Critiques de 2022

[watchblue]

Sinon je viens de finir devil reign....

Bon le concept est toujours aussi con à mes yeux... Octopus est limité beau gosse...mais au final j ai bien aimé et surtout on a des changements pour pas mal de persos... Ça promet des choses vraiment intéressantes et si Chips Darsky et Jason Aroon se parlent ça peut promettre de grandes choses mais là je pense que je me fais des films ça demanderait une sorte de...comment on appelle ça déjà .. a oui cohésion editoriale

[scarletneedle]

Et donc quel pied!
Malgré la connaissance via les sollicitations suivantes de ce qui allait mettre le feu aux poudres (pas de surprise c'est bien ça), Joshua Williamon délivre un 1er chapitre aux petits oignons faisant la jonction de ses 3 titres actuels à savoir Robin, Batman et Deathstroke Inc. tout réservant surprises et moments poignants avec la dimension famille de tous les côtés.
Joshua Williamson essaie de rendre le tout reader friendly pour ceux qui n'ont pas les titres précédents rappelant juste les grands points, je ne vais pas dire qu'il y arrive surtout pour Deathstroke (le Deathstroke Inc #7 est incontournable).
L'auteur gère bien sa barque, interpelle donc le lecteur assidu : sur le coup, je me dis, c'est quoi ce costume mais c'est pour mieux brouiller les pistes et donner une autre dimension à la guerre qui s'organise. Comme d'habitude, il faut se demander à qui profite (le plus), le crime et le fait de voir des gens se mettre dessus même si ce sont des vilains.
La confrontation Batman/Robin est juste, le 1er brisant un peu plus l'armure mais ce n'est que le début de l'histoire...
Et pis, que c'est bon de n'avoir qu'un seul artiste à savoir Viktor Bogdanovic impérial de bout en bout.

Punaise, il va falloir que je valide mon prochain envoi assez vite pour avoir Batman #122 et sa cohorte de ninjas! Baston!
Dark Crisis est vraiment entre de bonnes mains.

[Slobo]

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	Fantastic Four #42 Jen se sent coupable car, Juge Cosmique, elle a autorisé ce peuple à se cacher des Gardiens, permettant à The Reckoning de revenir par là, discrètement .

Alors ce serait ca la fameuse faute que j’en aurait commis y’a fort longtemps ?

[scarletneedle]

Gaffe on voit le spoiler...
Je ne veux pas le lire.

[Slobo]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Gaffe on voit le spoiler... Je ne veux pas le lire.

c'est corriger, désolé

[scarletneedle]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Ou l'art et la manière de créer artificiellement une situation tendue pour légitimer l'histoire. Pour une série/un univers féministe, je trouve dommage de voir des femmes vouloir se crêper le chignon (façon de parler, hein, c'est une expression ) au lieu justement de discuter et d'aplanir leurs différences (qui pour le coup tiennent sur un bout de papier mais bon). Je ne vois pas en quoi ça va révolutionner Themyscera & co pour le moment (sauf une unification des tribus à venir mais c'est tellement attendu que bof), de même avec la mort (le personnage y a déjà eu droit) surtout que les sollicitations de mai et juin ont déjà indiqué la direction de la franchise. De plus, pas besoin d'être devin que tout ce petit monde s'alliera d'ici la fin après avoir fait la paix ou arrondi les angles (après les avoir rendus pointus pour pas grand-chose). Pire pour une ouverture d'event, ça ne fait que papoter (allez car ce sont des femmes , non me tapez pas, je plaisante) sans la moindre once d'action ou d'épique. Ca n'est même pas reader friendly pour le coup pour le newbie. En plus, le côté patchwork graphique n'aide pas. Chaque artiste séparément est bonne mais leurs styles sont assez différents et ce ne sont pas des scènes dédiées à l'une ou l'autre, il y a parfois des enchainements dans une même scène. Pas une déception mais juste meuh quoi après avoir été annoncé lors du DC Fandome...

C'est lourd mais c'est lourd comme event où ça ne fait que jacter.
Comme redouté après vu la preview du prochain Wonder Woman, les fameuses épreuves n'ont TOUJOURS pas commencé au bout de la 4ème partie (sur 7!!) d'un event plus marketé qu'intéressant.
Pire sur ce numéro, tu sens que Wonder Girl #8 a été effacé des listes DC pour permettre à Joelle Jones d'être à temps au niveau dessin car il y a un paquet de planches qui n'auraient pas dénoté dans ce numéro prologue à l'event vu que ça renvoie à des scènes se passant AVANT!!
Alors oui, c'est bien dessiné, ça explore le lore des Amazones mais pour le souffle épique il faudra repasser surtout quand tu vois déjà vers quoi ça tend.

