Que lisez vous en ce moment? (part II)

[aegnor]

	Citation:			Posté par SJ
	Ah tiens dommage que l'on retienne plus Ryan que Hall. Je trouve que tous les deux ont rendu un travail plus qu'honorable. A noter que lors de sa publication en vf il manque un chapitre, Captain America #314 qui se situe entre les numéros 6 et 7. Enfin l'utilisation de ces JLA-like est plus que croustillante, elle n'est pas très loin de la vision que Morrison a donné sur les originaux des années plus tard.

Hop, lu le captain america 314 et c'est vrai qu'il répond bien à quelques questions, notamment l'enrôlement par "batman" des ses ex ennemis.
Captain america lui aussi se pose pas mal de question, Nighthawk lui permet de ne pas avoir de dilemmes, même si on le voit passer par pas mal de sentiments.

Je vais tacher de mettre la main sur Death of a Universe pour boucler la saga!!!!

[ForceNez]

Je viens de lire épuisé de Joe Matt et je me suis vraiment bien éclaté durant la lecture.

Je crois que mon budget comics va de plus en plus se diriger vers de l'indépendant.

[John Keats]

et personne ne peut t'en vouloir pour ça.

[Ben Wawe]

	Citation:			Posté par aegnor
	Hop, lu le captain america 314 et c'est vrai qu'il répond bien à quelques questions, notamment l'enrôlement par "batman" des ses ex ennemis. Captain america lui aussi se pose pas mal de question, Nighthawk lui permet de ne pas avoir de dilemmes, même si on le voit passer par pas mal de sentiments. Je vais tacher de mettre la main sur Death of a Universe pour boucler la saga!!!!

Il est bien inférieur à la maxi-série en douze épisodes et ne vise que les lecteurs appréciant les personnages et leur univers.

[godzilla94]

Enfin trouvé la vie de Captain Marvel en Semic privilège. Et je redécouvre le Marvel de Jim Starlin tant il y avait du caviardage dans les Strange d'époque (une habitude)
Du bonheur.

[FredGri]

Sinon, dans la lecture des Squadron Supreme, le Captain America 314 se lit ou ?

[PSYCHO PIRATE]

	Citation:			Posté par fredgri
	Sinon, dans la lecture des Squadron Supreme, le Captain America 314 se lit ou ?

Après le n° 6

[thanoslefou]

	Citation:			Posté par godzilla94
	Enfin trouvé la vie de Captain Marvel en Semic privilège. Et je redécouvre le Marvel de Jim Starlin tant il y avait du caviardage dans les Strange d'époque (une habitude) Du bonheur.

Rhhhaaa qu'est-ce que c'était bien ça

[Drix]

	Citation:			Posté par Oloreen
	C est clair qu une histoire évitant à ce point le manichéisme était rare. Pour ma part, j etais sans conteste du coté de Batman; pardon Nighthawk... Sinon, oui, Atom j y avais pensé, mais pour le coup, c est vraiment éloigné du perso principal.

Tiens donc, moi ça a toujours été Hypérion!

Je pouvais pas l'encadrer Nighthawk!

[Ben Wawe]

Ce qui est bien, c'est que Gruenwald n'a pas pris position : il a montré les forces et faiblesses des thèses des deux côtés, notamment l'envie de bien faire d'Hyperion mais les violations de liberté que ça entraîne et l'obligation de Nighthawk de concilier ses valeurs et sa volonté de réussir à vaincre Hyperion.

[Oloreen]

Tout à fait.
D ailleur, on a souvent comparé Kingdom Come à Twilight of Super Heroes, malgré le peu de ressemblence des scripts. Par contre, je vois beaucoup plus de points communs avec Scadron Supreme!

[John Keats]

si quelqu'un pouvait me donner son avis sur les deux premiers Warlord of Mars, j'en serais ravi. je ne sais trop quoi en penser moi même.

[john_constantine]

