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Daredevil #20
Pffou, quelle puissance. Chip Zdarsky a suffisamment fait monter la sauce, préparé l'événement pour que ce numéro soit une conclusion parfaite à tout ce qui a été fait, mis en place. Et ça fonctionne extrêmement bien. Hell's Kitchen explose. Les Stormwynd veulent détruire le quartier, et ils le coupent de tout : pas de signal de téléphonie mobile, pas de services de police ou d'urgence ; rien. Sauf les super-assassins, envoyés pour tout détruire et tout tuer. Mais. Mais Matt Murdock se reprend - mais Matt Murdock redevient Daredevil ; et ça fait mal. Parce qu'il n'est pas seul : Zdarsky a pris son temps, mais c'est un feu d'artifices complètement épique et intense. J'étais complètement dedans, j'étais à fond, et j'ai kiffé comme disent les jeunes. Marco Checchetto livre des planches magnifiques, complètement dynamiques, superbes et définitivement dans le jus. Un plaisir, un kiff, une puissance absolue. Vivement la suite. Sacré run, déjà. Sacré run, avec un final éblouissant : |
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Et, pour tout te dire, je ne sais pas comment ça pourrait être publié.
Joshua Williamson scénarise les 6 à 8 premiers, et ce n'est pas bon. Ce n'est pas mauvais, mais c'est creux et vain. Dan Abnett reprend, travaille la série, et en fait finalement quelque chose de très bien... après beaucoup d'efforts. Peut-être un gros tome, comme pour Red Hood & the Outlaws. Mais est-ce qu'une série sur Jessica Cruz, Starfire, Cyborg, Azrael d'abord, puis Jessica, Blackfire, Orion, Dex-Starr intéresse vraiment les lecteurs VF ? |
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New Mutants #10
Je m'arrête là, en tout cas pour les épisodes scénarisés par Ed Brisson. Je reviendrais si Jonathan Hickman repasse par ici. Autant j'ai apprécié le Extermination et surtout le X-Force du scénariste, autant il m'ennuie et ne me donne rien d'intéressant ici. J'ai été gêné par la piètre qualité de sa première histoire, et si celle-ci (sur des Mutants abusés et maltraités dans un pays fictif ; encore) est plus correcte, en tout cas plus cadrée et cohérente, elle n'a aucun intérêt. Je m'ennuie, c'est chiant, c'est long, c'est lent. C'est sans intérêt. Flaviano livre des planches correctes, mais les couleurs trop sombres ou trop flashies m'ont gêné. Avec aussi la première scène, qui flirte avec les tentacules chères à certaines oeuvres du hentai. Ce n'est pas le genre de dessin que j'aime, mais ça fonctionne assez. Ce n'est juste pas suffisant pour me faire rester. Premier titre Dawn of X que j'abandonne. Mais il faut dire que j'avais poursuivi Fallen Angels car je savais que ça finirait en six épisodes, et j'avais cette curiosité morbide de voir le pire, encore et encore. Là, c'est juste chiant et sans âme, sans intérêt. |
#34
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L'enthousiasme de Ben Wave pour Daredevil était tel que je suis allé lire les numéros 19 et 20, sans connaître un seul numéro de la série. Alors oui, je me suis spoilé bêtement beaucoup d'éléments d'un coup mais je ne le regrette pas ! Quelle intensité dans ces épisodes ! Matt et Wilson
Merci à Arrowsmith aussi pour m'avoir donné envie de me lancer dans la série DOCTOR DOOM. La lecture des 6 premiers tomes est un régal. Je retrouve du plaisir à lire un titre dessiné par Larroca ! C'est dire ! L'idée de départ est très bonne et nouvelle. Chaque épisode fait référence intelligemment au passé de Fatalis en convoquant tout un tas de guests souvent inattendus. Malgré les dangers encourus par la Latverie et la planète entière, la série est remplie d'un humour salvateur. Allez, j'ose le dire, cette série me donne le même plaisir que les Thunderbolts de Busiek. |
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Oh, ça fait plaisir.
