2021 !! Tu critiques ou bien ?

[EsseJi]

Good Asian #1: du polar noir, à Chinatown. On sait quand on rentre dans un bon récit policier que l'intrigue est forte et ciselée, et ce premier épisode rempli cette partie du cahier des charges.
L'ensemble est construit d'un côté sur une part noire de l'histoire contemporaine américaine, concernant ses ressortissants d'origine chinoise, et d'autre part sur un mystère qui s'épaissi, et va surement nous mener plus loin que la piste originelle.
Un épisode double où la longueur est très bien exploitée, un récit où les détails ont leur importance. Pas pour rien que l'œil du détective est présenté un peu comme son super pouvoir.

[EsseJi]

Marjorie Finnegan Temporal Criminal #1: chercher de la finesse serait du temps perdu. Garth Ennis a toujours le même traitement de l'héroïne que celui employé dans The Pro. C'est à dire l'attitude badass avec des blagues graveleuses, un peu trop trouveront certains.
Pour l'instant on ne voit pas trop d'autre finalité qu'une course poursuite entre le gendarme et le voleur... avec des blagues graveleuses.
On peut craindre que Ennis se prennent les pieds dans le piège de l'histoire de voyage dans le temps, où on peut facilement de perdre. A retenir un Sudzuka inspiré dont le style aide au ton léger du récit, une fois de plus un parallèle avec The Pro, il y a cette fausse innocence aux formes rondes qui rappellent le trait d'Amanda Conner à l'époque.
Exactement ce que l'on peut attendre, sans aucune surprise, du développement serait le bien venu, entre deux blagues graveleuses.

[Slobo]

	Citation:			Posté par EsseJi
	Marjorie Finnegan Temporal Criminal #1: chercher de la finesse serait du temps perdu. Garth Ennis a toujours le même traitement de l'héroïne que celui employé dans The Pro. C'est à dire l'attitude badass avec des blagues graveleuses, un peu trop trouveront certains. Pour l'instant on ne voit pas trop d'autre finalité qu'une course poursuite entre le gendarme et le voleur... avec des blagues graveleuses. On peut craindre que Ennis se prennent les pieds dans le piège de l'histoire de voyage dans le temps, où on peut facilement de perdre. A retenir un Sudzuka inspiré dont le style aide au ton léger du récit, une fois de plus un parallèle avec The Pro, il y a cette fausse innocence aux formes rondes qui rappellent le trait d'Amanda Conner à l'époque. Exactement ce que l'on peut attendre, sans aucune surprise, du développement serait le bien venu, entre deux blagues graveleuses.

A une époque de #metoo où les mâles créatifs sont épinglés et mis au placard pour des comportements ou bien des propositions déplacées envers des femmes, il est étonnant que les éditeurs laissent passer du graveleux par un mâle créatif dans une bd où c’est un perso féminin qui parle. Je suis presque surpris que ça ne choque pas autant. Après tout même si c’est pour un publique homme, on pourrait dire qu’il oriente une image de la femme chez ses derniers. Oui, on peut dire que certain l’on déjà et que les autres feront la différence mais bon c’est un peu comme justifier ce que les premier pensent. Surtout qu’on fait bien scénariste des persos noirs par des auteurs noirs, et des persos gays par des gays. Donc je me questionne.

[Slobo]

Ps : ce qui me fait partir sur l'idée d’une nouvelle censure avec des comité mêlant des personnes de minorités diverses et dites «*normal*». Du coup c’est pas très enviable et fait penser aux règles de censure des années 50.
Les auteurs seraient forcer de soumettre leurs scripts à diverses mains avant qu’il soit accepté avec le risque que ça en perdre la saveur, orgininalite ... et ou ça s’arrêterai ?
Je suis même partie dans l’idée que même les criminels auraient leur mots à dire sur comment on les dépeints.
Du coup un soir de black out alors qu’un de ses comité se tient il y a un meurtre et non ce n’est pas le serial killer qui a fait le coup. Ça me donnerait presque envie de l’ecrire

[ollieno]

Bequest (1-3) Aftershock par Tim Seeley et Freddie Williams

Imaginons qu'il y ai un univers parallèle qui ressemble à AD&D, imaginons que l'archi-Evil-Mage a trouvé un moyen de passer dans notre monde, et qu'il pactise avec des suprémaciste blanc pour avoir des arme afin de prendre le pouvoir dans son univers, et qu'il importe une partie du bestiaire de son monde dans le notre pour aider les Factieux...

