#196
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Trop facile d'un coup, je trouve. |
#197
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Avengers #44
Je ne peux pas dire que l'épisode est mauvais : il se lit bien, le cheminement pour justifier que le Phénix soit désormais chez Mais, pff... que c'est long, pour arriver à ça. Que c'est lourd aussi, tous ces combats remplis de flammes. Ca se lit, Jason Aaron est plutôt bon ici, mais ça vient après des épisodes un peu trop concentrés sur le remplissage. Et Javi Garron réussit beaucoup de personnages, mais pas tous - son Iron Man est notamment très raté. Un épisode bon, mais une saga loupée. |
#198
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Batman : The Detective #1
Solide. Tom Taylor ne réinvente pas l'eau tiède ici, mais il livre un bon récit de l'über-Batman tel que défini par Grant Morrison jadis - on ne la lui fait pas, quoi. Mais le scénariste rajoute sa patte, certes moins présente vu l'ampleur du personnage et des tics auxquels il s'attaque. Lui qui brille si souvent par ses dialogues et sa caractérisation se perd un peu dans la voix-off "bien sûr" lourde d'un Bruce Wayne usé et aigri par les épreuves, crispé par une attaque terroriste qui revendique sa "paternité". Mais Tom Taylor s'en sort bien avec Knight (ex-Squire) et sa nouvelle Squire, avec des répliques fraîches et sympathiques. L'humour est à froid, la tendresse pour les personnages est plus rude et sèche dans l'approche, mais l'auteur continue d'aimer ce et ceux qu'il écrit - et ça se sent, et c'est bien. Avec en outre un titre, The Detective, a priori assumé par une enquête, ce qui devient rafraîchissant pour Batman, c'est un bon début. Notamment idéalement illustré par Andy Kubert, pourrait-on dire né pour dessiner un tel Batman. Le redesign, le look "européen", notamment, est très inspiré, avec une ambiance forte. Pas révolutionnaire, mais solide. Très. |
#199
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Superman #30
Pas mal... pas mal. Mais juste pas mal. Phillip Kennedy Johnson m'a impressionné et épaté dans ses trois numéros Future State, mais m'a déçu ou en tout cas refroidi sur son diptyque de lancement entre Superman et Action Comics. Ce #30 doit enchaîner... et il enchaîne, oui. Mais mollement. Je commence à être (déjà) un peu "lassé" par le discours (très) lourd de Phillip Kennedy Johnson sur Clark qui se prépare à passer la main à Jon. Il n'a cessé de l'évoquer dans son diptyque, il y revient encore ici... ouais, ça commence à devenir chiant, pour moi. Bon, le scénariste envoie ensuite le père et le fils sur une planète inconnue, avec une sombre intrigue sur un piège et une infection. Bon, ce n'est pas fou mais ça fait le job. Comme Scott Godlewski, qui propose un travail solide, avec une approche fluide et des dessins dynamiques, jolis. Mais sans que ça soit "fou" non plus, ou vraiment prenant. Quelques bonnes intentions, mais beaucoup de lourdeurs. La déception grandit. |
#200
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Batman : Urban Legends #2
Chip Zdarsky poursuit sa saga dure et brutale, où un Red Hood acculé par des souvenirs douloureux (avec sa mère droguée, et ici le cas d'un gamin paumé, entre une mère droguée et un père criminel et absent) s'est abandonné au pire en Cecil Castellucci et Marguerite Sauvage mettent en avant Barbara Gordon, qui utilise ses talents d'Oracle pour combattre une super-vilaine. Pas mal, mais long. L'autrice a une bonne idée d'utiliser Oracle "en mouvement", avec une gestion à distance et dynamique de la Batfamily et un "costume civil" pour être en lien avec l'informatique. L'idée est bonne, mais... c'est quand même long, et ça va lentement. C'est un peu lourd, d'autant que si Sauvage a un style dont l'étrangeté fonctionne bien au début, l'ensemble devient un peu usant à la longue. Ca aurait mérité plusieurs pages de moins. Brandon Thomas et Max Dunbar poursuivent la saga sur les Outsiders, avec notamment Katana qui révèle que Enfin, Matthew Rosenberg alterne le chaud et le froid avec Grifter. Autant le début et les passages avec Lucius Fox sont bons, avec de vrais bons efforts pour justifier l'emploi de Cole par Lucius et la fidélité du premier envers le second, autant les phases d'action sont longues... et chiantes. Le combat contre Red Hood est notamment ridicule. Ryan Benjamin a un style nerveux qui fonctionne, même si les faiblesses sont criantes. Un #2 qui déçoit, clairement. Avec un récit principal intéressant mais lourd, sombre, et des suppléments qui ne me convainquent pas. Je ne suis pas sûr de poursuivre longtemps.
Après, l'über-Batman est aussi un dérivé du Batman de Miller. Il y a clairement un écho avec DKR et DKSA. |
#201
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Purée, The Joker #2 est fort.
