#2026
|
||||
|
||||
Yep, Teen Titans #100 est sa dernière apparition avant la bascule vers le New 52.
__________________
Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
|
#2027
|
||||
|
||||
Toute la série Batman et Robin de Tomasi et Gleason. J'adore la construction de la relation père fils. Un travail tout en finesse qui s'apprécie sur la longueur de la série.
|
#2028
|
||||
|
||||
fantastic four 35 et 36 (les deux premiers numéros du run de Pacheco). Dessins superbes, beaucoup mieux que ses uncanny x-men. Deux épisodes à lire avec le 233 de la première série (le premier du run de Byrne), dans lequel on retrouve les mêmes protagonistes (Diablo et les elementals).
|
#2029
|
||||
|
||||
"Dawn! I hate magic!"
Je me suis fait un trip dans le temps en compagnie de Merlin, du roi Arthur, Morgan le Fey et évidemment Doom et Iron Man.
Tout est parti de deux épisodes, pour le 150ème épisode du vengeur doré, on assiste à son voyage dans le temps aux cotés de Doom, après le cliffhanger du précédent. Les deux protagonistes sont projetés dans le passé à Camelot. Ces épisodes, écrits et illustrés par Michelinie, Layton et JR JR, sont vites devenus des fans favorites, l'opposition des deux personnages, de la science et de la magie, du mythe et du réel, tout cela était et reste une bonne recette. Cent épisodes plus tard, le titre Iron Man est au début des Acts of Vengeance, un event dont le principe était d'opposer héros et vilains qui ne se castagnaient pas d'ordinaire ensemble. Le concept était un peu faussé pour le coup, mais permettait à Iron Man et Doom de se recroiser, et de repartir à la cour du roi Arthur.... en 2093! Michelinie et Layton ont réussi le tour de force de réaliser une suite égale, voire meilleure que le premier volet. Et de deux instant classic. Enfin, l'éditeur qui connait son métier sait qu'il faut continuer à traire, jusque la dernière goûte. Ainsi en 2008 est sorti Legacy of Doom, troisième et dernier volet, qui pour le coup se situe dans le présent, et un peu dans l'enfer de Mephisto. Ron Lim s'est joint à Michelinie et Layton pour cette ultime suite, le résultat est plus que surprenant, car jusque dans les dernières pages, le scénariste s'applique à bien conclure cette saga, avec toutes les contraintes du voyage dans le temps et ses répercutions. En conclusion Doom est un peu le vilain fourre-tout du Marvel Universe, même si historiquement il est lié aux FF, pas un héros de la maison des idées ne l'a pas combattu, et même vaincu. Et pourtant avec Iron Man il y a comme une connivence, ils semblent être fait pour aller l'un avec l'autre, ou plutôt l'un contre l'autre. D'où le parfum de réussite de ces épisodes. Une très bonne relecture qui donne du relief à chaque chapitre si elle est faite d'un bloc. Dédicacé à NRV qui m'a inspiré cette re-lecture. |
#2030
|
||||
|
||||
En attendant la sortie de Batman Creature of the Night, je me suis évidemment ressorti Superman Secret Identity. Pour ceux qui ne feraient pas le lien, ces deux minis sont écrites par Kurt Busiek et traitent de personnes qui sont homonymes de grands héros DC, en l'occurrence ici Superman.
On suit donc le destin d'un Clark Kent, qui subit le jeu de mot sur son patronyme imposé par un mauvais humour de ses parents, jusqu'au jour où la fiction rattrape sa réalité. Alors même constat que pour la première lecture, c'est très bon, fluide et addictif. On se subit pas les quatre chapitres oversized, loin de là, il est difficile de faire une pause. Busiek est bavard, pas autant que sur Astro City, même si on retrouve ses tics d'écriture comme le fait qu'on suive un narrateur et que les dialogues ne sont qu'accessoires. Il y a tout de même un bémol à cette mini, et il concerne le traitement du personnage. On sait que Superman est un boy-scout, un exemple vertueux, comme imperméable au mal et aux mauvaises actions. Ce profil peut passer pour le personnage de big blue, mais là où ça coince est qu'on a du mal à imaginer que le Clark Kent de Secret Identity soit aussi droit. Oh il y a bien cette mention d'utiliser ses rayons X pour voir sous les vêtements des filles, mais en bon héros il arrête vite fait, en se souciant des effets radioactifs de sa vision. Ça a du mal à passer, le personnage est trop lisse, trop droit et au final pas assez humain. Il ne fait aucune erreur, il a à la fois le pouvoir et une déontologie de fer, et donc rapidement il devient un personnage de fiction tout ce qu'il y a d'irréel. Un peu dommage ce côté trop lisse, un peu plus d'erreurs, de faux pas, de véritable doute, auraient fait du récit quelque chose de poignant. Là on n'arrive pas à s'éloigner de la fiction, et l'humain est vite effacé derrière le super. |
#2031
|
||||
|
||||
Les hommes viennent de Mars.... ou pas.
