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Thor #131 : They Strike from space
Script : Stan Lee Dessins : Jack Kirby Encrage : Vince Colletta Lettrage : Artie Simek Thor est de retour d’une aventure avec son poto Hercules. Il n’a qu’une idée en tête : se marier avec Jane Foster, quitte à se rebeller contre son papounet. Mais il se trouve qu’Odin, qui apparemment avait été hostile à l’idée jusqu’à présent, donne sa bénédiction. Enfin, il donne aussi l’impression d’avoir dit "oui oui" parce que Thor le dérangeait au milieu d’une partie d’échecs célestes. Thor part retrouver sa belle, mais elle n’est plus chez elle. Sa coloc a usé de sa télépathie pour la virer de son appart pour ne pas être dérangée, car en fait, elle est Tana Nile, une rigelienne venue coloniser la Terre. Tana Nile, tuée dans un des crossovers cosmiques de d'Abnett et Lanning (quel gâchis !), je ne la connaissais que vaguement à travers de vieux épisodes de Thor dans Strange Bis ou bien chez Aredit. Pendant tout ce temps, je croyais que c’était une inoffensive alliée de Thor, issue d’une race pacifique. Mais non ! Ils ne sont peut-être pas aussi sauvages que les Krees ou les Skrulls, mais leur but est bien de coloniser les inférieurs ! Et ils en ont les moyens : les pouvoirs psychiques de Tana Nile donnent du fil à retordre à Thor lui-même, et l’arsenal des inspecteurs rigeliens est tout aussi impressionnant. Ils peuvent même augmenter leur densité comme Vision. Face à Thor, ça ne suffit pas, mais une armée de bonhommes comme ça ne ferait qu’une bouchée des Vengeurs. On est vraiment dans la démesure : Tana Nile menace d’utiliser l’arme suprême des Rigeliens : un verrou cosmique qui peut capturer la Terre et la déplacer n’importe où dans l’univers. Dans le relativement récent Avengers No Surrender ou aussi dans JLA : Ascension, la Terre avait été volée et c’était à juste titre un événement énorme. Ici, on annonce pépouze au détour d’une case que les Rigeliens peuvent faire ça juste en appuyant sur un bouton ! Thor n’est pas con : il se laisse capturer pour prendre plus tard le contrôle du vaisseau des inspecteurs rigeliens et aller régler le problème à la source… Suite au prochain numéro, true believer ! C’est un épisode qui se lit bien. Les blablas de Stan Lee ne sont pas trop gênants, on découvre une nouvelle race extra-terrestre extrêmement puissante, Thor s’embarque pour un voyage vers une autre galaxie, et on a un début d’intrigue secondaire avec Jane qui s’en va à Pétaouchnok. Il y a un poil d’humour peut-être involontaire : l’apparence de Tana Nile est déjà un peu rigolote, et sa mégalomanie, la façon dont elle s’imagine déjà "impératrice coloniale" de la Terre, m’a fait sourire. Côté dessins, le meilleur côtoie le pire. Certaines cases manquent cruellement de détails et d’énergie. Est-ce la faute à l’encreur Colletta, souvent accusé de ruiner les dessins de Kirby ? Ou est-ce parce que le King réserve toute son énergie pour des planches à couper le souffle qui excusent le reste ? Les numéros de Thor de l’époque offraient aussi une histoire secondaire, une aventure de Thor et de mes asgardiens préférés, les Warriors Three. Et ça commence par Fandral qui fait du fan service : Les quatre compères veulent s’emparer d’une arme ultra puissante qui est aux mains des barbares. Ils y parviennent grâce à Volstagg qui tombe dessus par hasard alors qu’il se planquait et grâce à la ruse de Thor qui se faisait passer pour Harokin, le chef des barbares. Et là, je comprends pourquoi Loki l’a toujours mauvaise : quand il fait ça, c’est de la fourberie et la lâcheté, quand c'est Thor, c’est de la ruse. Cinq petites pages sympathiques qui bénéficient des fanfaronneries de Vollstag le Volumineux et d’une belle galerie de tenues guerrières par Kirby. |
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Il y a de très nombreux exemples sur internet (et au Kirby Museum) qui montrent la différence entre le travail du King et le résultat encré par Colletta ... Colletta était surtout connu pour : ça ne sert à rien, ça me fait perdre du temps (et de l'argent) donc je n'encre pas ... j'ai besoin d'argent pour ma vie de Luxe (entre rumeurs et réalité pas toujours évident de savoir si il avait des soucis de dettes avec la Mafia, Si il était membre de la Mafia (de nombreux éditors DC le pensait - surtout après l'histoire de la suspension par la fenêtre), ou si il menait une vie de luxe dans un quartier trop riche (marié ou des maitresses, pleins de choses restent assez confuses) ... Après que ce soit coté Marvel ou DC, même les caractères les plus trempés, lui ont filé du travail jusqu' à la fin de sa carrière (quitte a avoir du mécontentement de la part du dessinateur -- pauvre pauvre Paul Smith .... ) et chez DC, il 'arrogeait le droit d'encrer qui il voulait pendant sa position de directeur artistique (75-78).
