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Vieux 21/08/2013, 01h15
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Shiroyasha Shiroyasha est déconnecté
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Shiroyasha change la caisse du Fauve
DC Saga #15 décortiqué par mes soins ou ici avec les images: http://comicseater.unblog.fr/2013/08/21/dc-saga-15/
Les épisodes #0 et divers annuals étant passés il est temps pour DC Saga de reprendre la numérotation normale enfin presque puisque Superman et Supergirl sont partis faire un tour dans un autre numéro HS pour permettre de rattraper le retard pris sur Justice League et accueillir Aquaman dans la revue. Quel est le résultat de tout cela à la lecture?

Justice League subit un changement majeur puisque Jim Lee se retire du titre laissant sa place à Tony S.Daniel le temps de deux numéros avant qu'Ivan Reis prenne la relève. En plus de ces chapitres #13 et #14 suivent les deux back-up sur Green Arrow et Black Adam.
Commençons par les épisodes principaux qui introduisent le personnage de Cheetah dans l'univers des New52. C'est une petite histoire complète en deux chapitres absolument géniale écrite par Geoff Johns. Barbara Minerva en obtenant un artefact sacré est maintenant possédée par la divinité Cheetah. Wonder Woman tient plus que tout à la ramener à la raison car elle est la première amie humaine qu'elle est jamais eu. La Justice League tient à venir en aide à Diana et spécialement Superman qui après leur baiser semble éprouver des sentiments pour l'amazone. Une ancienne tribu dévoile la vérité sur Cheetah et les héros sont forcés de la stopper et ce n'est pas chose aisée car en étant mordu par la féline Clark devient à son tour possédé et sauvage.

Le scénario est bien écrit, les rebondissements, surprises et l'alternance de phases d'action avec des moments plus calmes mettant en avant les relations entre les personnages donnent de l'épaisseur à cette incarnation New52 de la Ligue de Justice qui ne déçoit pas depuis maintenant #14 numéros. Cependant Jim Lee n'est plus là alors que devient le titre visuellement?

Quelle beauté! Tony S. Daniel propose ici une expérience de lecture incroyable et nous abreuve de planches en pleine page toutes aussi soignées les unes que les autres. Les décors, de la jungle aux champs de blé de Smallville, renforce cette idée de perfection tout comme l'encrage des talentueux Richard Friend et Batt ainsi que les couleurs de Tomeu Morey. Pour faire simple un vrai travail d'équipe se ressent et une alchimie entre toutes les composantes incluant le scénario.
Justice League #13-#14, ma note: 10/10

Deux back-up poursuivent ce marathon Justice League. Le premier très court met en scène Steve Trevor et Oliver Queen afin de servir de teaser à Justice League of America. Pas mémorable ni déplaisant il a le mérite de se concentrer sur l'excellent personnage de Steve Trevor, pilier central de l'univers New52 qui joue dans plusieurs camps sans être pleinement accepté par l'un d'eux. Amanda Waller qui a subit une cure d'amaigrissement en New52 et dirige l'A.R.G.U.S y apparait comme très dangereuse et méfiante envers les héros. Cette petite tranche de vie du colonel est écrite avec soin par Geoff Johns et Jeff Lemire et pour les dessins Brad Walker avec Drew Hennesy et Jay David Ramos offre un travail solide.
Back-up Justice League #13, ma note: 6/10


Second back-up et changement total d'atmosphère puisqu'on parle de Black Adam et donc de Shazam. On ne sera alors pas surpris d'y retrouver Geoff Johns et Gary Frank comme pour Justice League #0. Black Adam vient d'être libéré par le Docteur Sivana après des millénaires d'enfermement. Il veut apporter ouvrir le monde à la magie mais pour cela il doit trouver le champion du sorcier (Shazam) et pour y parvenir il va faire appel aux sept péchés capitaux.
Une histoire qui débute et qui ne m'emballe pas vraiment. Le déroulement ultra-linéaire se concentrant principalement sur l'antagoniste et non le héros ne me semble pas assez envoutant et les dessins sont un peu trop sombres pour quelque chose qui traite de la magie et devrait être plus lumineux. Encore une fois ce n'est pas du Gary Frank comme j'aime en lire la faute à trop de sobriété, de vide en arrière-plan et d'ombres.
Back-up Justice League #14, ma note: 4/10


