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Oktober 2019 Reviews
Batman #80
Ca tape dur ; ça tape fort. Ca fait du bien. Bruce Wayne est de retour à Gotham City, et il veut reprendre sa ville ; il y va pas à pas. "Flic de Bane" (alias les super-vilains comme Harvey Dent ou Pyg) après "flic de Bane". Pour remonter la pente. Pour envoyer un message. Pour que son père, Batman/Thomas Wayne, et Gotham Girl sachent ; pour que Bane sache. Il arrive. Il est revenu. Et il n'est pas seul. Tom King livre un numéro décompressé, mais efficace ; Batman est de retour, et ça tape. Et, bon sang, ça fait du bien ! Après tant d'échecs, après tant de chutes, après tant d'épreuves, après tant de noirceur, ça fait vraiment du bien de voir "la reconquête" de la ville par Bat & Cat. Le numéro est très fluide, très direct, très premier degré, mais très efficace ; même le final, où Vivement la suite. Vivement la suite de la reconquête ; elle a commencé, et elle a bien commencé. Tom King parle à mes tripes, là, et ça me plaît. Notamment parce que John Romita Jr illustre, et si son style n'est pas "beau" à proprement parler, il est idéal pour cette ambiance de guerre urbaine, cette brutalité sèche et intense qui émaille chaque page. Bon sang, ça tape ; et ça fait du bien. Vivement la suite ! |
#2
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Lois Lane #4
Ce #4 ne montre que des gens qui parlent entre eux ; il n'y a quasiment aucune action, quasiment aucun mouvement, en fait. Mais c'est certainement un des épisodes les plus agréables que j'ai lus depuis longtemps ! Plusieurs discussions, donc. D'abord Lois/Jon qui, après qu'elle l'ait surpris dans la douche (en pensant que c'était Clark, Superboy étant à deux doigts de voir sa mère plus qu'en sous-vêtements), échangent directement sur les événements récents de Superman, et le futur départ de Jon chez la Légion. Déjà, j'apprécie la fluidité de la gestion du Supverse ; c'est tellement agréable que tout se coordonne si bien. Ensuite, Greg Rucka montre encore son très, très grand talent dans l'écriture de ses personnages, avec un dialogue simplement beau et touchant. On passe également aux Questions, avec Renee et Victor qui font le point ; avec l'évocation claire de désordres cosmiques, et un rappel de 52. C'est cool et bien fait. Petit passage sur un subplot évoquant Leviathan mais aussi Checkmate, avant une discussion sèche entre Lois et Renee, qui exige de connaître la vérité. Lois livre un beau plaidoyer sur le poids de la vérité, et le fait que beaucoup de gens ne veulent pas la connaître au fond ; avant que Renee confirme qu'elle est prête à aller plus loin. Bon sang, c'est bon. Bon sang, c'est vraiment bien fait - bien écrit, bien dialogué, bien animé, bien caractérisé. Je suis complètement fan de ce titre, j'adore la façon qu'a Greg Rucka d'animer sa série et ses personnages. Mike Perkins est idéal pour ces dialogues et ces ambiances, et le tout est un régal. Vivement la suite ! |
#3
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Superman : Up In The Sky #4
Tom King continue sa saga, avec des "moments" déconnectés les uns des autres. Le rythme est un peu perturbant, mais il y a de bons moments ; notamment ici. Le premier chapitre est sur une course Superman/Flash, narrée par ce qu'on sent être un gamin. Avec notamment Le deuxième chapitre est tout simplement une analyse sur l'Humain et le Kryptonien, entre Clark et Kal. Littéralement, car Deux chapitres intenses, en fait. Le premier sur la course est un peu long, la narration est un peu lourde, mais ça permet à Andy Kubert de livrer de très, très belles planches, souvent des illustrations complètes ; et la chute est prévisible mais belle. Le second chapitre est plus analytique, avec une belle opposition entre les facettes de Superman ; Tom King prouve encore sa maîtrise de la psychologie, et il gère très bien. Cette saga est par nature irrégulière, par son format, mais ça fonctionne bien. Et Tom King ne cesse de livrer de beaux portraits de l'Homme d'Acier ; c'est bien. |
#4
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The Green Lantern #12
Gros final pour le 12e et dernier numéro de la "première saison" de Green Lantern par Grant Morrison et Liam Sharp. Les deux auteurs ont livré jusque-là une excellente prestation, qu'ils concluent dans un moment intense et puissant... où tout est révélé. Où tout se passe mal. Hal Jordan pense en effet avoir une chance contre le Qwa-Man, qui est le Hal de l'Univers d'Anti-Matière. Il aide des Lanterns blessés, et est aidé par Sinestro, finalement Belle réussite. Grant Morrison livre un épisode très intense, très dense, où il réunit encore les pièces disposées jusque-là. Sa saga dans ce titre n'est pas la plus complexe qui soit, mais il a su créer un esprit, une fougue, un dynamisme qui conviennent très bien au pan cosmique de DC. J'apprécie tout particulièrement le rythme, toujours très nerveux et crispé, qui convient autant à Hal qu'au propos général. C'est bien, en fait. J'ai hâte de lire les trois numéros Blackstars, sorte de "pause" entre les deux saisons. Je suis curieux de la suite, et je suis ravi que l'Ecossais gère Hal Jordan, qu'il maîtrise bien dans son rôle de flic de l'espace. Bien sûr, Liam Sharp est partie prenante pour l'immense réussite du titre, car son graphisme, sa constance et la puissance de ses planches sont un atout énormes. Liam Sharp est vraiment fondamental dans le titre, et c'est un plaisir de le lire ici. Vivement la suite ; quel épilogue pour cette première partie, bigre ! |
