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Vieux 09/10/2013, 18h19
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Shiroyasha Shiroyasha est déconnecté
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Shiroyasha change la caisse du Fauve
Ma critique de DC Saga #17 avec quelques différences par rapport aux avis déjà donnés.



Après les cliffhanger du mois dernier dans plusieurs titres de DC Saga l'attente a été longue et c'est avec impatience que j'ai dévoré le numéro #17 de la revue d'Urban Comics. Et bien vous allez pouvoir constater dans cette critique qu'il s'agit d'une perle de lecture et vous aurez du mal à trouver mieux sur le marché pour un prix de 5,60 euros. Au sommaire Justice League #16, Aquaman #16, Shazam (back-up de Justice League #16), Flash #15, Justice League Dark #13 et annual #1.


L'arc Le Trône d'Atlantide continue d'abord dans Justice League #16 avec une situation explosive entre Aquaman, son frère Orm, Batman, Superman et Wonder Woman. Lorsque le chevalier noir déclenche les hostilités Aquaman s'en prend à ses camarades de la ligue puis Superman s'énerve provoquant une bataille royale qui s'achève par les héros capturés par Orm qui prend le dessus avec sa couronne et son sceptre contrôlant les mers et tempêtes. Cyborg lui parvient à secourir le Docteur Shin mais n'a pas le temps de souffler. Face à l'armée Atlante il décide de faire appel aux renforts de la ligue avant d'aller voir son père pour se faire installer un module environnemental (en sacrifiant son poumon restant) afin de secourir ses amis au fond de l'océan.
La suite directe est dans Aquaman #16 où Arthur qui s'est échappé de sa cage fait équipe avec Batman pour retrouver Clark et Diana. Ils devront affronter les créatures des profondeurs et seront rejoints par Mera et Cyborg dont l'aide sera providentielle. A la surface les héros répondant à l'appel comme Black Canary, Firestorm, Hawkman ou Element Woman tiennent bon contre les troupes d'Orm. Ce dernier est finalement pris à revers par les créatures aquatiques et le cerveau de l'histoire qui détient le sceptre capable de couler les terres est révélé ce qui provoquera la surprise de plus d'un.

Si Geoff Johns prend souvent son temps dans les event ou crossover (Forever Evil en est un bon exemple) j'ai d'autant plus aimé ces deux chapitres que ce n'est pas le cas içi. Tout s'enchaine bien et rapidement et les rebondissements viennent ponctuer le récit déjà intéressant à la base. Cyborg est largement mis en avant et c'est un plaisir de voir ce personnage prendre les choses en main quand les autres sont en difficulté. L'appel des renforts est un grand moment tout comme le twist final. Le Trône d'Atlantide fait donc la part belle à l'action tout en soignant le suspense et les dialogues. Les phrases de Batman appuient bien le côté perfectionniste du héros qui est mieux équipé sous l'eau qu'Aquaman lui-même.


Pour ce qui est des dessins c'est aussi carton plein. Les deux artistes sur les deux titres, Ivan Reis pour Justice League et Paul Pelletier chez Aquaman jouent dans le même registre au point que la transition est presque invisible si on ne regarde pas d'un oeil plus expert. Ceci est largement dû également au fait que Rod Reis se chargent avec brio des couleurs pour les deux titres offrant une continuité appréciable. Que ce soit l'un ou l'autre des dessinateurs le trait est dynamique, les personnages magnifiques, la proportion épique est importante et les grandes planches se succèdent pour vous impressionner toujours plus. Alors oui, Paul Pelletier est légèrement en dessous d'Ivan Reis dans les finitions mais le potentiel et le talent de cet artiste présage un bel avenir pour lui si on lui donne sa chance sur un gros titre (dans les Batman ou un crossover). En tout cas profitons déjà de lui sur Aquaman où il est très bien.
En tout cas si cela vous a donné envie de lire cet event génial procurez vous DC Saga #16, celui-ci le #17 et le prochain #18 pour avoir l'intégralité.
Ma note: 10/10 et 10/10


Shazam entre en piste avec un affrontement contre Black Adam tandis que les péchés capitaux se rassemblent peu à peu. C'est un back-up donc très court et il n'y a pas grand chose à dire de plus que d'habitude. L'histoire de Geoff Johns n'avance pas, Gary Frank ne m'a toujours pas convaincu sur ce titre.Pas la peine de s'appesantir plus longtemps dessus.