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Doctor Who - The thirteenth Doctor 4
10 et 13 sont dans le tardis avec leurs compagnons et les anges qui essaient d'y entrer. Ils craignent qu'il le puissent (Etrange quand on connais la fin de Blink). Ils réussissent à fuir pour converser un long moment avant de trouver un plan contre les autons et surtout la conscience nestene. Puis ils s'occupent des anges (En spoilant un peu l'épisode dans le futur de Londres dans l'espace). Ca reste très léger dans tout les sens du terme. On attend bien plus. Les petits coup d'oeil au fan sont sympa mais laissent les compagnons ou 10 avec nombre de questions. Hé tu te souviens quand tu as faillit de laisser mourrir contre la reine des araignées. Hé un petit "spoiler" c'est cas de le dire sur le fameux terme "Spoiler". Hé puis oui c'est bon on a compris que 13 a compris que Martha en pincer pour Ten et qu'il voyait rien, mais ça devient lourd qu'elle le disent tout les quatre matin et surtout pas en chuchotant. Comme au théâtre comme si les autres l'entendait pas. Les dessins aussi sont légers. C'est pas mauvais sans être fameux. Les personnages sont identifiable bien que Yaz et Martha se ressemble parfois un peu trop. On peut regretter l'absence total d'action des compagnons (Mais bon dès que deux docteurs ou plus sont dans le coin, dure de ce faire une place, déjà que la Fam de 13 n'est pas connu pour agir beaucoup). Je regrette pas, je conseille pas à part si vous êtes fan absolue et encore, et je me laisserais pas reprendre si y'a un jour une suite. |
#38
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Lois Lane 11
Renée Montoya est en train de mourir. Jessica veut la sauver mais la tueuse menace de finir son travail. Lois et la bonne soeur ne peuvent rien car à une bonne distance de là. Mais les choses commence à ce compliquer. Dans la continuité du 10, le numéro s'est éloigner à des kilomètre de son pitch de départ (La mort suspecte d'une journaliste amie de Lois). C'est plus un détour, mais comme David Vincent on est ailleurs. Graphiquement c'est là aussi en continuité et dommage car c'était bien meilleur avant. Je conseillerais malgré tout la version VF. |
#39
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Catwoman 80th Anniversary 100 Pages Spectacular
Bon, du coup, j'ai tout repris et tout lu. On commence par un récit de Paul Dini et Emanuela Lupacchino, où Catwoman remonte la piste d'enlèvement de félins. Ca mène au super-vilain, le Taxidermiste, avec un affrontement brutal. Ca aurait pu être sympa' si Paul Dini ne rendait pas Selina si bavarde ("blabla j'ai tout prévu blabla je t'ai piégé quand tu me piégeais"), et si Emanuela Lupacchino s'était plus appliquée. Décevant. Ann Nocenti et Robson Rocha enchaînent avec un segment bien étrange, où un flic chargé des caméras de surveillance de la ville voit Catwoman et tente de s'allier à elle... puis de la faire chanter. Avant de se faire jeter du toit, et sauver par le Pingouin. WTF. Nocenti me perd, Rocha est joli mais sans briller. A oublier. Vient ensuite le chapitre "Helena", qui m'a complètement retourné. Intégré au contexte du Batman Annual de Tom King et Lee Weeks, ce segment est intense et puissant, il me touche au coeur et me parle beaucoup. Tom King est juste, Mikel Janin est superbe. Beau et touchant. Jeff Parker et John Case proposent un segment déjanté où la Catwoman de la série TV des années 60 affronte... des envahisseurs, qu'elle matte parce qu'elle ne supporte pas leur misogynie. C'est surprenant, rigolo et enjoué. Ce n'est pas ce que je préfère, mais ça se lit bien, même si le graphisme ne m'a pas plu, avec ses couleurs criardes et ses traits trop secs. Liam Sharp s'amuse dans un moment où Catwoman détaille à un agent de sécurité les différents scénarios de leur rencontre, comment ça pourrait tourner. Ca n'apporte rien, mais c'est bien fait, fun, et ça fonctionne. Bon, c'est très mineur, mais vu ce qu'il y a eu avant, ça relève le niveau. On continue avec Mindy Newell et Lee Garbett, dans un récit que je n'ai pas entièrement compris et qui narre le lien entre Selina et une vieille femme juive, pour laquelle elle récupère un ancien bâton juif. Bon, Garbett livre des planches efficaces, mais je suis passé à côté. Chuck Dixon et Kelley Jones livrent un combat