The Batman Who Laughs #7
Suite et fin, enfin, de cette trop longue mini-série, qui m'a bien plu à ses débuts mais s'est perdue sur son dernier tiers. A force de multiplier les plans du Batman Who Laughs, de multiplier aussi ceux de Batman qui
s'injecte la toxine du Joker pour "penser comme l'ennemi"
et d'évoquer les "plans" des fondateurs de Gotham pour boucler la ville, je me suis perdu. Et il faut avouer que c'est devenu un grand cirque, avec le BWL et Batman qui se ressemblent, avec une police d'écriture illisible pour chacun.
Bon. Quid de la fin ? Elle paraît correcte même si elle est autant précipitée (dans sa résolution, qui voit
Batman piéger le BWL en voulant le pousser à se suicider, pour lui laisser la place, mais le BWL comprend, se bat, et se fait piéger par Batman via un autre plan ; Jim Gordon est sauvé du Grim Knight par son fils, qui coupe aussi les drones qui devaient infecter toute la ville)
que trop longue (dans sa conclusion, avec
un long récitatif de Bruce qui a bénéficié d'une transfusion sanguine du gamin Bruce venu d'un autre monde, puis pense qu'il n'a "tenu" face à la toxine Joker que parce que le Joker l'avait modulée, mais en fait ; et Gordon finit infecté).
Scott Snyder achève sa mini-série en l'ouvrant sur la future Superman/Batman par Joshua Williamson, et je n'en serais pas. Je n'ai pas adhéré au BWL durant tout Metal, j'ai apprécié le début de cette mini-série quand il était un croquemitaine, mais... Scott Snyder m'a perdu, et je trouve que tout son propos d'infection est inutilement lourd, glauque et lassant. Jock gère très bien l'aspect graphique, mais... pff, ça m'a lassé.
Allez, je passe à autre chose, et je ne reviendrais pas sur cette intrigue !