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Entre lecture et re-lecture: l'omnibus Namor par Byrne (VF chez Panini).
A l'époque de sa parution dans Strange, j'avais été bluffé par les dessins de Byrne, et j'ai toujours eu un faible pour ce qu'il a fait sur cette série. Encore aujourd'hui je trouve la plupart des épisodes superbes, surtout dans la 1ère moitié de son run comme dessinateur. Sur la 2ème moitié, ça me semble moins recherché, Byrne est peut-être surbooké, et sur 2 épisode il est encré par Bob Wiacek. Et même sur les derniers épisodes où selon les crédits il assure dessin et encrage, le rendu est bizarre parfois. Côté histoire, à l’époque je découvrais Namor et Byrne avait su le rendre majestueux, colérique, parfois cruel, avec ses deuils et chagrins, mais en le décrivant ouvertement comme naïf dès qu'une femme usait de ses charmes sur lui. Avec le recul, il y a des choses qui font sourire, dès le numéro c’est par un raccourci de fou furieux que Namor rencontre le Dr.Caleb Alexander, ce qui posera très rapidement les bases du run . Un Namor plus posé et maître de ses facultés, ça fait un peu penser au Hulk de David période Panthéon. Il y a aussi le long fil rouge impliquant Iron Fist et le Super-Skrull, qui finira résolu en quelques cases comme un comic lambda du Golden ou Silver Age. Le point d'orgue est conforme à mon souvenir, c'est l'arc avec le retour des Envahisseurs. C'est fun, épique, les dessins de Byrne sont superbes. Même si là aussi le début de l'arc peut faire dresser un sourcil avec le recul ("l'Allemagne est réunifiée, je vais faire un voyage en jet privé histoire d'être sûr que les nazis ne sont pas déjà de retour - Francis Kuntz pour Canal Régional"). La partie sur le monde des affaires n’est pas très palpitante avec les jumeaux Marrs , comme si Byrne lorgnait sur Iron Man. L'intervention du Punisher est un beau deux ex machina. Le point noir du run survient quand Byrne lâche le dessin au profit de Jae Lee en conservant encore le scénario. Des épisodes que j'avais raté à l'époque, et qui ont été pénibles à lire. Byrne semble désintéressé et fait durer de manière interminable la phase où Namor est amnésique. Des cases de descriptions pompeuses à n'en plus finir. Jae Lee manque encore de subtilité, son Namor exagérément musclé est à ranger dans les excès des 90's, même si on voit déjà tout son potentiel . Et Lee va rapidement progresser et affiner son style, alors que Byrne quitte la série qui sera écrite par Harras. Ce dernier lance une saga à Atlantis, plutôt efficace, en tous cas bien plus intéressante que les derniers épisodes de Byrne. Et là Jae Lee y est très bon, il convient à merveille au contexte sous-marin. Quel dommage qu'il ne finisse pas ce dernier arc. |
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Namor, She-Hulk (son retour au 31) et Next Men. c'est aussi l'époque ou il test le dessin et encrage digital ... (les trames des premiers Namor sont fait sur son mac de l'époque).
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Je viens de finir worldtr33 et c’est une belle surprise.
Je ne suis pas très friand de ce type de scénario mais Tynion m’a vraiment emmené. Les dessins de Blanco sont très sympas aussi Au delà du scénario, ils prennent le temps de présenter les protagonistes et on s’attache à eux et à leur univers assez vite J’ai lu la version par Urban qui est plutôt bien traduite Vivement la suite
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King, Springsteen, Guardiola, Brubaker et tous les autres |
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Avec la sortie prochaine du retour de Youngblood, avec Robert au dessin.
je me suis replongé dans les premiers numéros (que j'avais survolé à l'époque, mais que je n ai achetés - pas cher - il y a 2 semaines) ... car est ce que ça mérite un Fac-Similé ? Bon, ce sont les débuts de Image Comics, encore sous bannière Malibu. Le textes du premier (Hank Kanalz ) sont un peu meilleurs que les suivants, mais l'histoire ne vole pas haut et sert pour présenter tout un tas de personnages que l'on retrouvera dans YB, Brigade et autres titres du Liefeld. Après ces 4 premiers numéros permettent de lancer aussi : Prophet, Supreme, Shadowhawk et Pitt (en plus d'aller faire du pied à la great darkness saga et aux persos du King). Ca ne vole pas haut, mais ca reste du niveau de nombreuses publies indes que l'on trouvait chez Malibu et associés du milieu des années 80 à la fin des années 90, et souvent plus prenant (même si il faut mettre le cerveau en pause) que certains écris actuels. - La série ne se termine pas à la fin de la mini (1-4) il faut lire brigade 4 pour avoir la conclusion ... démarche commercial de bas étage ^^ Après , il est clair que cette mini fait très pale figure comparée au Blood Squad Seven de Casey et Fry , qui va continuer (pour le moment) en parallèle du retour de YB.