Catwoman VS Clayface, sans intérêt hormis le dessin... qui n'est guère adapté à la voleuse. C'est sympa', hein, mais ça s'oublie sitôt que c'est terminé. Will Pfeifer revient sur Catwoman avec Pia Guerra, et propose sûrement le meilleur moment de tout ça. Selina arrive dans une convention de fans, une Bat-Con, où elle fait le tour des activités : signatures, selfies, conférence, jusqu'à découvrir pourquoi tout ça se passe autour d'elle. C'est fun, drôle, plein de références au passé de Catwoman en comics ou au cinéma (elle ne voit pas comment on peut rentrer dans le costume du film éponyme ou de Batman Returns), et c'est très joliment dessiné. Un super moment ! Ram V et Fernando Blanco forment une sorte de prologue à leur futur run sur le personnage. Je n'ai aucune idée de qui est cette Maggie (la soeur de Selina ?), ça manque d'informations, mais c'est gentil et bien dessiné. Un prélude sans grand intérêt, hormis le road-trip sympathique mais bien dessiné. Gentil, mais ce n'est pas sûr qu'on sait si Ram V va bien s'en sortir. Ed Brubaker revient aussi, avec Cameron Stewart qui s'inspire de Darwyn Cooke pour un hommage légitime. On retrouve Selina dans son costume d'époque, avec Holly et Slam Bradley. Ce trip nostalgique fait plaisir, est juste, et demeure bien dessiné. Un gros numéro, donc, mais proche du gras et de l'indigeste. Car il y a aussi des pin-ups et des hommages aux séries et mini-séries de chaque décennie. C'est très régulièrement joliment dessiné, avec un graphisme de très bon niveau. Mais les histoires sont trop souvent vides, et inutiles. Je retiens "Helena", et les retours réussis de Pfeifer et Brubaker. C'est bien peu pour 100 pages ! |
#40
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Superman #22
Brian Michael Bendis achève sa saga "Truth" avec une double confrontation. D'une part, Superman VS Mongul, avec beaucoup de fureur et de puissance. De l'autre, Cameron Chase VS Lois Lane, car la première vient informer la seconde que l'ONU valide rétroactivement l'attitude de Superman Et c'est bien. Bon, j'aurais préféré que Ivan Reis poursuive car j'aime ses bagarres. Kevin Maguire propose de jolies choses, c'est très efficace, mais j'aurais préféré l'autre. Le combat est intense et puissant, mais c'est bien la discussion qui est bien faite et intéressante. Je suis curieux de la suite. J'aime ce que propose Bendis, j'aime son approche. Vivement la suite ! |
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The Green Lantern Season Two #4
Grant Morrison organise un team-up Green Lantern/Flash, et ça fonctionne bien. Il reprend le personnage Olivia Reynolds, assez ancien, et plonge tout ce monde sur une étrange planète, avec des géants qui les jugent. C'est fun, assez délirant, mais maîtrisé et bien fichu. La relation Hal/Barry est peut-être un peu froide, mais elle fonctionne bien. Le final est intéressant, avec la poursuite d'éléments développés précédemment avec ces fameux autres super-héros. J'aime bien, j'apprécie toujours la série depuis une reprise qui m'a plus convaincu. Liam Sharp est toujours aussi bon et impressionnant, même s'il semble tirer la langue sur quelques planches. Ca reste de très haut niveau. |
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DCeased : Hope At World's End #3
Pffouu, on ne rigole plus, là. Tom Taylor se lance dans l'exploration de la Flash Family durant DCeased, et on est proche de la leçon de caractérisation pour Wally West et Max Mercury. Alors que l'infection se déclenche, Wally West court pour sauver Keystone City (look post Rebirth, mais Linda est à ses côtés), et refuse l'ordre de Batman de se confiner quelque part (alors que Barry et Wallace acceptent, dans la saga principale). Il court pour briser les écrans, et sauver ce qui peut l'être ; ceux qui peuvent l'être. Mais il n'est pas seul. Comme à l'époque de Mark Waid, Tom Taylor ramène Bart Allen, Max Mercury et Jesse Quick pour aider Wally. Ils décident d'utiliser le tapis cosmique pour amener les 200.000 habitants de Keystone sur une autre Terre. Wally et Bart actionnent le tapis alors que Max et Jesse évacuent. Mais C'est beau et bon. Tom Taylor écrit formidablement bien ses personnages, notamment Max et Wally, qui n'a pas été aussi bien repris depuis Geoff Johns. Le scénariste est en feu dans cet épisode simple et touchant, qui donne une carrure superbe à Wally et un final magnifique à Max. C'est simple, efficace et émouvant. Carmine Di Giandomenico illustre ça avec force et intensité, dans son style qui me convient. C'est réussi. Un beau choc. Bravo. |