Ajoutons à cela 4 anti-héros (le nain meurt au début) d'alignement Chaotique good (un barbare, une voleuse, une assassine, un apprenti mage) punis par leurs dieux , qui sont envoyés sur terre pour sauver notre monde de l'archi-mage...

Voila le tableau

Seeley y glisse un message sociétal (comme sur Money Shot) et mène se anti-héros avec bcp d'humour

Moi ca me plait

mais je n'ai toujorus pas compris si c'est une mini en 4, 6 ou autre ^^

[scarletneedle]

Du bonheur encore offert par Tom Taylor!
Et ces interactions entre personnages qui frôlent la perfection (Barbara en support character, c'est loin d'être une rétrogradation tant elle illumine le titre), le tout servi par un Bruno Redondo en feu!

[watchblue]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Du bonheur encore offert par Tom Taylor! Et ces interactions entre personnages qui frôlent la perfection (Barbara en support character, c'est loin d'être une rétrogradation tant elle illumine le titre), le tout servi par un Bruno Redondo en feu!

Mais tellement... Tout est parfait !! Un vrai bonheur que ce titre !!
Et ça montre qu'un bon comics ça peut être quelque chose de simple

Pas de révolution de concept de ressurections de crossover !!

[softverre]

Pas encore lu le titre mais le ton m’évoque le Hawkeye de Fraction/Aja… J’ai bon ?

[EsseJi]

C'est la comparaison que l'on fait à cause du chien, mais pas de nouveau sidekick, ni de costume moins tape à l'œil. Donc elle ne tient pas longtemps.

[Ben Wawe]

Robin #2
Pas mal, sans plus.
Joshua Williamson explique comment Damian peut être encore là après avoir été tué à la fin du #1 :

surprise, personne ne peut mourir sur Lazarus Island... ou presque ! Les participants ont droit à trois morts, et sont morts définitivement après la troisième.

Le gagnant gagne l'immortalité, youhou. Bon, Damian joue encore au p'tit con, on croise quelques participants dont

Hawke qui semble être Connor Hawke de la Ligue des Ombres

ce qui est quand même intéressant.
En dehors de ça... pas grand-chose. Joshua Williamson utilise Ravager pour humaniser Damian, c'est pas mal mais sans que ça soit passionnant. Gleb Melnikov livre un travail correct, sans impressionner.

C'est sympa' ; mais ça reste assez tiède.

Action Comics #1031
Sympa', et surtout très beau, oui.
Phillip Kennedy Johnson prépare intelligemment le départ de Superman vers Warworld, avec ici la gestion de "réfugiés" venus de Warworld, a priori Kryptoniens. Le mystère est entier, Clark (qui se présente comme tel et non pas comme Kal-El, merci Phillip Kennedy Johnson !) gère mal l'événement car il culpabilise encore de l'anéantissement de Kandor par Rogol Zaar (bonne idée), et Kara & Jon sont troublés. On apprend à la fin que

les réfugiés sont bien prisonniers de Warworld mais envoyés par Mongul comme piège pour appâter Clark

ce qui (re)donne du charisme à Mongul.
C'est agréable à lire, donc, et bien construit, même si Future State a bien spoilé le projet du scénariste. Reste que ça se lit bien, et que Daniel Sampere livre des planches superbes, autant dynamiques que magnifiques, et très iconiques.

Zéro surprise, donc, mais une intrigue bien fichue.

Strange Adventures #10
On approche de la fin, et Tom King révèle la vérité... ou pas ?
L'auteur va sûrement encore jouer avec le lecteur et ses attentes avant le final, et je crains qu'il en revienne à "copier" une oeuvre passée. M'enfin, ça se lit très bien, quand même.
Ici, tout l'épisode bénéficie de la voix-off de Mr Terrific qui écrit à Alanna pour révéler ses doutes sur le livre d'Adam Strange et les événements sur Rann et la Terre, notamment trois choses :

1/ le fait que toute la stratégie des Pykkts sur Rann soit "suicidaire" et ait tellement permis à Adam de gagner après avoir été enlevé/torturé 2/ le fait que le plan de Batman ait tellement échoué à Phoenix, ce qui est anormal sans élément annexe 3/ une citation d'Adam dans son livre, qui résonne étrangement.