Tynion multiplie les "chocs" et annonces ( Un quasi-indispensable, autant pour l'évolution du Batverse que pour la qualité du titre. |
#202
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Wonder Woman #771
La première bonne impression se confirme. Becky Cloonan et Michael W. Conrad me plaisent beaucoup dans leur proposition d'une Diana amnésique, perdue au Valhalla, et qui enquête sur des phénomènes étranges. L'épisode est dense, généreux, avec de bonnes interactions locales, avec un Thor beubeu, un Odin troublant, l'écureuil sympathique (quoique...) et quelques références bien vues à la mythologie nordique (le serpent, l'aigle). C'est bien, c'est fluide, le mystère avec les apparitions à chaque "mort" de Diana (quelqu'un, qu'elle ne voit pas bien, l'appelle pour qu'elle se reprenne) sont bonnes, et la rencontre surprenante avec Travis Moore propose en outre de très belles planches, pour une reprise vraiment intéressante et fluide. Quel plaisir de lire du bon Wonder Woman. Bon, la back-up sur la jeunesse est sympathique, mais c'est du déjà-vu et Diana - Princesse des Amazones chez Urban Kids est bien mieux dessus. |
#203
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Daredevil #29
Efficace. Chip Zdarsky poursuit son chemin, bien tracé, en servant habilement chaque partie de ses intrigues. Elektra continue de jouer à Daredevil en formant une gamine qu'elle a sauvée durant King in Black, mais gêne suffisamment la nouvelle Caïd pour qu'elle tombe dans le piège du Rien de révolutionnaire en soi, mais des moments maîtrisés, un bon sens du cliffhanger et le plaisir de voir plusieurs intrigues se développer. Avec, surtout, un Marco Checchetto aux planches superbes et au trait autant beau que poétique. Définitivement pas un run qui "révolutionne" Daredevil, mais une habile utilisation des standards et forces de la franchise. |
#204
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Fantastic Four #30
Quel plaisir de lire enfin de bons épisodes Fantastic Four, notamment par un Dan Slott qui, depuis plusieurs numéros, a trouvé une voie à suivre. Il utilise ici le contexte King in Black pour avancer sur les caractérisations et "régler des comptes" entre les personnages. Des vérités dures ou sentiments crus sont littéralement balancés par Ben, Johnny et Val contrôlés par Knull, et Reed, Sue et Franklin en prennent plein la tronche. Slott n'oublie cependant pas qui ils sont, et cela n'est pas irrémédiable - mais ça marque, et ça fait réfléchir. Surtout, le scénariste gère toujours et toujours aussi bien la famille étendue qu'il a créée : Sky, Alicia, les enfants adoptés, Wesley... tout ça fonctionne, et fonctionne extrêmement bien en lien avec les Fantastiques initiaux. Ze Carlos propose de jolies planches, très fluides et jolies. Le style est beau, la narration est efficace. Je le redis : j'ai été déçu de Slott longtemps, avec ce sentiment qu'il pouvait bien faire mais tapait souvent à côté. Heureusement, depuis grosso-modo le #25, c'est un régal... pourvu que ça dure ! |
#205
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Guardians of the Galaxy #13
Début solide. Al Ewing lance correctement cette "nouvelle orientation", avec des Gardiens plus super-héros qu'avant. J'ai bien l'impression, et j'admets que les vestes/insignes abondent dans ce sens, que Ewing veut vraiment revenir à l'orientation initiale de Abnett & Lanning, et abandonner l'approche de Bendis, qui se collait beaucoup aux films. C'est une bonne chose, car ça diversifie après une longue période et ça fonctionne assez. On a ici deux menaces, une sur Hala et une sur un monde nouveau, avec J'aime beaucoup le Nova d'Ewing, le mystère sur le "nouveau Quill" est bon, les interactions sont fluides, et revoir les Quasars fait plaisir. Surtout, le final est très bon, avec la révélation que l'attaque sur Hala a été organisée par celui qui veut s'emparer de la puissance de magie et de science qu'incarne l'Alliance Kree/Skrull. Même si on peut s'y attendre, j'ai été pris par le numéro et voir Juan Frigeri livre de très jolies planches, fluides et colorées, avec beaucoup de dynamisme. J'aime beaucoup. Une bonne relance. Un plaisir de continuer. |
#206
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J ai l impression aussi que depuis le dernier crossover en effet Slott a trouvé son rythme de croisière et je trouve aussi ces épisodes très plaisant.
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If Jack Bauer was in a room with Hitler, Stalin, and Nina Meyers, and he had a gun with 2 bullets, he'd shoot Nina twice. |
#207
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Du coup je suis perdu sur les anciennes pratiques skrull. Parce que dans Empire si je me souviens bien on voit que les skrull était un peuple gentil avant que les kree leur face des misères après l’histoir du concour perdu contre les cocati. Du coup c’est une pratique de la période d’avant la guerre kree skrull ou des skrull qu’on a toujours connu ? Je sais pas si je suis clair.
J’ai hâte de lire ça sur l’appli marvel. |
#208
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#209
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Je n'adhère pas au retcon sur les origines, mais Sky est un bon ajout. La gamine Skrull et le gamin Kree sont de très bons enfants adoptifs pour les Grimm. Le retour de la Future Foundation permet d'intégrer Wesley près de Val. A partir du moment où Slott peut créer une famille recomposée autour des originaux, il s'en sort vraiment bien. Ca peut vouloir dire qu'il n'arrive pas à écrire les originaux seuls... mais je dois avouer que je suis conquis par cette nouvelle proposition, qui respecte la tradition familiale des F.F. et sonne bien en 2021.
Nightwing est très bien aussi. |
#210
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Iron Fist : Heart of the Dragon #4
La lecture est agréable, mais l'ensemble souffre de deux problèmes : une narration qui alterne entre moments efficaces et nerveux, et instants plus posés voire longs, avec même des choix surprenants (les personnages semblent faire constamment des allers-retours, et ça lasse). Et, surtout, le fait que ça ne soit pas forcément accessible aux novices. Larry Hama livre en effet un bon récit, mais j'admets être souvent paumé sur des éléments avancés. L'adversaire m'est inconnue alors qu'elle semble une ancienne amante de Danny, les dragons et villes croisés sont flous pour moi. Ca coupe un peu la lecture, d'autant que la mythologie Iron Fist n'est pas toujours connue ; des rappels sont indispensables, et paraissent légitimes. Maintenant, ça se lit bien, c'est quand même fluide, et David Wachter propose des planches dynamiques avec un bon style. C'est sympa', mais les défauts empêchent d'être vraiment bon. |
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