Malgré tout, en relisant Maus maintenant, je me dis que cet anthropomorphisme est assez primaire. Les méchants sont des chats, les persécutés sont des souris, les polonais des cochons... A la limite je trouve La Ferme des animaux d'Orwell bien plus subtil et plus profond dans son choix d'interprétation.
Sur le propos, Maus s'inscrit dans une tradition amenée par des choses comme Le Journal D'Anne Frank, matinée de confidences sur le père de Spiegelman, sur sa famille. Et c'est peut-être ce qui en fait toute sa force à mes yeux, bien plus que l'énième récit de rescapés de guerre, des expériences de camps, qui en soi n'est pas aussi original qui soit !
(je continue demain, car je suis fatigué, désolé !)
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