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Vieux 13/08/2017, 15h10
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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Marvel

NEW UNIVERSAL : EVEYTHING WENT WHITE (MARVEL)

New Universal #1 à #6

Warren Ellis / Salvador Larroca


Je me suis procuré ce TP dans en promo (4€) ayant fait l'impasse à l'époque sur l'édition française par Panini (raisonnable j'étais). Depuis 2006 je me suis à la fois renseigné sur le New Universal de Jim Shooter et j'ai même lu certains épisodes. J'ai donc attaqué cette relecture par Warren Ellis avec quelques connaissances mais sans forcément avoir l'esprit à la comparaison.

J'ai passé un moment agréable mais forcément frustrant arrivé à la dernière page. Agréable car Ellis est bel et bien dans la ré-invention mais ne néglige pas l'univers historique. On a donc droit au White Event mais également à la fameuse marque en forme d'étoile sur la main et des nouveaux être aux capacités formidable apparaissent (Star Brand, Justice, Nightmask entre autre). A l'époque Ellis était un auteur qui innovait constamment et surtout ne tourner pas encore en rond avec ses concepts. D'ailleurs il a la bonne idée de faire une sorte de synthèse de son écriture à travers ces 6 épisodes. Il applique donc un concept proche de la plaie à cet univers, avec une notion de multivers intéressante d'autant qu'il explique que l'univers de Shooter a existé. Ensuite il donne des fonctions aux êtres aux pouvoirs : ils sont pour l'instant 4 et ont chacun des fonctions bien définis. L'histoire baigne dans une paranoia ambiante alimenté par les Etats Unis depuis la fin de la seconde guerre mondiale qui a mis en place un programme secret autour (et pour contrer) les êtres au super pouvoir , avec un génocide de bébés à la clé. En quelques épisodes, Warren Ellis a donc réussi à construire un nouveau monde cohérent en lui donnant un passé et un présent. On peut déplorer le manque d'action du essentiellement à la technique narrative de la décompression et la politique d'arc pour futur publication en collection. Mais on y gagne en profondeur d'écriture et en cela on se démarque de l'approche super héros voulue par Shooter en 1986 dans le cadre des 25 ans de la Maison des Idées et la création d'un nouveau Marvel.
La frustration vient du futur que le scénariste britannique ne donne pas. En effet Salvador Larroca quitte le navire après 6 épisodes et malgré la publication de 4 autres singles (deux de la série qui suit et 2 faisant un focus dans le passé), nous n'aurons, pour l'instant, pas la suite de cette histoire. Ellis s'en est expliqué en signalant la perte des ses notes suite à un crash de son ordinateur. Quel dommage car pris par l'histoire, de bonne tenue en a réellement envie de continuer à suivre les aventures de ces justiciers new look, moderne et ré inventé.

Graphiquement c'était le début de la fin pour Salvador Larroca. En effet l'artiste espagnol se passait alors d'encreur (encrage direct) et commencait sa fameuse technique des visages réels. Ainsi on reconnaitra Bruce Willis, Jonny Deep ou Angelina Jolie. Réussi en terme de coup de crayon c'est raté au niveau de l'identification pour le lecteur. Par contre Larroca est clairement à l'aise (comme on a pu le voir dans son run sur Iron Man puis sur Star Wars) dès qu'il faut croquer les délires technologiques de Warren Ellis. Jason Keith colorise et arrive souvent à rattraper les défaut d'encrage de Larroca. Atmosphère pesante soulignée par des couleurs souvent chaude mais en pahe avec l'écriture.

Anecdotique finalement mais pour le prix je suis content d'avoir essayé.
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 13/02/2019 à 12h44.
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Vieux 13/08/2017, 15h29
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IDW

ARCHANGEL #1 à #5 (IDW)

Archangel #1 à #5

William Gibson et Michael St. John Smith / Butch Guice et Wagner Reis / Tom Palmer et Butch Guice




Enfin on arrive au bout de la publication d'Archangel écrit par un grand maitre de la SF, William Gibson. Plus d'un an de publication (c'est les #4 et #5 qui ont subit les plus de retard) cette LS méritait forcément une relecture (et lecture pour les deux derniers numéros) pour s'apprécier et surtout être comprise.

En 2016, le monde est ravagé après que POTUS et son fils aient fait joujou avec l'arme nucléaire. Du coup ils décident de continuer la fête en projetant junior dans un passé d'un monde parallèle (à Berlin en 1945 avant Hiroshima) afin de ré écrire l'histoire à leur avantage. Une résistance s'organise et on va suivre l'histoire sur deux front dans deux Terres différentes.

Niveau SF rien à dire c'est du solide, William Gibson maitrise son sujet. Mais malheureusement l'écrivain n'arrive que trop rarement à se mettre au niveau de son support, c'est à dire un comics. Son écriture est celle d'un romancier et pas d'un scénariste de comics. Du coup il y a trop d'ellipses, des personnages pas assez fouillés voire quasi inexistants (bien que des croquis et études ont été faites) et l'univers dans le présent n'est pas du tout fouillé. On comprend l'enjeu mais on a du mal à vibrer bien que les deux héroines soient attachantes.

Graphiquement cela commence bien avec Butch Guice aux crayons pour finir en eau de boudins avec les imperfection de Wagner Reis rattrapé comme on peut par l'encrage de Tom Palmer (pour penser à Guice bien évidemment). Le retards ont donc fait des dégâts.

Le recueil vaut 24,99$ pour 128pages et je vous incite à lire en bloc cette histoire, sympathique et intéressante, mais qui aurait mérité un développement plus adapté.

Très belles couvertures régulières de de Tula Lotay présentant à chaque fois un personnage de la série. Les singles sont agrémentés à chaque fois d'un mot de Gibson et parfois de recherche graphique par Guice.
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