Pour Michael Holt, la chose est entendue et il l'annonce à Alanna :

Adam a négocié avec les Pykkts pour sauver Rann en leur livrant la Terre, avec Aleea en otage jusque-là.

C'est fort, c'est intriguant, c'est intéressant et ça reste très cohérent. Mitch Gerads et Evan Shaner livrent toujours des planches à tomber, c'est un régal.

J'aime beaucoup. Mais...
Mais je ne peux m'empêcher de penser à un diptyque de Mark Waid sur JLA de Grant Morrison, où Adam Strange invitait la JLA sur Rann et

les livrait à des extraterrestres tyranniques. On pensait alors que Adam avait trahi, pour retrouver sa femme morte, mais en fait Adam avait "tout prévu" et utilisait en fait la JLA pour vaincre les envahisseurs, en comptant sur la réussite des super-héros.

J'ai peur qu'on soit ici face au même twist, car finalement Tom King a déjà "copié" des oeuvres passées (son diptyque Batman/Wonder Woman qui reprenait une approche similaire pour Superman/Diana).

J'espère me tromper, car si ça ferait une bonne histoire, ce serait une bonne histoire de copieur.

Batman/Superman #18
C'est pas mal.
Gene Luen Yang ne perd pas de temps : il va vite, il résout des mystères et en dit plus sur Auteur.io, l'étonnant adversaire des vrais Batman et Superman, qui découvrent un satellite avec plein de vieilles bandes de film qui concernent des mondes parallèles. On y voit d'ailleurs la rencontre entre des versions "originales" de Batman et Superman, qui croisent aussi d'autres versions d'eux-mêmes, comme un Bruce Wayne maniéré élevé par une Martha Wayne survivante et brutale.
C'est sympa', les clins d'oeil sont bons, l'intrigue est enthousiasmante... et ça va vite. Peut-être trop vite, en fait, car les révélations et rebondissements se succèdent brutalement. C'est peut-être l'envie de reprendre le style des serials, d'aller au coeur du truc comme des oeuvres d'époque.
C'est cool et sympa', mais ça reste pour l'instant un exercice de style qui me fait sourire, sans plus. Ivan Reis livre des planches superbes et réussies, ce qui accompagne très bien l'ensemble.

Sympa', mais pour l'instant un peu vain.

Mister Miracle : The Source of Freedom #1
Je n'en attendais rien, mais je suis agréablement surpris, même si tout n'est pas bon.
Brandon Easton reprend ici Shilo Norman, entrevu chez Jack Kirby et surtout mis en avant par Grant Morrison dans Se7en Soldiers. Le perso' change peu en apparence, même si Easton montre plus de l'organisation, de son business et des règles qu'il s'impose et impose pour draguer quelqu'un (avec un contrat de non divulgation des éléments privés).
L'aspect le plus intéressant est ici sur le fait que Shilo ne veuille pas révéler que "Mister Miracle" est afro-américain. Le lien avec Black Lives Matter est évoqué, le sujet est intéressant et apporte une optique intrigante pour un maître de l'évasion. Le final, avec

un enfant méconnu de Scott Free qui vient réclamer le titre

est aussi intéressant.
Dommage, au fond, que le rythme soit un peu lent, avec une narration mal maîtrisée, autant par un Brandon Easton qui gère mal son dynamisme général qu'un Fico Ossio qui propose des planches assez moyennes.

Bons thèmes, bonne surprise, mais l'ensemble reste quand même assez moyen sur ses qualités propres.

[Ben Wawe]

Teen Titans Academy #3
C'est bien fait et agréable, mais dieu que je m'en tape du mystère Red X.
Tim Sheridan gère plutôt bien le crossover avec Suicide Squad, qui vient ici récupérer Bolt, une Speedster handicapée qui "doit" beaucoup à Waller. L'auteur a la politesse de révéler l'origine de Bolt dès maintenant, et livre un épisode fluide, dynamique, avec beaucoup de bons moments.
Quel dommage, en fait, de donner tellement d'importance à Red X, autant comme personnage moteur (c'est lui qui fait rentrer le Suicide Squad et les piège) que comme mystère (mais qui est-il, rolala).
J'avoue que je m'en tamponne complètement, et ça parasite pleinement ma lecture. L'ensemble est fluide et bon, c'est même joli avec Rafa Sandoval, mais pff... le thème central de la série n'est finalement pas la formation des jeunes super-héros (on semble y venir doucement), mais bien "qui est Red X". Et ça, je m'en fous et ça me sort du truc.