Il y a de ces épisodes qu'on ressort avec plaisir tant qu'on sait qu'on va passer un bon moment, et Justice League Task Force #7 et 8 en font partie. Cette série utilise un rooster différent en fonction des missions, et pour celle-ci il fallait qu'il soit entièrement féminin, sauf que le Martian Manhunter est censé mener l'équipe. Peter David a donc l'idée de créer Joan J'onzz, une version féminine expliquée par l'utilisation des pouvoirs métamorphes du martien. A l'époque de la sortie de ces épisodes la League Bwa-ha-ha ne faisait plus rire depuis un moment, surtout depuis qu'elle a croisé le chemin de Doomsday, ainsi c'est une parenthèse fort agréable que ces épisodes où les leaguers sont confrontés à des situations burlesques. Transgenre, homosexualité, clichés sur les rapports entre les hommes et femmes. Peut-on rire de tout? Oui, mais pas avec n'importe quel scénariste. Ici PaD réussi à ne froisser aucune sensibilité, et en même temps à jouer avec certains clichés de la guerre des sexes. Il n'a pas peur non plus de jouer avec les codes de certains personnages, ainsi quand on demande à Wonder Woman quelle est la place de la sexualité chez les amazones, l'héroïne confie que le nom de Paradise Island n'a pas été donné par hasard. Dans une lecture, il y a toujours cette place laissée à l'imagination. |
#2032
|
|||
|
|||
Deux numéros que EsseJi et Scarletneedle m'ont fait acheter lors de notre première rencontre à Gand
|
#2033
|
||||
|
||||
Je ne sais pas pourquoi JLTF a mauvaise presse, elle souffre surtout d'un nom trop 90s et d'un lien purement nominatif avec un jeu de baston. J'avais bien aimé la reprise par Priest liées aux séries et mini-série The Ray et Triumph
|
#2034
|
||||
|
||||
Souvenez-vous des débuts de l'univers Ultimate, avec ses versions modernes de personnages classiques Marvel tels que Spider-Man, Captain America ou Batman & Robin. Euh Batman et Robin? Et oui, dans la lignée du Squadron Supreme, chez les Big Two on aime parodier les personnages d'en face. La mini Ultimates Adventures est un de ces exemples.
C'est une version des origines d'un Robin, ici Woody, qui vient d'être adopté par l'alter-ego de Batman, on l'occurrence Hawk-Owl. Passé le copié-collé un peu relevé par une touche moderne ultimate, c'est à dire un peu plus violente et agrémentée de quelques jurons, on rentre dans un récit musclé et bien ficelé. En filigrane on suit les origines du Joker de service et de sa Harley Quinn, des versions qui n'ont rien à envier aux originaux. Loin de là, on aimerait presque qu'ils remplacent leurs modèles. Au final, on a une mini qui se démarque du reste de la prod Ultimate de l'époque, avec cette liberté apportée par le fait que les auteurs savent pertinemment que ce ne sont que des jouets temporaires, et pas de futures icônes du catalogue. Aux commandes on retrouve l'acteur/producteur Ron Zimmerman, qui signe ici l'un de ses rares scénarios de comics, et celui qui restera le plus dans les esprits. Au dessin c'est un Duncan Fegredo en mode brouillon voulu sur les premiers épisodes et qui adouci son trait sur la fin, peut-être le seul bémol de cette série. Véritable ovni, Ultimate Adventures est ce genre de comics qui régale le vieux lecteur qui pensait avoir étudié ses personnages sous tous les angles. A noter que les titres des chapitre renvoient en majorité à des chansons de Bob Dylon, clin d’œil d'un Zimmerman(n) à un autre, c'est ce genre de détail qui rend encore plus appréciable ce titre. |
#2035
|
|||
|
|||
C'était très bon ultimate adventures
et justice league task force sort en TPB le mois prochain ! |
#2036
|
||||
|
||||
Après avoir mis la main sur la série Thunderbolts en vo (), j'ai entamé la relecture de cette superbe série des 90's (ah comment Marvel France nous carottait sur la périodicité....).
Ca n'a pas pris 1 ride malgré les 20 ans qui nous séparent. La caractérisation des personnages est un régal et toutes les pistes qui se lancent au détour d'une case ou d'une page, ça fait plaisir. Le genre de séries que je ne retrouve plus aujourd'hui. Du Bagley au top avant de se perdre sur Ultimate Spider-Man (pas le même encrage aussi, j'avais complètement oublié Russell) et un Busiek qui écrivait de concert ce titre et Avengers. Ah, comment c'était le pied Heroes Return.
__________________
Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
|
#2037
|
|||
|
|||
Je trouve la série encore mieux avec l'arrivée de Nicieza. Mais une excellente série en effet, avec un Bagley qui a assuré jusqu'au 50 (uniquement un léger fill in de Manco sur quelques page il me semble).
|
#2038
|
||||
|
||||
Je suis bien content de faire cette série en collection Thunderbolts Classic, car Busiek a planté les graines de ses subplots dans d'autres titres que celui de l'équipe.
Ainsi pour bien comprendre comment Zemo prend possession de l'esprit des personnes sur Terre il faut lire absolument Spider-Man Team-up #7. D'ailleurs en vf, Marvel France avait bien compris l'importance de cet épisode et l'avait publié dans Marvel Select entre deux épisodes de la série Thunderbolts. -> http://comicsvf.com/fs/8726.php#11686 |
#2039
|
||||
|
||||
Oh non, il a d'autres coups de mains dès la 1ère année!
__________________
Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
|
#2040
|
||||
|
||||
Thunderbolts de Busiek et Nicieza. Ellis peut aller se rhabiller sur ce coup là. Lire également les deux-mini Citizen V
|
|
|