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Relu le deuxieme run de Brubaker sur Captain America (McNiven, Davis, Zircher).
Je trouve que c'est bien meilleur que dans mon souvenir. Certes on est plus dans l'ambiance espionnage noire des 42 premier épisodes du précédent run. On reste cependant dans ce contexte avec un SHIELD toujours omniprésent mais la dimension SF va être plus présente avec aussi l'utilisation de concept plus débridés comme l'Ameridroid ou la madbomb et avec Jimmy Jupiter sorte de croisement entre Little nemo et Johnny Thunder. D'ailleurs à l'exception de l'arc de P. Zircher, les couleurs vont être plus chaudes. On peut penser que l'arc de Rogers qui s arrete au 25 de la première série prend ce passage avec reborn (que je dois relire) puis Secret Avengers et la mini-série Steve Rogers qui sont plus centré sur l'action et la SF ou l'aventure. Winter Soldier reprenant plus nettement la course du premier volume. Le run est découpé un peu comme les premiers 50 numéros de la série précédente avec un ennemi déclaré et une suite d'arcs qui relèvent des plans de cet ennemi qui est une coalition. Chaque arc ensuite donnant un nouveau plan de cette association avant que tout ne s'imbrique. Les 3 premiers arcs gardent la qualité d'écriture qu'on connait à Brubaker avec une montée en puissance de Sharon par exemple. Il utilise toujours aussi bien la mythologie de la série avec Ameridroid, Madbomb, Scourge, D-Man, Diamondback ou l'escoaude des serpents (et non la société) ou Machinsmith. Le quatrième arc est moins bon car on sent qu'il n'etait surement pas prévu pour être le dernier et les adversaires tombent facilement avec des discordiens juste esquissés. Cependant le dernier numéro construit en miroir de son premier numéro et qui ouvre une sortie au Captain America des 50's est magnifique avec un retour de Eptng bienvenue. La partie graphique reste bonne. McNiven commençait sur cette série à travailler ses découpages et devenait plus vivant, moins figé. Davis donnait une belle prestation et Zircher se cale bien dans l'arc le plus gritty. Eaton donnant une prestation comme d'habitude assez passe partout mais qui tient. Enfin, Steve Rogers, Sharon et tout le cast est bien mené. Certes cette partie est plus centré SF, action mais elle reste bien menée à part quand l'auteur semble accélérer ses plans avant son départ de l'éditeur et va prendre donc des raccourcis pour finir son histoire. Le dernier épisode es par contre un exemple tellement il clôt superbement 8 ans sur un personnage. |
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J'ai aucun souvenir de cette partie, et une partie de mes Marvel Icons avec les épisodes en VF a pris l'eau...de grandes chances que je prenne le prochain Omnibus.
Là je lis l'Intégrale de Howard et je kiffe. J'en parlerai plus après l'avoir fini, mais je craignais un truc trop verbeux et référencé, et ce n'est pas du tout le cas. |
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c etait dans les mags avengers V2 et 3 (oui je les ai relu en VF) et ce sera dans les omnibus 4 et 5 avec Winter soldier, steve Rogers..
D ailleurs dommage que les omnibis n aient pas ses secret avengers et Marvels project qui sont quand même dans l utilisation de Steve et Bucky. J oubliais d'indique que le run remet en place la manipulation de l'opinion via les chaines en continu et s'attaque à la confiance que Steve Rogers a en lui-même et celle que les autres ont en lui. Dernière modification par Fred le mallrat ; 23/10/2024 à 11h06. |
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J'en ai profité aujourd'hui pour enfin lire les épisode 4 à 12 du Justice Society of America de Geoff Johns (Avec Janin, Santucci et Nauck).
J'avais mis la série de coté quand j'ai vu les retard que prenaient la sortie des épisodes. - Bon, simplement, la série est parfaite, et permet de créer une Society pour le XXI siecle, qui va chercher dans le passé de DC. - Mais quand on y prête un peu attention, on voit les divers réécriture que Johns a fait tout au long de l'histoire, (avec certaines elipse ...). Sur le premier arc il semble manquer 1 ou 2 épisodes... tout comme pour le second (comment XS est arrivée pour la dernière image ? comment Salem à pris la place de Khalid ? entre autre) , mais aussi un texte qui n'a pas été réécrit dans ce même numéro 11 (ou alors une coquille) Alors que Rainbow Girl Girl (Dori) parle avec Cosmic Boy (Rokk Krinn) elle lui répond en l'appelant Brek (Banin, Polar Boy). A me demander si on a pas les 12 épisodes réduits à 5, et ce qui aurait put être le premier arc de la nouvelle JSA réduit aussi ... et l'épisode 12 n'est pas du JSA, mais clairement un numéro hors série pour les 25 ans de Stargirl... En dehors de ces points (qui moi me titillent) on a une bonne histoire , prenante , bien menée (même avec les elipses).
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Mais frustrante, car la fin me paraît précipitée quand même.
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pour ca que je parle d 'elipse ^^
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