Avengers #63
Bagarre. Rien de plus, rien de moins.
Les Avengers et les Prehistoric Avengers attaquent les Maîtres du Mal Multiversels, et ça se passe... moyennement bien. Les deux équipes de super-héros parviennent à repousser leurs différences, le Prehistoric Ghost Rider bat et tue le Ghost Goblin ennemi, puis se sacrifie pour sauver l'Humanité d'un virus libéré par le Supreme Doom. Une bonne chose, malgré la perte, alors que la voix-off lourde se révèle être celle de
la Prehistoric Phoenix, qui revient de son exil, notamment pour retrouver son "fils" Thor.
Honnêtement, ça se lit. Sans entrain, sans folie... sans intérêt, au fond ; mais ça se lit. C'est de la bagarre, c'est bourrin, l'essentiel des personnages paraît déplacé ici, mais... ça se lit. Jason Aaron ne m'intéresse pas énormément, mais je ne ressors pas énervé de la lecture ; juste blasé.
Javier Garron baisse de qualité ici. Ca reste correct, mais moyen. Dommage, je n'étais déjà pas fan quand il se donnait à fond.
Bagarre bête et méchante. Mais ça passe.
Captain Marvel #44
Sympa'.
Kelly Thompson poursuit sa saga sur les Broods, où elle associe Carol et sa team avec quelques X-Men, pour retrouver Rogue et Binary. Sauf que Rogue est transformée en Brood, et se dit Reine... ce qui interpelle sur Broo, devenu Roi pacifiste des Broods. Ils en viennent à
tuer Rogue pour la stopper
et tous décident de poursuivre pour retrouver Binary. Mais ils
se font happer par les Broods, qui les torturent et les plongent dans une illusion...
Kelly Thompson ne révolutionne rien ici, mais raconte bien une histoire classique et agréable. Encore une fois, elle réussit très bien les interactions entre personnages, notamment entre Carol, Gambit, Spider-Woman et quelques autres. La scénariste gère bien l'ensemble, a un fond prévisible mais qui se laisse lire avec plaisir.
Graphiquement, Sergio Davila assure, avec un trait rond agréable, des personnages bien croqués, et un vrai dynamisme. C'est très sympa'.
Une bonne p'tite saga, qui a l'intelligence de bien jouer avec la continuité.
Captain America : Sentinel of Liberty #7
J'aime beaucoup.
Jackson Lanzing et Collin Kelly enchaînent très bien après les récents événements et le one-shot pour lancer encore la saga sur l'Outer Circle. Là, on a un Steve Rogers troublé, perturbé par la "trahison" de Bucky, la blessure engendrée et la peine. Un Namor un rien trop différent de sa caractérisation récente lui ramène son bouclier et le rebooste un peu, mais c'est surtout Sharon Carter, "envoyée" par Bucky, qui remet Steve d'aplomb (littéralement). Ce dernier réunit une équipe (Sharon, Hawkeye, Black Widow, Peggy Carter, Destroyer et l'ancien agent de l'Outer Circle) pour tout expliquer et se lancer sur les ennemis. Alors que des éléments sur l'AIM inquiètent, et que tout va exploser...
C'est très bien, oui. J'étais critique sur le début, mais je suis désormais bien pris par toute la saga. Je trouve que les auteurs animent bien Steve, mais aussi son casting. La présence du vieux Destroyer est cool, le retour de Sharon est mignon, les références à Ian vu dans l'autre série sont agréables aussi. La conspiration demeure un peu "grosse", mais c'est bien traité et mené, avec un Steve humain et touchant.
Graphiquement, Carmen Carnero continue de me plaire énormément, avec de très belles ambiances et une approche très fluide et réussie. C'est beau et top.
Vivement la suite !
Dark Web #1
Mais quelle catastrophe.
Attention, hein : ce n'est pas mal fait. Il n'y a rien de "mauvais", ici. Certes, Adam Kubert a un niveau assez faible, plusieurs visages sont loupés ; mais ce n'est pas "dégueulasse" ou mal fichu. C'est juste très faible. Idem pour le scénario, qui n'a aucune faute professionnelle, qui n'a aucun élément complètement foiré.
Mais... pff. C'est juste complètement déprimant, lourd, sombre, désespéré et vain.
Ici, Ben, Janine (désormais Hallow's Eve) et Madelyne préparent l'attaque, parce que leur douleur créé de l'énergie ; wahou. Peter "fête" l'anniversaire d'un Harry bien décédé, avec un cessez-le-feu avec MJ et un dialogue touchant avec Norman. Les X-Men font une sortie de détente, mais... Madelyne fait une "chanson démoniaque" pour libérer les démons sur Terre. Les gens se souviennent d'Inferno et ont peur. Peter essaye d'agir mais galère, comme les X-Men. Alors que Ben va tabasser salement Norman, dans son nouveau costume. Et tandis que, surtout, Eddie Brock s'est allié à Ben & Madelyne (pour retrouver son fils), mais semble revenir dans le délire "manger Spider-Man"...
Boah. Encore une fois, ce n'est pas "mauvais", dans le sens où il n'y a guère de faute professionnelle - mais il y a quantité de fautes de goût. J'ai déjà dit combien j'étais gêné par le prologue dans Amazing sur l'aspect sinistre et déprimant du prélude, le #1 le confirme. Je trouve ça particulièrement sombre, froid, triste et désespéré. C'est gênant, d'autant que ça ne va pas "bien" finir, et ça fait vraiment beaucoup pour Ben et ses proches.
Dommage. Zeb Wells ne raconte pas mal, mais il raconte quelque chose de particulièrement sombre et sinistre, avec un Kubert pas mauvais mais qui livre une copie faible, et elle aussi rongée par les ténèbres.
Pouah.