Dingue de voir que sur les 3 crossovers promis par DC, à savoir War Of Earth-3, Trials Of The Amazons et Shadow War il y en a 1 qui est raté (il est fini donc la sanction est irrévocable à mes yeux façon Denis Brogniart), le 2ème en prend le même chemin (avec un peu de bol les 3 dernières parties vont être d'un autre tonneau) et ouf le 3ème a superbement débuté et j'attends la suite.

[Ben Wawe]

Flashpoint Beyond #0
Efficace.
Geoff Johns et Eduardo Risso n'inventent rien, ici, mais relancent habilement l'univers Flashpoint, en le liant aux événements récents, de Dark Crisis à Doomsday Clock.
Geoff Johns, très discret ces derniers mois chez DC, lance en effet Batman sur une enquête dans le repaire de Rip Hunter, afin de trouver comment "sauver" le Thomas Wayne de Flashpoint. Qu'on a vu dans Justice League Incarnate, où il semble fauché par Darkseid. Le même Thomas Wayne se réveille dans son monde biaisé et cruel, avec des souvenirs de tout, et donc conscient que rien n'est vrai, ici. Il essaye d'y comprendre quelque chose, alors que Harvey Dent lui en veut (car Martha "Joker" Wayne a enlevé les jumeaux Dent, ce qui a poussé l'une des deux enfants à se tuer ; depuis, Harvey emmène partout son fils, et Gilda est folle, exigeant constamment de parler à Thomas). Thomas enlève un Barry Allen "perdu" pour lui donner ses pouvoirs mais

un assassin atlante brise les fioles des produits chimiques avant la chute d'un éclair, ce qui mène à une électrocution totale de Barry. Thomas tue cet assassin, même si tous deux partagent la perte d'un enfant

tandis qu'un étonnant tueur assassine ceux qu'on sait être des super-vilains dans le "vrai monde". Et, pendant ce temps-là, "notre" Batman comprend que les Time Masters l'ont à l'oeil... oh, et un Speedster rôde autour de Thomas, bien sûr.
Rien de neuf, donc, rien de choquant, mais du bon. Geoff Johns s'amuse à reprendre Mime & Marionnette de Doomsday Clock, utilise bien Thomas Wayne en réussissant à donner du "sens", entre les différentes caractérisations, avec notamment celui de Tom King, bien différent. Bon, ça reste quand même lent et posé, l'assassin mystérieux n'intrigue pas tant que ça, et le sort de Barry Allen était couru (héhé) d'avance.
Mais ça se lit bien, déjà car j'aime Flashpoint et je suis content d'y revenir. Mais, aussi, parce qu'Eduardo Risso livre de très belles planches, avec de superbes ambiances sombres et glauques.

Une bonne relance, pour un divertissement sympathique mais qui n'apporte rien de neuf. Ce qui n'est pas gênant pour une reprise anniversaire d'un ancien succès.

Green Lantern #12
Clap de fin (bien que je ne me souvienne pas d'une telle annonce) pour ce volume sympathique et agréable, où Geoffrey Thorne a mis du temps mais a fini par trouver et sa voie, et sa voix pour la narrer.
Le gros barnum cosmique est achevé : John Stewart a vaincu le Gardien de l'Univers renégat, en allant au bout de son Ascension. Il a absorbé la "Godstorm" et se retrouve dans une dimension cosmique où il croise... la Source, oui, sous la forme de

Jack Kirby, ce qui a déjà été vu chez Marvel, mais ça fait quand même plaisir.

La Source explique à John qu'il doit aller de l'avant et accepter son Ascension, tandis que John "range les jouets" sur Oa : la Batterie Centrale est reconstruite / refaite, Hal Jordan retrouve son tout premier anneau, les autres GLs aussi ; certains en ont d'autres, selon leurs inclinaisons. Les Lanterns disparus reviennent comme fantômes émeraudes, alors que le Corps est libre des Gardiens, anéantis, et prêt à agir. Les Lanterns dans les Secteurs Perdus restent là-bas, et John les rejoint pour

former les Emerald Knights.

C'est sympathique. Geoffrey Thorne doit clairement ici ranger les jouets, et il le fait bien. Le procédé cosmique est déjà vu mais fonctionne, et il est plaisant de voir un statu-quo sympathique revenir, car l'ensemble est souriant et "doux". Même la destination finale de John, promis à un retour, m'intéresse, car le perso' est quand même bien écrit par le scénariste ; et c'est hélas assez rare.
Marco Santucci et Tom Raney livrent de belles planches, chacun pour sa situation. Le graphisme est coloré et agréable, et l'ensemble est plaisant à suivre.