	Citation:			Posté par Halnawulf
	Il est frais mon Goncourt! Bien que resté sur une impression mitigée faite d'une lecture intéressante de "Extension du domaine de la lutte" et de médiatisation agaçante de Houellebecq, et parce qu'il n'y a pas que les "p'tits Mickeys" dans la vie, je me suis laissé affecter par l'effet Goncourt et ai acheté et lu aux 3/4 dans la foulée ferroviaire le dernier roman de Michel HOUELLEBECQ. Toujours sensible aux caricatures et idées prédigérées véhiculées par les médias, j'en était resté à l'image d'un semi-clochard, acariâtre, misanthrope et un brin pervers qui faisait les belles heures d'une intelligentsia parisienne snobinarde avide de récits égocentriques étirant l'ennui de la vie sur 300 pages. Des heures de train à tuer m'ont plongé dans "LA CARTE ET LE TERRITOIRE" pour 275 premières pages à rire tout haut, soupirer, lever le sourcil et mouiller le coin de l'œil. Convoquant dans son théâtre de guignols Frédéric Beigbeder, Jean-Pierre Pernaut, Julien Lepers, Joe Dassin, Patrick Le Lay ou encore lui-même, Michel Houellebecq nous entraine dans une histoire drôle et cynique sur le mariage de l'industrie et de l'art qui lui permet de distribuer à l'envie les piques acerbes dont il a le secret pour le plus grand bonheur de ses admirateurs. La qualité du roman va heureusement bien au delà de cet aspect roublard et de cette complicité de tireurs de sonnettes. Les pirouettes provocatrices de Houellebecq ne cachent plus son propos tragique, ironique et romantique sur la difficulté de vivre, de créer et d'aimer, déchiré entre l'art et le le travail, l''intime et la société sur fond de temps qui passe... bref, le roman nous parle de la vie. La vie de Jed Martin, artiste peintre et photographe qui a décidé de peindre le portrait de Houellebecq permet l'auto-dérision sur le personnage et la vie romancée de l'auteur. Cette mise en abime est l'occasion de le rendre humain, fragile et usé, condamné à attendre dans l'angoisse et l'impuissance qu'un nouveau roman veille bien le convoquer à son clavier pour le sortir de sa médiocrité et de sa précarité financière. La complicité de l'art et de l'industrie, les considérations sur l'architecture fonctionnelle fascisante, les peintres préraphaélites, le Bauhaus et la vocation touristique de la France donnent une densité au livre et interrogent le lecteur sur ce qu'il lit, sur l'objet qu'il tient, sur le processus qui a conduit à son écriture, sur l'intention de l'artiste et sur le rôle qu'il fait jouer à son lecteur. Dés lors, inclure des articles de Wikipédia dans un roman qui mêle l'art et l'industrie pourrait même être perçu comme un argument à charge. Au delà d'une histoire d'amour convenue et d'une satyre simpliste, Michel Houellebecq navigue du pathétique au sympathique sur une mer intime houleuse en quête de rivages plus paisibles qui pourraient être ce roman salué par les critiques et apprécié des lecteurs. Il ne me reste qu'à en terminer avec l'intrigue policière que m'a spoilé Libé pour reprendre mon souffle après cette immersion Goncouresque dans le roman français contemporain.

Je fais faire plus bref puisque je n'ai que rarement le sens de l'emphase, j'ai donc lu cela cette après-midi, tout d'abord en guise de préambule un bref mot sur mon rapport à H. Je l'ai découvert lors d'une interview passionnante sur arte il y a une dizaine d'années de cela. Mais je n'ai jamais rien lu de lui, puisque littérairement ce n'est pas ma tasse de thé (et que c'est par cela que je juge un roman, sur "ce qui est le fond est la forme" ou vice-versa pour reprendre un mot de Valery -ce qui ne m'arrive jamais de faire des citations d'ailleurs-), mais donc cet été, je me suis laissé tenté, je ne sais pourquoi. Et force est d'admettre que "Extension..." possède une critique sociale des années 90 très touchantes, et possède quelques pages brillantes. J'ai suite à cette bonne impression enchaîné sur Plateforme qui est un sacré immondice, manquant de maîtrise et de travail. Un bel étron littéraire taillé pour le pamphlet et rien d'autre.
J'ai donc abandonné l'affaire comme on oublierait de payer une prostitué qui pourtant annonçait de bons présages. Mais alors que j'aurais du travailler sur mes recherches cette après-midi, j'ai vu que le dernier ouvrage avait été rentré, et ayant lu l'Enard d'un oeil distrait -et c'était pas mauvais-, et le Despentes -quelques pages bien torturantes-, je me suis relaissé séduire, comme si c'était une journée promotion pour ma mauvaise réputation.

Et c'est assez bon, l'histoire est touchante (bien qu'inintéressante dans sa troisième partie), la mise en scène de personnages "célèbres" apporte quelques sourires. Mais surtout quelques pages sont incroyables, le chapitre sur les fameuses cartes Michelin est brillant. On sent une forte influence semi-didactique derrière l'ouvrage qui ne me plaît guère, et surtout un travail balzacien, et force est de constater que ça sent bien "le meuble et non la fiche" (une autre d'un autre).
On touche une certaine sagesse, une élégance de la nostalgie.

[FredGri]

Je comprend plus, c'est dessiné par qui ? Paul Ryan ? Quietly ? :-)))))

[John Keats]

ce qui est génial quand on lit aussi vite que ça c'est qu'on peut se permettre tout et n'importe quoi. moi par exemple je ne peux pas. donc je fustige sans savoir. je mérite mon titre de médiocre je crois.