#5
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Justice League #33
Encore un gros moment de bravoure, ici, alors que Scott Snyder & James Tynion IV organisent un gigantesque affrontement entre les deux camps sur trois niveaux. C'est un peu brouillon, mais ça tape dur et ça va vite. Oh, et ça fait plaisir aux fans. Bon, clairement, ça part dans tous les sens. Snyder & Tynion s'amusent à multiplier les rebondissements, et s'il y a clairement "trop" de choses (la fusion des frères et l'apparition finale, c'est beaucoup "trop" clin d'œil aux fans), ça reste cool. Cette série est en fait un gros gâteau, comme je le disais il y a quelques mois, qui est définitivement trop gourmand, trop lourd, trop chargé ; mais ça veut bien faire, et ça reste plutôt plaisant. L'ensemble se lit très bien, et l'impression d'apocalypse est parfaite ; ça tape, et ça tape bien. Bruno Redondo et Daniel Sampere illustrent tout ça, je ne saurais dire qui fait quoi, même si je "vois" la différence. L'ensemble demeure en tout cas très correct, assez solide, même si ça ne brille pas non plus. Allez, vivement la suite. |
#6
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Legion of Super-Heroes : Millenium #2
Dernier numéro du diptyque de Brian Michael Bendis pour préparer le retour de la Légion. On avait découvert dans le premier que Rose/Thorn, déjà vue dans ses Action Comics, était immortelle et "remontait" tous les Futurs de DC Comics afin de rejoindre le 31e siècle, et la Légion. Les quatre dernières époques sont illustrées par quatre dessinateurs, pour "acter" les changements. On découvre ici le Futur de Booster Gold par Nikola Scott Bon, c'est sympa'. Très clairement, ce diptyque n'apporte pas grand-chose, ça a surtout du sens pour "structurer" les Futurs DC, les ordonner, les classer ; perso', mon sens du détail aime bien, mais je comprends que l'intérêt soit limité. D'autant qu'il s'agit à chaque fois de moments, de scénettes elles aussi limitées, et donc irrégulières. La tentative de drague par Booster Gold est un peu lourde, mais Nikola Scott illustre ça joliment. Le passage avec OMAC est bon, notamment via la puissance des planches de Jim Cheung. Le moment dans l'Espace m'est passé à côté, d'autant que les planches de Jeff Dekal ne me plaisent pas. Enfin, Ryan Sook livre une belle double page sur la Légion, mais ça reste limité. L'ensemble est sympa', hein ; mais c'est un prélude à l'intérêt faible, au-delà du plaisir de "ranger" le Futur DC et de voir quelques jolies planches. C'était cool et sympa', mais anecdotique. |
#7
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Daredevil #12
Chip Zdarsky continue doucement mais sérieusement sa saga, son projet ; ça fonctionne vraiment bien, et ce n'est pas désagréable que ça prenne son temps. Un bon numéro, même s'il ne s'y passe pas grand-chose ; bien qu'il compte, clairement. Car c'est un épisode de déclic, pour ce qui apparaît comme les deux protagonistes du titre. Matt et Wilson, qui cheminent chacun "contre" leurs instincts, pour faire autrement ; pour faire mieux. Tous deux échouent, mais si l'un décide de retrouver sa nature afin de la sublimer, de s'améliorer, l'autre plonge clairement dans ses pires penchants, et s'y abandonne. C'est bien, et bien fait - pas original, mais efficace. Marco Checchetto illustre ça avec fluidité, beauté et élégance ; c'est juste beau, et très dynamique. Ses planches sont vraiment superbes, et il croque parfaitement ses personnages. Une très belle prestation, qui accompagne intelligemment la saga. Vivement la suite. |
#8
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Tu le vend le JLA plus que le millenium dit donc
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#9
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Bah.
Millenium, c'est sympa' mais anecdotique ; inutile, en fait, hormis pour les jolies planches et le plaisir de catégoriser les futurs. Absolute Carnage : The Immortal Hulk Haha, bien joué, Al Ewing. Le tie-in à Absolute Carnage est utilisé par l'auteur pour poursuivre son analyse psychologique de son personnage, notamment en décrivant clairement le "système" par lequel les personnalités de Hulk et Banner alternent dans le contrôle du corps physique. C'est malin, pertinent, avec une astuce plutôt fine pour justifier cette longue discussion où Banner se "raconte" à quelqu'un, alors que les autres personnalités vont et viennent autour. Ce "quelqu'un" étant Le style étrange de Filipe Andrade convient très bien à cette ambiance bizarre, et ça donne un numéro très agréable, un peu décalé, dans lequel Al Ewing tire profit d'une saga que je ne lis pas pour creuser un peu plus son étude de Hulk. Bien joué. |
#10
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Le Batman 80 est vraiment un super moment. Dommage que l on ' ai pas le droit au grand Romita mais sinon j avoue que ça fait du bien de voir un Batman bien badass !!