Ma note: 3/10

Passons à Flash #15. Flash et moi c'est une histoire d'amour déçu j'aime beaucoup le personnage mais à part Flashpoint je ne suis jamais fan de ses aventures en comics. Nous somme toujours dans l'arc écrit par Francis Manapul et Brian Buccellato qui oppose Barry à Grodd donc pour le scénario mon avis reste le même et n'est pas élogieux. Par contre force est de constater que Manapul au dessin livre des belles planches en double-page avec un découpage et des contrastes de couleurs intéressants. Dommage que les artistes Marcus To et Ryan Winn viennent gâcher pendant dix pages la seule ressource valable de la série (comprenez que je n'aime guère ce style de dessin même si après avoir vu du David Aja tout me semble plus beau à côté.).
Ma note: 4/10


Après ce petit passage à vide on revient à de la qualité et même à l'excellence avec Justice League Dark #13 et l'annual #1 qui poursuit l'histoire principale. Les deux derniers numéros de DC Saga étaient marqués par une baisse de régime de la série que j'expliquais par une période de transition entre les deux parties de l'arc en cours dur les grimoires de la magie. Je suis rassuré car je ne m'étais pas trompé puisqu'on retourne aux choses sérieuses en terme de dessin et de scénario.
Dispersés en deux groupes les membres de la Justice League Dark font face à de puissants démons et vont vite comprendre qu'ils sont tombés dnas un piège. Il est cependant trop tard car la maison des secrets apparait devant Zatanna et Deadman. Un homme en sort qui n'est autre que Necro ancien amant de la magicienne et mentor de Constantine. Il veut les grimoires de la magie et se venger de Zat et John. Faust quand à lui tente de kidnapper Tim Hunter sauf que Madame Xanadu va lui donner une leçon et s'échapper avec le garçon pour trouver refuge dans la maison des mystères. Orchidée et Constantine rejoignent leurs amis mais sont facilement vaincus par Necro doté de nouveau pouvoirs appris en enfer. Zatanna accepte de suivre le méchant en échange de la vie de ses camarades.
Alors que le reste de la JLDark se lance à la poursuite de l'ennemi ils s'écrasent dans le désert du Sahara et Frankenstein accepte de leur préter main forte. Necro révèle a Zatanna comment il est revenu des enfers et son plan. Pour s'emparer des grimoires il doit éliminer son propriétaire légitime Tim Hunter sauf que celui-ci est avec Constantine. L'escroc accompagné de son équipe et de renforts (Princesse Amaya et le vampire Bennett) se lance dans la bataille finale pour la magie. Au moment où Necro pense avoir gagné il tombe encore dans une feinte de son adversaire et d'Orchidée Noire. Le jeune Timothy ouvre enfin le recueil qui le téléporte avec Zatanna dans un autre endroit.


Avec un tel résumé il apparait évident que le scénario de Jeff Lemire est très épais. C'est avec ce genre de chapitres que je suis convaincu que JLDark est l'une des meilleures séries New52 avec une écriture à la fois subtile et claire, des intrigues où cohabitent magie, action, suspense, émotion à la manière d'un blockbuster. On a une trame classique mais si efficace avec des passages clés qui découpent la progression en plusieurs phases. Après le mystère et la victoire des gentils, l'arrivé du vilain, les héros sont au fond du gouffre puis s'organisent avant le feu d'artifice final. Un schéma nullement original mais qui bien traité est cent fois préférable à un délire d'auteur qui fait n'importe quoi sous couvert d'originalité. L'autre grande force de la narration réside encore une fois aussi dans les dialogues entre les différents personnages.
Au dessin Mikel Janin dont la quasi-perfection des planches n'est plus à faire mais aussi Victor Drujiniu pour les finitions de l'épisode #13. Les couleurs sont confiées à l'habituel Ulises Arreola sur le #13 et Rob Leigh sur l'annual et il n'y a pas de problème d'homogénéité entre les deux. Le résultat visuel est par conséquent bluffant, avec toujours une mise en scène et un découpage qui prime et à l'intérieur desquels les personnages au design parfait sont mis en valeur.
Ma note: 10/10 et 10/10 pour l'annual.


Conclusion: Un numéro dantesque de DC Saga où même si Shazam et Flash nous laissent toujours sur notre faim il y largement de quoi apprécier. Le trône d'Atlantide fait s'envoler le titre Justice League vers de nouveaux sommets tandis que la Justice League Dark revient à l'excellence.
Le fascicule: 10/10
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