupçon de Joker. La gestion du Squadron comme menace est bien fichue, et le final est mignon et bien réussi. C'est un bon moment, une bonne écriture, avec des dessins corrects de Steven Cummings, sans être vraiment beaux ou réussis. Une oeuvre correcte, qui illustre bien un scénario efficace et qui intègre autant le contexte que le caractère initial des personnages. Un bon one-shot, un de plus ! |
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Moi perso Zub m'avait convaincu et sur Champions et sur les Uncanny Avengers.
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Pour l instant l event marvel le plus sympa depuis jla/avengers Bon les ties ins sont pas terrible a part le magnéto On parlait il ý a un an des mythes américains et là ils en prennent pour leur grade |
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Champions... moi la serie ne m a jamais convaincue
Mon tiens in préfère pour l instant |
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X Men 20 : enfin un numéro qui poursuit=reprend l intrigue de HOX POX. Cool
Heroes Reborn 3 et 4 : fun fun fun. Aaron est plus en forme que sur Avengers. Au top ! |
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Stargirl Spring Break Special #1
J'ai un peu traîné les pieds pour lire ça, notamment parce que je n'aime pas vraiment Todd Nauck mais aussi et parce que si j'aime bien l'idée de Stargirl, j'ai très peu lu sur elle et mon attachement est mince. Et ben c'est cool. En soi, c'est moins un one-shot sur Stargirl que sur le DC qu'aime Geoff Johns, avec la mise en avant de sa création fétiche. Il y a un vent de fraîcheur, de simplicité dans les personnages mais aussi les solutions proposées aux complexes soucis de continuité, qui est très agréable. Stargirl et son beau-père sont amenés à retrouver les membres des 7 Soldiers, après que Pat en ait fait partie avec Star-Spangled-Kid. Geoff Johns trouve une belle pirouette pour justifier la présence des vrais Oliver Queen et Roy Harper dans les années 40, où ils fondent les Soldiers avec les autres, mais aussi la présence au présent de ces mêmes autres C'est simple, c'est sobre, c'est efficace, j'aime. La petite intrigue est générique mais livre un étonnant beau moment d'émotion avec Crimson Avenger, que ça soit celle du présent et Todd Nauck est passable ici, ça se lit même mieux que d'habitude car c'est un peu plus précipité, rushé. Je préfère. On finit avec un prologue au retour de la JSA avec Bryan Hitch, qui montre Franchement, c'est sympa' ! Geoff Johns a ici une simplicité et une fluidité qui sont rafraîchissantes, avec une intrigue pourtant temporelle mais "sobre" et bien référencée. C'est peut-être ici que Geoff Johns a encore un avenir chez DC : des récits "dans leur coin", référencés sur le passé sans être trop lourds, avec une sorte de fraîcheur sur de jeunes super-héros héritiers et souriants. C'est cool. J'espère une suite. |
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