Aquaman #14 est le prologue de l'event Throne of Atlantis qui commencera dans le prochain DC Saga et impactera Justice League d'où l'arrivée du titre aquatique dans la revue pour permettre au lecteur de lire l'intégralité de l'histoire. Toujours est-il que l'épisode présenté n'est pas des plus indispensable et surtout ne donne pas une bonne image d'Aquaman. Aquaman c'est avant tout un personnage revisité par Geoff Johns et Ivan Reis et que vous pouvez retrouver dans le collection DC Renaissance à travers 2 volumes de grande qualité. Pour cet épisode #14 Reis n'est pas là et à la place Pete Woods et Pere Perez font ce qu'ils peuvent mais passer après le génie n'est pas facile. Néanmoins Paul Pelletier nous prouvera dans quelques mois qu'on peut succéder à Reis donc les deux artistes du jour n'étaient pas le meilleur choix.
Pour l'histoire, Black Manta a été capturé et Amanda Waller a du travail pour lui mais il refuse. Arthur Curry alias Aquaman part à la rencontre de son frère pour éclairer sa lanterne à propose des récentes attaques atlantes contre les humains. Son interlocuteur nie être impliqué dans l'affaire mais à la fin du chapitre les monstres aquatiques déjà vu dans les premiers numéros du titre sont libérés par un trident semblable au frère d'Arthur.

Il n'y a donc pas grand chose d'intéressant et rien qui ne me semble indispensable à lire avant l'event mais le second défaut vient de l'aspect graphique du titre. Comme dit plus haut les planches n'ont pas de véritable charme, ce n'est pas vilain juste trop fade et encore plus si on a lu les numéros précédents. Les deux artistes n'étant pas aidés par le récit à mettre en image il en résulte un chapitre très faible.
Ma note: 2/10


Flash #13 reprend exactement là où le précédent épisode s'achevait, à savoir par l'attaque des gorilles de Grodd sur Central City. Flash qui une seconde plus tôt combattait les Rogues ou Lascars en vf est inconscient. Une fois réveillé il est forcé de travailler avec ses ennemis pour défaire l'armée de primates et après une féroce bataille le chef de la bande apparait enfin prêt à en découdre avec Barry.

Francis Manapul et Brian Buccellato sont fidèles à leurs habitudes et donc je ne suis pas satisfait. Si les dessins tiennent la route même si ce style n'est pas à mon gout le principal défaut reste l'intrigue. Là où Justice League fait les choses avec brio, Flash n'y parvient pas, les Rogues ne sont pas convaincants et les grands singes n'ont pas éveillés en moi un quelconque intérêt.
Ma note: 3/10


On commence à prendre l'habitude de finir avec Justice League Dark et pour le #11 de la série la rivalité entre Faust et Constantine continue et ce sont des pages 100% action qui s'enchainent. Jeff Lemire se fait plaisir et on ne sait jamais à quoi s'attendre avec ce titre. Steve Trevor possédé par Deadman, Madame Xanadu qui se met en mouvement et Constantine joyeux comme un enfant découvrant ses cadeaux à noël quand il peut utiliser des objets magiques de la Chambre Noire pour combattre Faust. Finalement la carte pour les grimoires de la magie révèle son contenu et une trahison a lieu. Il y a donc du contenu et une écriture immersive qui fusionne avec le trait de Mikel Janin. Il est simplement dommage que Constantine soit le seul toujours mis en avant les autres qui méritent aussi un peu de mise en lumière étant relégués au second plan.

A nouveau on ne peut être déçu par les planches de l'artiste ainsi que le travail des couleurs effectué par Ulises Arreola et Kyle Ritter utilisant des effets de lumières pour représenter les pouvoirs des personnages. En cherchant la petit bête je dirais que le tout est moins impressionant que les précédents chapitres mais on est toujours dans du haut de gamme.
Ma note: 7/10


Conclusion: Un numéro de DC Saga bien étrange d'un côté les épisodes Justice League valent à eux-seuls l'achat mais le reste excepté Justice League Dark n'est vraiment pas agréable à lire. Aquaman notamment en arrivant avec un chapitre aussi mauvais ne risque pas de donner envie au lecteur de se procurer le début de ses aventures dessinées par Ivan Reis qui sont exceptionnelles et cent fois meilleures que cet infâme numéro #13.
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