Sinon, je voudrais en profiter pour exprimer toute mon admiration pour l'homme qui a raboté... pardon, "rénové la BD", je parle bien sûr de
Joann Sfar. N'ayant aucune de ses œuvres chez moi (et ça risque de durer), j'en suis réduit à chercher sur le ouaib des exemples édifiants de son entreprise de déconstruction (ou de démolition) du dessin, de l'esthétisme, de la narration, du média, de la mise en couleurs, de la calligraphie, de tout quoi :
J'aurais voulu poster l'une des dernières planches de son album L'
Ancien Temps (où il a des trucs profonds à nous dire, comme Arleston sur
Le Chant d'Excalibur, sauf qu'Arleston ne prétend pas dessiner, lui, et que le Chant, c'est fun), celle où
un gros bonhomme moche, difforme et
vert fluo (mais ce n'est pas Hulk) lance une espèce de
descente de lit en peau de chien mitée (en fait, c'est une licorne - ça symbolise l'imaginaire - je vous dis pas la gueule de l'imaginaire) en bas d'un donjon et
ça fait une grosse tache rouge-Aribo en bas.
Bien sûr, si je dis du mal de Sfar, toute la clique de ses admirateurs va me tomber dessus, aussi, craignant les coups de
cannes blanches et les morsures de
chiens d'aveugle, je m'abstiendrai.