Daredevil #13
Encore du bon. Un peu lent, un peu contemplatif, mais très efficace et malin.
Matt est entraîné par Elektra, pour redevenir lui-même ; pour devenir meilleur, plutôt. L'entraînement est dur, mais les progrès se font... même si Matt doit aussi travailler et mener des recherches pour améliorer le système, comme Elektra le dit. En parallèle, Wilson Fisk n'arrive pas à gérer le massacre qu'il a perpétré sur un des hommes les plus riches du pays. Il appelle Wesley, qui gère admirablement - en faisant nettoyer par un domestique, qu'il menace ; en évacuant le corps du richard ; en faisant "suicider" le domestique ; en faisant appeler les secours par Wilson, qui acte que le richard a vu le suicide et est parti, perturbé. En parallèle, The Owl rencontre la mafieuse (belle-mère de la libraire dont Matt est l'amant) en public, et tue ses hommes ; sans honte, sans peur, il veut être le nouveau Caïd de New York. En parallèle, l'inspecteur North est suspendu, encaisse... et craque dans la rue, en forçant des petits crétins qui ennuient un SDF à s'excuser. Il comprend qu'un flic ne ferait pas ça - mais c'est ce qu'il a eu envie de faire. Et s'il craque dans un coin, Matt vient le voir et lui propose un café.
C'est vraiment bon. Chip Zdarsky adopte un rythme lent dans ses sagas, mais ça fonctionne bien. Il fait du titre une série centrée autant sur Matt, que sur Fisk et l'inspecteur North, et c'est une bonne idée. L'ensemble est très solide, très fluide, et les destins croisés sont bien faits.
Bien sûr, la relation Fisk/Wesley est basée sur la série de Netflix, Wilson paraît un peu "faible", mais... en lien avec sa volonté d'être propre, ça fonctionne bien, aussi. Tout est très fluide, très agréable, et les rebondissements sont bons et agréables.
Marco Checchetto livre encore des planches magnifiques, aussi fluides dans la narration que superbes dans les images ; c'est juste beau, et ça complète idéalement un script solide. Un peu lent, mais efficace.
La série est entre de bonnes mains.