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Je ne ressors pas pleinement satisfait de BOOM, troisième épisode de la nouvelle (nouvelle) saison 1 de Doctor Who.
Oh, il y a beaucoup de bonnes choses, et j'avoue apprécier beaucoup (beaucoup) l'acidité des remarques de ce Docteur alors qu'il a le pied sur une mine. Ses charges franches, directes, brutes et dures (et un peu méchantes, oui) contre la guerre, le capitalisme, la foi (même si le final l'allège un peu, sur ça) m'ont plu, et m'ont paru hélas bien légitimes et contemporaines. J'apprécie également ce Docteur en général, léger et joyeux, maison à qui il ne faut pas la faire non plus. Ce n'est pas le 11e, bouffon en apparence et terrible en réalité ; le 10e, aux accès de colère immenses ; le 12e, gorgé d'émotions dans une cape de froideur. Il trace sa propre voie, j'aime. Idem pour sa relation avec Ruby, pas du tout sentimentale mais intense. Le mystère sur la jeune fille rappelle Amy et surtout Clara, avec du Rose. Pas mal, même si je continue de préférer Bill récemment. Enfin, clairement, le format de l'épisode est bon, une bonne idée, ça fonctionne avec une succession de rebondissements et de dangers. Et de belles idées, comme le retour de Villengard et ces damnées ambulances. Mais... bon. C'est un peu long, je trouve. La deuxième partie est longue, notamment les échanges entre Splice, Mundy, Canto et le Docteur. Les troubles de Rudy sont aussi longs, et ça n'avance plus alors. Le twist final est trop facile, et même si je suis jeune père, je ne suis pas pris par cette I.A. paternelle super forte, qui dégomme un algorythme super puissant. Et bon, ça devient redondant, cette histoire de mine qui s'active de plus en plus, au fil des émotions du Docteur. Là aussi, ça dure, et les quelques vannes/remarques du Docteur sur lui-même sont un peu lassantes (en vf, il parle d'une tentative de déconnecter une telle mine pour le fun, sous l'eau, dans un acte lesbien ; un peu lourd). Enfin, le final est un rien trop "cro-mignon", et c'est un peu dommage. Un ensemble qui ne me convainc pas pleinement, donc. Beaucoup de bonnes choses, Ncuti Gatwa brille, Millie Gibson s'en sort bien, Stephen Moffat revient avec un bon scénario, mais maladroit et un peu long, malgré de bons thèmes et de sacrées attaques morales. Je reste curieux, j'apprécie mais je ne suis pas pleinement emballé. |
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Nota bene : Run est bien en initiative mais second après Talk.
Talk, Run, Do, Combat. Boom Un épisode plutot bon même si. J'ai peu aimé le coup du tatouage. J'ai peu aimé le fait que la gamine se retrouve sur un champs de batail et ne semble pas capter que son père est mort. J'ai pas aimé la résolution (J'aurais préféré que le DR arrive à convaincre la militaire de ce rendre). J'ai aimé la thématique sur la guerre, sur la religion qui aveugle (J'y ai vu un coup de coude à Israel et gaza, mais c'est peu probable l'épisode ayant été tourné avant). J'ai aimé le cadre, j'ai aimé le début même si je savais qu'il allait tout deux y passer. J'ai aimé Ruby qui reste courageuse, même si je n'ai pas crain pour elle. |
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Ah ouais, sacré choc que cet épisode 4.
J'admets avoir été plutôt déçu, en tout cas peu emballé par les trois premiers, mais je ressors marqué par cette vision intense, malgré des défauts réels. J'apprécie l'idée et la mise en œuvre, en fait. Russell T Davies confirme (par les mots mêmes de En soi, se lancer sur une sorcellerie qui tourne mal, un tribut mystique gallois dérangé par le Docteur, avec des conséquences derrière pour une Ruby paumée, c'est bon. C'est même très bon car le scénariste va au bout de son idée, poussant Ruby à bout avec une approche flippante extrêmement bien menée. Bien des moments sont angoissants, prenants et rudes, et j'ai apprécié autant que flippé chez moi. Et, au-delà de cette gestion de la gêne et de la peur, j'aime la diversité de la menace, avec soudain l'épisode qui vrille vers J'apprécie d'ailleurs que Ruby ne s'effondre pas avec tout ça, tienne malgré les épreuves et le temps qui passe. Elle m'en devient encore plus sympathique, en ne partant pas dans le mélo (en tout cas sans qu'on le voit), et Millie Gibson la joue bien. Enfin, j'aime également le mystère global et le fait que chacun puisse se forger une idée, un avis. C'est cool. Mais... bon, c'est très bien, mais pas parfait. Déjà oui, ça rappelle Turn Left, l'épisode où Donna vit une vie différente, sans le Docteur. C'est pas la même chose, mais c'est proche, et ce après Ruby dans l'espace qui copie/colle Rose dans l'épisode 1, et la guerre insensée de l'épisode 3 rappelant celle de The Doctor's Daughter. Ça commence à faire beaucoup. En outre, l'épisode a un souci de rythme dès que la menace surprise est évacuée, et ça tangue jusqu'au final. Un problème régulier cette saison, j'ai l'impression que les épisodes meriteraient chacun cinq minutes en moins. Enfin, oui c'est cool le mystère et l'interprétation personnelle, oui c'est du surnaturel donc la magie a ses raisons, mais... c'est un peu facile et ça part dans tous les sens. Avoir ces questions ne me gênent pas, mais n'avoir de réponse pour aucune me gêne. Si j'avais une réponse du Docteur à la fin, évoquant même un "on dit que si on dérange ça, ça fait ça", ça m'aurait convenu. Là, trop de mystères à interpréter tue l'effet. Il n'empêche que l'épisode est bon, très bon, dans sa gestion de l'angoisse, du mystère et d'un twist de danger qui prend aux tripes. Très bon, oui. Mais pas parfait, et dans une veine globale "à améliorer" sur bien des aspects, comme tous les épisodes jusque-là. |
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allons-y !, exterminate !, séries tv |
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