Ghost Rider #1
Efficace.
Voilà comment je décrirais la lecture de ce #1, où Ed Brisson et Aaron Kuder relancent Ghost Rider... engin, Ghost Riders, oserais-je dire.
Je n'ai pas lu tout le "Road to Ghost Rider #1", mis en place par Ed Brisson et Jason Aaron sur plusieurs numéros ; hormis les récents Avengers, je n'ai rien suivi depuis longtemps sur le personnage. Mais Ed Brisson a l'intelligence de résumer un peu les événements, de poser intelligemment les bases pour les lecteurs comme moi. C'est bien, et cool.
Johnny Blaze est donc Roi de l'Enfer ; depuis quand, je ne sais pas, mais il gère, et lutte contre les démons qui veulent le faire tomber. L'ouverture d'un portail sur Terre lui permet de retourner un peu chez lui, pour les retrouver. Il croise Danny Ketch, au fond du trou depuis la mort de sa mère. Même si le duo
collabore face à un démon monstrueux, Danny rejette la demande d'aide de Johnny, après avoir repoussé aussi son ex.
Johnny doit gérer seul, alors que
Méphisto, emprisonné à Las Vegas, évoque une guerre à venir. La mère de Danny, morte, lui demande d'intervenir - car Johnny Blaze est devenu fou, corrompu, et va trop loin.
C'est efficace, oui. Ed Brisson ne révolutionne rien, mais il pose bien les bases de sa série. Connaissant un peu la franchise, je ne suis pas perdu, et j'apprécie. Les éléments disposés sont intéressants, même s'ils ne sont pas forcément originaux, et Ed Brisson le fait avec pertinence, talent.
Ca se lit bien. C'est fluide, agréable, fun. Mais c'est surtout très beau, car Aaron Kuder livre de très, très belles planches, très détaillées et intenses. C'est dynamique et beau, avec une atmosphère terrible.
Je serai là au #2.