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Hawkman #24
Quel kiff. Robert Venditti continue de très bien gérer sa série, et "récompense" ses fans. On pouvait légitimement penser que "la femme rousse" qui a poussé Ktar Deathbringer, la première vie de Hawkman alors général responsable de génocides, à changer était Hawkwoman. On en a ici la confirmation, avec la révélation de son vrai nom et de ses motifs. On a aussi l'union des deux en pleine bataille face aux armées Deathbringers, qu'ils rejoignent ici dans le néant ; avec leurs victimes. Ca tape, ça tape fort, Hawkwoman est décidément badass, et le final avance l'idée d'un "méchant" derrière tout ça. On sent que Robert Venditti approche de la fin de son propos, qu'il pourrait tirer encore longtemps. Peut-être que la série se terminera bientôt, mais l'auteur semble pouvoir dire ce qu'il a envie de dire, et ça fait plaisir ! Il maîtrise entièrement ses personnages, son Carter et sa Shayera sont formidables, je "crois" à leur relation et à leur amour, et les voir se battre ensemble est superbe. Notamment parce que Fernando Pasarin est en feu, et livre des planches magnifiques et idéales. Oui, ce serait formidable que Bryan Hitch revienne - mais Pasarin est un très bon successeur, qui donne sa noblesse aux Hawks. Vivement la suite ! |
#44
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Young Justice #15
Brian Michael Bendis y va, là. Après l'avoir évoqué dans Action Comics, il aborde ici le sujet de front : Superboy, Conner Kent. La Young Justice & Friends emprisonnent Dr Glory, la responsable maléfique de STAR Labs. Et c'est Bart Allen qui révèle alors ce qui est arrivé à Superboy, d'où il vient, et pourquoi trop peu se souviennent de lui. En fait, Bendis Bon, ça n'arrange pas tout, mais ça a le mérite d'exister, comme explication. On finit par une union de tous les jeunes super-héros, mais Superboy veut maintenant savoir ce que Bart cache pour lui-même... Bendis et David Walker livrent un récit bavard qui m'a plu, car il "récompense" les lecteurs qui voulaient une explication. Ils font même référence au run de James Tynion IV sur Detective Comics, quand Tim "voyait" des flashs de Conner. Ils livrent donc une explication, ça fonctionne pour moi. Au dessin, je n'aime toujours pas John Timms, aidé par Scott Godlewski, au style passe-partout. Un bon numéro. Bendis retombe sur ses pieds, comme il peut. C'est correct et honnête. |
#45
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Strange Adventures #2
Ca y est, ça fonctionne sur moi. J'avais été... non pas déçu par le #1, mais je n'avais pas été pris. Je le suis maintenant. Tom King se concentre ici sur Mr Terrific, et comment Michael Holt réfléchit à accepter la "mission" de Batman (vérifier si les allégations de mensonges envers Adam Strange sont justes, ce qui ferait du héros et père endeuillé un menteur et responsable de génocide sur Rann). On voit donc Mr Terrific dans son quotidien, à réaliser énormément de tâches tout en répondant à des questions de culture général de ses T-Spheres. Questions qui, évidemment, deviennent de plus en plus liées à la saga, et aux allégations. C'est passionnant. Mr Terrific est froid, strict, mais Tom King l'écrit très bien. J'apprécie particulièrement le passage où il dit que "les gens" n'accepteront jamais que "quelqu'un comme lui" enquête et remette en question "quelqu'un" comme Adam Strange. Un propos juste, qui hélas résonne terriblement dans les circonstances actuelles. Enfin, les raisons qui décident Mr Terrific En parallèle, Tom King montre des flashbacks sur Rann, où on se rend compte que... Adam prend pour argent comptant tout ce que Sardath et sa femme lui disent. On peut deviner ici que les génocides ont pu être provoqués sur des mensonges ou semi-vérités, mais il est clair qu'il y aura plus. C'est fort, c'est fin, ça m'a pris. Notamment parce que Mitch Gerads est encore royal, et Evan Shaner est superbe dans les flashbacks. Ca fait plaisir, vivement la suite ! |
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