Je vais regretter cette série, mais je suis curieux de la suite !

[Ben Wawe]

Wonder Woman #786
Le "meilleur" épisode d'un crossover piteux, en vérité le moins-pire tant ce numéro est basique.
Ici, Becky Cloonan & Michael W. Conrad montrent comment les quatre participantes du tournoi sensé déterminer la future gardienne de Doom's Doorway se lancent, et sont armées. Les Esquecida donnent un arc et des flèches à Yara Flor, les Bana-Mighdall donnent une corde à Donna Troy, Themyscira donne un compas à Philippus et Diana, seule, prend une épée. L'arène s'écroule sur elle-même quand la race "cachée" de Themyscira attaque, tandis que des Amazones sont contrôlées à distance. Les participantes s'entraident dans le sous-sol, en vérité les catacombes, et repoussent une monstre dans Doom's Doorway. Diana, troublée, reste derrière pour bloquer des gravats, alors que les trois autres fuient l'éboulement. Le chaos s'empare des Amazones.
Bon, ça se lit. C'est toujours mieux que les autres piteux numéros du crossover, car les deux auteurs s'en sortent plutôt bien ici. Mais cela reste très prévisible, très simple et même finalement très simpliste. Tout est téléphoné, "trop facile", déjà-vu et usant. Surtout que je tique clairement du choix de l'artefact par Diana, ça ne correspond pas à son discours et à ma vision d'elle.
Graphiquement, Rosi Krämpe et Becky Cloonan se partagent le numéro, dans des styles trop éloignés. Mais chacune livre une belle prestation et de beaux dessins.

Un épisode faible et basique, mais le "meilleur" du crossover. C'est dire.

Superman : Son of Kal-El #10
Très bon !
Tom Taylor enchaîne après le très agréable crossover avec Nightwing, centré déjà sur le sort de Jon, mis à mal dans ses débuts par sa lutte contre Gamorra et Bendix. Ici, Lex Luthor tient une conférence de presse pour le décrédibiliser, alors que Jon enchaîne les bonnes actions, même s'il est "mal vu", car beaucoup pensent qu'il a tué un super-héros de Gamorra. Mais Lois Lane vient interpeller Lex, sort un lasso doré et exige qu'il le tienne, pour parler librement. Lex part, Jon vient protéger sa mère d'une brute, et tous deux rentrent chez eux. Jon révèle à Lois sa sexualité et son lien avec Jay, ce qui mène à une scène tendre d'acceptation. Lois révèle que

ce n'était en rien "le" Lasso de Vérité, mais "juste" un lasso teint en or.

Batman arrive pour indiquer que les Kent, Lois et Jon sont en danger, et les exfiltre, en refusant que Jay vienne. Et pour cause :

Batman "sait" qui est Jay, et s'en méfie...

Très bon, oui. Tom Taylor ne fait pas réellement avancer sa saga sur Bendix et Gamorra, il utilise "juste" Lex Luthor et le fait bien. Son Jon miné est touchant, le show Lois Lane est très cool et très bien fait. Les petites apparitions de Barbara et Dick sont agréables, le coming-out est bien fait (mais un peu rapide, même si cela s'explique par l'absence de "suspense" sur la réaction de Lois). Le final demeure prévisible, c'est une recette classique mais efficace.
La lecture donne le sourire, la série est sympathique et joyeuse, avec une bonhomie générale agréable. Cian Tormey prend la suite de John Timms, avec un style plus "cadré" que j'apprécie. Ca ne révolutionne rien, mais ça fait le job.

Un vrai plaisir à retrouver régulièrement, c'est cool et réjouissant !

[captain Kimchi]