Il reste 4 numéros c est ça ?
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If Jack Bauer was in a room with Hitler, Stalin, and Nina Meyers, and he had a gun with 2 bullets, he'd shoot Nina twice. |
#11
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5 numéros (fin au #85 qui coïncide avec beaucoup de sorties importantes la même semaine chez DC) puis la conclusion du run dans Batman/Catwoman qui démarre en janvier.
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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#12
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"Whatever knows fear burns at the man-thing's touch!" Chroniques VO 01/02/20 : Deadpool the end, la fin des New Defenders, Tarot 2, Epic collection X-cutionner's song, ravencroft 1, Doc Strange et Cap Marvel the end, Cap 18 |
#13
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Fantastic Four #15
Dan Slott a eu une bonne idée en poussant les F.F. à reprendre leur voyage initial, qui a été interrompu par les rayons cosmiques. A bord de la fusée Marvel-2, ils filent vers la planète mystérieuse qu'ils avaient identifiée... et Dan Slott nous offre un surprenant mais passionnant épisode ! Durant quasiment tout le numéro, on ne voit en fait que les réactions des habitants de ce monde, Spyre ; et notamment leurs héros, The Unparalleled. Qu'on découvre en action, avec un petit côté Légion des Super-héros qui plaît bien. Très vite, les F.F. arrivent mais C'est fun. Dan Slott renoue complètement avec l'esprit d'aventure, d'exotisme du titre, et j'adore ça. Ses débuts furent laborieux, mais depuis plusieurs numéros, j'aime beaucoup le titre ; c'est encore le cas ici, avec un épisode très dynamique, qui fait plaisir dans la présentation des Unparalleled. Tout se lit bien, tout est fluide, tout est cool et fun ; rafraîchissant. Paco Medina illustre ça très bien, son style rond et chaud correspondant complètement au scénario. Ce serait une très bonne idée qu'il devienne l'artiste associé à la série, ça serait parfait ! Vivement la suite ! |
#14
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J'ai pas lu ce 15, mais le truc que je regrette c'est que de mémoire, Les FF ont déjà refais l'expérience du premier voyage dans le run de Strazinski !! C'était même un élément essentiel du run car ils découvraient un peu l'origine de leurs pouvoirs de mémoire ..
Sinon milles mercis pour ces critiques du feu de Dieu. Sinon, j'avais un peu de retard dans mes lectures, je viens de lire le Absolute Carnage 3. Encore une vraie claque. Graphiquement sublime, Eddie Brock est un superbe héros torturé, sa relation avec le symbiote est géniale. Ils ne suivent pas les mêmes objectifs. Le cliff de fin est absolument jouissif !! Franchement un truc ou je pensais pas m'amuser, bah au final c'est une des sorties que j'attends le plus.
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If Jack Bauer was in a room with Hitler, Stalin, and Nina Meyers, and he had a gun with 2 bullets, he'd shoot Nina twice. |
#15
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C'est vrai que j'ai maintenant souvenir d'une couverture qui évoquait ça.
Mais j'ai été tellement déçu du run de Straczynski que j'en ai évacué le détail... The Immortal Hulk #24 Boum. Al Ewing enclenche une nouvelle étape dans son run sur Immortal Hulk, avec la fin de la bataille de Shadow Base ; ça tape, et ça tape dur. Les cartes sont entièrement redistribuées, les rebondissements sont logiques et le tout donne un sentiment d'étouffement à la dernière page. C'est fort ; mais ce n'est peut-être pas aussi fort que ça aurait pu l'être. C'est fort. Al Ewing parvient à changer entièrement l'équilibre de son titre, jusque-là basé sur un Banner/Hulk vagabond, aidé récemment par quelques autres personnes en errance ; ça change, maintenant. Le déclic dans Shadow Base est pertinent, les réactions des troupes sont logiques, mais... je ne saurais pas dire quoi, mais il manque un petit quelque chose. Ca me semble trop facile, ou plutôt trop rapide. Le #23 montrait une belle baston, mais Bon, ça n'est pas gênant, le plaisir de lecture est toujours là ; c'est juste moins parfait que d'habitude. Je reste extrêmement emballé, notamment parce qu'on sent que Al Ewing maîtrise tout, et est surtout accompagné par un Joe Bennett toujours en très, très grande forme. Ses planches alternent entre l'efficacité, le dynamisme, l'horreur et la puissance. Vivement la suite, et ce fameux #25 qui en dira plus sur les ambitions cosmiques d'Ewing... qui a débuté le #24 par un parallèle entre l'explosion Gamma initiale et la création de Galactus ainsi que des F.F. ! Quel programme ! |
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