Discussion: Critiques de 2022
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Vieux 18/01/2022, 22h26
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Dieu qui déchire sa race
 
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Green Lantern #10
Ca s'accélère.
Geoffrey Thorne intensifie ses deux sagas, qui semblent bientôt se réunir... et il faut admettre que l'auteur y va à fond !
Notamment le segment sur John Stewart, qu'on découvre être dirigeant d'une énorme armée de guerriers émeraudes... mais tout ceci est en fait troublé. "Notre" John est en fait avec Lonar, en lutte avec Esak, et il erreu au coeur de l'Hypertime (oui-oui), car c'est à lui de déterminer, depuis son Ascension, quel "Etat Futur" (Future State, oui-oui) il veut adopter pour son avenir ! La bagarre est totale, Esak semble vouloir ramener plein de gens, et notamment des proches de John.
En parallèle, le Gardien rebelle est rongé par l'entité magique et s'en prend aux Oans. Les Lanterns survivants tentent de s'opposer, mais des Gardiens se révèlent et la soeur du renégat confirme être celle qui a donné son anneau à Jo. Celle-ci accepte la venue de The United Order, l'ancêtre de la Légion, mais tout semble se crisper... alors que John semble "voir" les événements, de loin.
Bon, c'est intense. Geoffrey Thorne tape dur, vraiment, et utilise bien des concepts, des idées afin de nourrir son récit. Les notions d'Hypertime, de Future State sont surprenantes, mais grisantes, et l'ensemble a une forme de souffle, de dynamisme très agréable.
Bien sûr, le segment sur Oa est moins intense, mais les interactions sont bonnes. Les révélations sont un peu brutes, mais elles aussi fonctionnent et font bien le job.
Graphiquement, CrissCross, Juan Castro et Marco Santucci se partagent les dessins, dans des styles proches, un peu ronds, un peu durs cependant. Ca se lit bien, et c'est agréable.

Quelle bonne et étonnante petite série !

Superman : Son of Kal-El #7
Pas mal, mais décompressé.
Tom Taylor demeure très bon dans les interactions, les caractérisations... mais son intrigue principale prend son temps, et semble un rien trop prévisible.
On commence en effet avec "le résultat" de The Rising, un plan du Président Bendix de Gamorra contre Superman, avec a priori un tsunami sur Metropolis. Retour en arrière, Superman et Jay collaborent, le premier est intégré au bâteau secret (oui-oui) de The Truth, l'entité de presse libre du second. Hélas, un gigantesque Léviathan s'approche de Metropolis. Jon retrouve sur place Jackson, nouvel Aquaman, et tous deux arrivent à rassurer la créature... mais Bendix fait venir, via des téléporteurs de Luthor, son "Gamorra Corps", pour gérer le problème. Sauf que ça se passe mal...
Bon, ça se lit bien, quand même. Les interactions Jon/Jay sont bonnes, la caractérisation de ce Superman débutant mais au grand et bon coeur demeure très agréable à suivre. Même Jay est plutôt bien écrit, avec ce côté "Lois Lane" même si Tom Taylor souligne bien, implicitement, le rapprochement avec sa possible belle-mère.
Mais, malgré tout, ça va lentement. L'intrigue avec Gamorra traîne un peu, le lien avec Lex est assez bon, mais "on sent" quand même ce qui va arriver. Etaler ça sur plusieurs épisodes, après avoir déjà annoncé le résultat, ce n'est pas honteux... mais c'est terrible classique, attendu.
Ca se lit bien, mais sans entrain. Idem pour Cian Tormey, qui livre des planches efficaces, dynamiques, proches d'un John Timms ; et je n'adhère toujours pas à ce style.

Rien de mauvais, plein de bonnes choses, mais régulièrement un petit manque de rythme et de souffle. Hélas.

