Captain Marvel #10
Kelly Thompson réunit les éléments de son run pour, déjà, un sommet dans ses intrigues ; ça fonctionne bien. Et ça tape dur.
Carol amène Minerva, découverte blessée, chez Tony. La Kree s'explique : c'est bien elle qui a monté le public contre Carol / c'est elle qui a libéré les Krakens / c'est elle qui manipule depuis des mois. Elle veut pousser Carol à collaborer avec elle pour sauver les Kree. Elle a cependant utilisé des cobayes humains pour créer des "bâtards" Kree-Humains pour repeupler les Kree. Elle a intégré un dispositif dans Carol, qui siphonne son énergie pour la transmettre à une autre ; la super-héroïne Star. Carol va en pleine ville et appelle Star, les deux se battent. Carol s'arrache l'émetteur pour affaiblir Star, qui révèle un visage violent, mais ça ne fonctionne pas. Star révèle être la journaliste du #1, terrorisée par la violence de ce monde et qui "doit" se protéger, donc être ultra-puissante ; et elle révèle avoir lancé une infection globale, qui absorbe l'énergie des new-yorkais pour augmenter sa puissance.
Bon, clairement, le "plan" du personnage à la fin fait penser aux savants fous à l'ancienne. Mais ça ne gêne pas la lecture d'un bon numéro, qui relie les éléments installés par Kelly Thompson. L'auteure parvient à rendre l'ensemble dynamique, en insistant sur la caractérisation et les dialogues, toujours excellents. J'adhère vraiment à sa Carol, définitivement sympathique et agréable alors que je ne l'ai pas supporté ces dernières années.
L'intrigue elle-même est pertinente, la gestion de Minerva est bonne, et l'explication se tient ; c'est agréable. L'ensemble est fluide, solide, et l'action n'est pas juste bourrine. Carmen Carnero livre encore de très belles planches, c'est fort joli et agréable ; comme d'habitude.
Encore un bon moment. Définitivement la série qui me réconcilie avec Carol !