A voir comment ça évolue, mais je m'implique de moins en moins.

[Ben Wawe]

The Marvels #2
La bonne impression continue.
Kurt Busiek continue d'utiliser beaucoup de personnages autour du pays fictif Siancong, ainsi que des communautés liées par le monde. C'est malin, et c'est très fluide à la lecture car on sent plusieurs niveaux d'intrigues. On a aussi la présentation de Kevin Schumer, qui s'avère être

neveu du Tinkerer

ce qui est une bien bonne idée pour lancer ce perso' débrouillard et bricoleur sur les artefacts de super-héros. On voit plus aussi de l'étonnante entité cosmique Threadneedle, et on voit encore plus de personnages sympathiques.
Yildiray Cinar livre de jolies planches, un peu sages mais réussies. Le style est classique et fonctionne bien. Ca se rapproche d'un Andrea Di Vito, ce que j'aime beaucoup.

Vivement la suite de ce récit classique dans le très bon sens du terme.

[ollieno]

Saxon's Second-Hand Books # 1 (Mad Robot Comics) par Ash Deadman et Gustaffo Vargas

Londres 1876, la veuve Thompson vient demander l'aide de Don Saxon, le bouquiniste des quartiers populaires.

Saxon est connu dans certains milieu comme pouvant régler les soucis de Fantômes ^^

Il me semble que c'est le premier (?) titre proposé par Mad Robot, et ce n'est pas mauvais, tout est mis en place, le mystère, un fantôme qui revient, appelé par (on ne sait pas encore), ainsi que Donald Saxon et son double ecto-plasmique qui se parlent et mènent l’enquête ensemble, chacun de son coté de la réalité.

Vargas a un bon trait, et de bonnes mises en page, même si son style se rapproche plus des titres INDé Anglais que du Mainstream US.

J'ai tout de même quelques doutes sur l'ordre de certaines pages dans la seconde moitié du comics (l'enchainement des pages ou l'on voit le pont de vue du double ectoplasmique) aucunement grave pour la lecture ou la compréhension, seulement je les aurait placé en vis-a-vis des pages auxquelles elles se rapportent.

[Ben Wawe]

X-Men #20
Jonathan Hickman et Francesco Mobili livrent un épisode "prétexte", dans le sens où tout le numéro ne sert qu'à amener les personnages et le lecteur d'un point A vers un point B, ultra prévisible dès le départ.
C'est fait correctement, mais sans passion, sans fougue ; sans âme.
Ici, Xavier et Magneto chargent Mystique d'aller empêcher ORCHIS de lancer Nimrod en ligne, contre la promesse de ramener enfin Destinée. Il s'avère que Nimrod est basé sur

l'esprit du scientifique tué dans HoX / PoX et que la femme tente de ramener ici.

Sauf que Nimrod sacrifie cet élément pour empêcher la destruction de la base enclenchée par Mystique, qui meurt en revenant et échoue ; youhou.
Oh, et Xavier et Magneto refusent de ramener Destinée et vont voir

Moira-X, cachée en secret.

Bon, ça se lit bien mais vite. Francesco Mobili a un petit air de RB Silva, sans la fougue non plus. N'empêche que c'est ultra prévisible, assez convenu, et même les émotions voulues n'existent pas.
Et ouais, Xavier et Magneto restent des bâtards.

Un épisode "prétexte", pour pouvoir dire plus tard "oui Nimrod est bien revenu, lisez X-Men #20".
Les notes de bas-de-page, c'est rigolo mais un récit qui ne vise qu'à être ça, c'est chiant.

[watchblue]

Je viens de lire le X-Men 20... Je me demande si Hickman est pas un des pires truc qui soit arrivé à Marvel. ..

Il déteste les personnages j ai l impression.