Aquaman : The Becoming #5
Prévisible et classique, mais agréable.
Brandon Thomas ne créé aucune surprise, ici, mais livre un récit efficace et fluide. Sûrement trop fluide, car l'ensemble se devine aisément, mais les bonnes vieilles recettes fonctionnent quand même.
Ici, Jackson se rapproche avec sa soeur, Delilah, et comprend plus Xebel, en retrouvant même un vieux flirt. Leur mère comprend la manipulation, les rejoint après avoir été maltraitée. La fratrie voit que leur mère n'est pas "si mauvaise", et découre la future attaque contre l'unité Atlantis/Xebel. Et si eux ne peuvent rien empêcher, Jackson est persuadé que

Tout est ainsi prévisible, attendu... mais ça fonctionne. Les interactions de Jackson avec les autres personnages sont plutôt bonnes, notamment ce rapprochement sympathique avec sa soeur. Brandon Thomas veut vraiment "construire" Jackson comme un futur Aquaman, et il le fait correctement même si ce n'est pas brillant ou révolutionnaire.
Paul Pelletier vient aider Diego Olortegui, et leurs styles correspondent bien, avec des planches rondes et agréables. Ca fait bien le job, et c'est fort joli.

Rien de neuf, mais une bonne recette bien appliquée, sans fausse note.

Nightwing #88
Le pied. Quel pied de lire cette série !
Tom Taylor continue de me plaire et de me donner le sourire ici, avec un numéro si prenant et réjouissant ! Quel pied !
Le scénariste enchaîne ainsi, avec toujours Dick Grayson poursuivi par des tueurs suite à une prime sur sa tête par Blockbuster. Mais Dick doit enclencher une construction de sa fondation et doit apparaître en public... mais Barbara, et le chien Haley, viennent. Et alors que Gunbunny et Gunhawk tentent de tuer Dick, sur ordre de Blockbuster, le plan de Barbara s'enclenche - car elle a demandé
de venir aider. Et c'est tellement agréable de les voir en action, et de voir Dick être touché, ému et réjoui de voir ses amis l'aider. En outre, il obtient
ce qui dénote une bonne réutilisation de la continuité actuelle. Ils viennent tous menacer Blockbuster, mais Gunhawk est tué par le serial-killer qui hante Blüdhaven... car lui seul peut tuer Nightwing.
Que c'est agréable. Tom Taylor maîtrise complètement sa série, ses personnages, les dialogues et caractérisations. La relation Dick/Barbara est superbe, et l'arrivée des proches de Grayson est extrêmement émouvante et bien vue.
Tout est simple, tout est juste, tout est bon. L'ensemble est fluide, dynamique, et ça me donne un sourire énorme, avec une pêche d'enfer. Bruno Redondo continue son sans-faute, avec des planches superbes, elles aussi très agréables et positives.

Quelle série, bon sang !

Wonder Woman #783
Sympathique.
Becky Cloonan & Michael W. Conrad avancent leurs pièces et leurs personnages. Si Diana et Deadman affrontent les Wonder Women étranges, faites de reflets, issues du Image Maker, ses proches s'organisent. Wonder Woman recroise ainsi Etta mais surtout Steve Trevor, dans un moment simple mais très touchant. Dr Psycho envoie un étonnant et mystérieux Shining Knight contre elle, mais ce dernier s'allie finalement à Diana face aux Wonder Women... alors que la menace se rapproche d'Hippolyta elle-même.
Ca se lit bien. Je trouve qu'on a un peu perdu de l'intensité, du souffle de la première très bonne saga, mais les deux scénaristes s'en sortent bien. On sent qu'il y a une préparation, notamment via la back-up, aux futurs événements communs de la franchise. Mais l'ensemble demeure agréable, sympathique.
J'apprécie particulièrement les caractérisations, et notamment comment Diana polarise les personnages autour d'elle. C'est simple, beau et juste.
Marcio Takara illustre l'ensemble efficacement, dans un style travaillé que j'aime bien. Ca manque un peu de dynamisme, mais ça se lit très bien.

On n'a plus, pour l'instant, les grandes hauteurs du début, mais ça demeure très agréable à suivre.

Dernière modification par Ben Wawe ; 19/01/2022 à 10h43.
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