AVENGERS UNIVERSE 1
Avengers Assemble 9 (De Connick/Caselli)
Cet épisode doit être une blague. En team up je pense que je l’aurais apprécié différemment. Mais là c’est juste ridicule. Avoir la chance de scénariser une série Avengers et rendre une copie pareille ; mais que fait l’éditeur ? Du coup j’aurais préféré avoir la suite de Captain Marvel où De Connick (et moi aussi) commençait à prendre ces marques.
Je n’en dis pas plus cela n’en vaut pas la peine. Ah si Caselli fourni un très bon travail ce qui accentue encore plus les regrets.
Thor : God of Thunder 1 (Aaron/Ribic/ White à la couleur)
In Aaron we trust. We je ne sais pas mais moi oui. On change tout et on recommence. J’aime ce que Aaron décide de faire avec le dieu tonnerre. Plutôt que nous narrer pour la énième fois (quoi que Gillen a montré que l’on peut faire des choses novatrices sur le sujet avec JIM) des histoires de Thor et de son folkore Asgardien associé à la place d’un Dieu sur Midgard et les Avengers il choisit d’écrire un récit sur Thor, le mythe. Fraction avait également écrit des épisodes (assez réussis d’ailleurs) avant de reprendre la on going.
J’ai complètement adhéré à ce concept et à la narration sur 3 époques (Passé, présent, future). J’ai trouvé qu’il rendait une certaine majesté (dans tous les sens du terme) au concept de Dieu d’Asgard à travers les thèmes employés. Aaron arrive à écrire le Dieu Tonnerre de 3 façons différentes selon les époques (barbare dans le passé, noble dans le présent et monarque dans le futur). La menace m’a semblé très crédible et intrigante pour la suite.
Enfin Ribic rend de magnifiques planches. C’est puissant et féerique. Lui aussi arrive à s’adapter à chaque époque et environnement. Il est parfaitement secondé pour cela par Dean White qui est capable du meilleur comme du moyen (voir Captain America). Ici c’est le meilleur.
Un excellent numéro 1.
Captain America (vol 7) 1 (Remender/JRJR/Janson/ White à la couleur)
3 temps forts pour ce numéro :
- un trop longue introduction qui vaut pour la scène de Steve enfant (et qui expose bien un des thèmes que souhaite travaillé Remender) suivi par une scène d’action spectaculaire mais qui, pour moi, à du mal à s’imbriquer avec le reste du récit
- une scène de transition où le dialogue entre Steve et Sharon est très intéressant. Par contre là j’ai eu un petit décrochage (problème de traduction pour Jeremy? mots manquant ? discussion à suivre dans un autre topic) mais je n’ai pas bien saisi pourquoi Cap prenait le métro (et encore moins du coup pourquoi Sharon ne pouvait pas le suivre) Mais je dois avoir des problèmes
- la dimension Z qui donne enfin le la du run de Remender avec un vilain issu du background de Cap et un nouvel enjeu qui boucle avec la première planche du présent numéro.
Au final Remender ne s’en sort pas si mal. Volontairement il tranche avec le précédent run de Brubacker et donne assez de pistes pour la suite. On pressent que les rapports adultes-enfants vont être un fil conducteur tout comme Captain America seul dans un environnement inconnu (thème de la survie).
Au dessin on retrouve un de mes artistes préférés : John Romita Junior. Et effectivement je trouve, comme d’autre ici, qu’il a perdu de sa superbe. Mais attention je trouve également que son travail vaut largement celui d’autre dessinateurs. Il sait encore assurer mensuellement en fournissant des planches d’un bon niveau dans la continuité (ce qui n’est pas donné à beaucoup de monde de nos jours). Après sur ce que je viens de lire je ne suis pas sur que Dean White soit le coloriste parfait. Autant dans la dimension Z (donc je suis confiant pour la suite) les couleurs sont froides et pleines de désespoir autant sur le début du récit (la chute de l’avion) j’ai trouvé cela raté. Enfin depuis plusieurs années maintenant je me demande si actuellement Janson est bien un encreur qui convient à JR JR.
Un récit un peu bancal dans sa structure mais qui avance, n’est pas du tout décompressé et fait également la part belle à l’action. Une série que j’ai envie de suivre.
Indestuctible Hulk 1 (Waid/Yu/Gho à la couleur)
La déception. J’aime beaucoup Hulk et après le très bon run de Aaron et la prestation actuelle de Waid sur Daredevil j’attendais beaucoup de cette série. Et j’ai donc été déçu. L’idée de départ de Waid est bonne et risque de nous promettre de bonnes situations. Mais, en tout cas sur ce numéro 1, Waid nous livre un récit très poussif. Il y a clairement un vrai problème de story telling. Pourtant je trouve qu’il essaye bien de relancer le concept de la traque de Hulk et les explications de Banner sont crédibles et intéressante à exploiter pour la suite. A sa décharge il n’est pas aidé par le duo Yu/Gho qui ne sont pas du tout à la hauteur. Pour du Yu c’est assez vilain et les couleurs de Gho, complètement inapproprié, n’aide pas.
Je vais forcément suivre car je n'ose imaginer que sur la durée Waid ne m'enchante pas. Et puis Hulk quoi (ma tentative de faire un jeu de mots avec les propos d'une pinbèche aux gros boobs vient d'échouer
)
Fearless Defenders 1 (Bunn/Sliney)
C’est moyen. Une série qui commence sans ambition et qui termine toujours sans. Mais à la rigueur j’ai préféré lire Fearless Defenders que Hulk. Les situations sont assez cocasses et on sent l’amour de Bunn pour ses personnages. Je me suis demandé si finalement Bunn n’essayait pas de retrouver, à travers un des ses personnages fétiches la Walkyrie, l’esprit de la première série The Defenders. Si c’est cela je dois avouer que non seulement l’idée n’est pas mauvaise mais qu’an final c’est assez bien exécuté.
Je passe sur les dessins de Sliney qui sont justes quelconque (ni bon ni mauvais).
A voir pour la suite mais j’aurais quand même préféré que PANINI prenne le risque de nous mettre JIM même pour 10 épisodes.
Bilan : Il y a à boire et à manger dans ce magazine. Thor est pour moi la série à suivre et Captain America et Hulk sont à suivre de part le passé et les promesses entraperçues. Reste le cas de Avengers Assemble qui j’espère va redresser la barre et l’énigme Fearless Defenders qui risque de subir à terme la comparaison avec les autres séries dites blockbuster.