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	Flashpoint Beyond #0 Efficace. Geoff Johns et Eduardo Risso n'inventent rien, ici, mais relancent habilement l'univers Flashpoint, en le liant aux événements récents, de Dark Crisis à Doomsday Clock. Geoff Johns, très discret ces derniers mois chez DC, lance en effet Batman sur une enquête dans le repaire de Rip Hunter, afin de trouver comment "sauver" le Thomas Wayne de Flashpoint. Qu'on a vu dans Justice League Incarnate, où il semble fauché par Darkseid. Le même Thomas Wayne se réveille dans son monde biaisé et cruel, avec des souvenirs de tout, et donc conscient que rien n'est vrai, ici. Il essaye d'y comprendre quelque chose, alors que Harvey Dent lui en veut (car Martha "Joker" Wayne a enlevé les jumeaux Dent, ce qui a poussé l'une des deux enfants à se tuer ; depuis, Harvey emmène partout son fils, et Gilda est folle, exigeant constamment de parler à Thomas). Thomas enlève un Barry Allen "perdu" pour lui donner ses pouvoirs mais un assassin atlante brise les fioles des produits chimiques avant la chute d'un éclair, ce qui mène à une électrocution totale de Barry. Thomas tue cet assassin, même si tous deux partagent la perte d'un enfant tandis qu'un étonnant tueur assassine ceux qu'on sait être des super-vilains dans le "vrai monde". Et, pendant ce temps-là, "notre" Batman comprend que les Time Masters l'ont à l'oeil... oh, et un Speedster rôde autour de Thomas, bien sûr. Rien de neuf, donc, rien de choquant, mais du bon. Geoff Johns s'amuse à reprendre Mime & Marionnette de Doomsday Clock, utilise bien Thomas Wayne en réussissant à donner du "sens", entre les différentes caractérisations, avec notamment celui de Tom King, bien différent. Bon, ça reste quand même lent et posé, l'assassin mystérieux n'intrigue pas tant que ça, et le sort de Barry Allen était couru (héhé) d'avance. Mais ça se lit bien, déjà car j'aime Flashpoint et je suis content d'y revenir. Mais, aussi, parce qu'Eduardo Risso livre de très belles planches, avec de superbes ambiances sombres et glauques. Une bonne relance, pour un divertissement sympathique mais qui n'apporte rien de neuf. Ce qui n'est pas gênant pour une reprise anniversaire d'un ancien succès.

Un numéro que j'ai également apprécié lire tellement Geoff JOHNS me manque chez DC.
Je suis du même avis que plus haut.
C'est écrit intelligemment avec une réappropriation de cet univers par son créateur lui même.
J'ai hâte de lire la suite.

[mrcitrouille]

J ai vraiment aimé le flashpoint et j attend la suite même si le fait que John's ne soit pas seul aux commandes me refroidi.

[Ben Wawe]

On peut se dire qu'il a laissé des indications sur les grandes lignes.

[mrcitrouille]

Je viens de m arrêter dans ma lecture d Eternal. J'en ai pas pu finir. Graphiquement c est pas possible. Je ne comprends même pas que quelqu un chez Marvel se soit dit qu un tel fill in après Ribic était acceptable. A une époque ça n aurait même pas été acceptable dans MCP..

[EsseJi]

Dark Ages #6: un goût de peu. A peine créé, on tourne la page de cet univers, et c'est bien dommage qu'il ne puisse pas avoir de traitement à la DCeased, ou alors sans Taylor car devenu exclusif chez le Distingué Concurrent.

Même si certains passages ou chapitres étaient plus long que d'autres, on échappe là de justesse à une conclusion précipité. Le vilain tombe vite mais si on vous dit que c'était le plan, on y croit surtout avec l'assemblage de pouvoirs face à la menace.
Une dernière page qui se termine sur un plan cocorico, et on la tourne définitivement, sauf si Marvel veut l'exploiter dans Taylor.

[EsseJi]

Wolverine Patch #1: comme un déjà vu. Il y a ce truc étrange dans le récit de Hama qui nous ramène à Madripoor, on le connait dans sa majorité. En effet, mis à part quelques ajouts, cette histoire est la même que celle qui a été racontée il y a 30 ans, avec les petits singes torturés et le chef mafieux avec sa tarentule tatouée sur sa tête. Alors faudra voir sur la suite, notamment avec les nouveaux ennemis qui ont tout de futurs alliés, mais pour l'instant en voulant nous emmener dans la nostalgie on se retrouve à lire une histoire déjà écrite.
Cela dit Di Vito rend un travail propre, c'est plaisant de retrouver le griffu dans ce rôle de Patch et dans le contexte de Madripoor, mais il en faudra plus pour la suite.

[EsseJi]

Newburn #5: in your face les séries VOD. Une nouvelle fois, Zdarsky donne une leçon de storytelling. En 18 pages, le scénariste plante le décor, le développe, rajoute une couche dans la mythologie du personnage, et donne sa conclusion. Tout ça en rendant le lecteur impliqué dans les mésaventures du personnage principal. On se préoccupe de lui, son aura mystérieuse enrobe le tout, et le récit est d'autant plus prenant.
Mais que c'est bon de voir que le genre single peut encore être un véritable épisode.
Ensuite on passe à la nouvelle back-up, qui semble être un peu plus compréhensible que la précédente en trois parties, et ça termine bien la lecture.