Afficher un message
  #3  
Vieux 29/04/2018, 14h44
Avatar de JB
JB JB est déconnecté
GenSen
-Généalogiste Sénile-
 
Date d'inscription: juin 2013
Messages: 11 461
JB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme Spiderman
La maxi-série Squadron Supreme de Grunewald et divers artistes suit une aventure des Defenders, amené à libérer la terre de l'Escadron d'Overmind, qui avait pris le contrôle du président des Etats-Unis de cette terre, Kyle Richmond (équivalent de Bruce Wayne). Cette aventure laisse cependant une terre ravagée, avec une économie en ruine et une criminalité galopante. En réaction, Hyperion et Princess Power (copies de Superman et de Wonder Woman) proposent à l'Escadron d'appliquer le programme Utopia, qui implique de prendre pendant une année le contrôle de la Terre et de supprimer guerre, crime et maladie durant cette période, avant de rendre le contrôle au gouvernement (sous le contrôle d'Overmind, la Terre a été précédemment unifiée). Richmond expose son refus mais l'Escadron Supreme s'accorde plus ou moins à appliquer ce plan (abstention d'un expy d'Aquman, Amphibian). Le reste de la série suit les efforts de l'Escadron pour appliquer ce programme ainsi que la résistance organisée par Nighthawk.
La série est ambitieuse et aborde un élément assez rare dans les comics à l'époque : comment reconstruire après la conquête du monde ? Gruenwald a l'avantage d'utiliser des personnages déjà connus des lecteurs, ceux de la Justice League ou de la Justice Society à peine déguisés, transformant l'histoire en un "Et si... les héros DC prenaient le contrôle de la planète ?" Ce qui est intéressant, c'est que même avant la fin, chaque innovation de l'Escadron se retourne contre eux assez rapidement (les champs de force censés empêcher les crimes sont utiliser par des braqueurs, un système de lavage de cerveaux des criminels est utilisé contre une membre de l'équipe et, même quand il est utilisé à dessein, empêche la détection d'un Hyperion imposteur et provoque, via un paradoxe, la destruction mentale d'une alliée.
En revanche, si l'on se souvient de la série, je pense que c'est notamment pour sa fin : l'Escadron affronte les renégats menés par Nighthawke dans un combat fratricide qui continue à ridiculiser les crossovers modernes héros vs héros, cet affrontement laissant une bonne moitié des combattants sur le carreau de manière violente et détaillée (crâne fracturée, colonne brisée, arrêt cardiaque, corps explosé). Ce n'est pas la mort rituelle et provisoire d'un personnage secondaire (Civil War) ou le coma évidemment temporaire d'un personnage principal : il y a non seulement un enjeu mais également un coût dans cet affrontement. Pour continuer sur l'analogie à Civil War, Nighthawk explique d'avance pourquoi l'Initiative de Stark est voué à l'échec : l'utopie, même sans regard pour la moralité de la politique choisie, reste basée sur la présence des héros pour la maintenir. De fait, après Civil War (event lors duquel, d'après l'éditeur, on est censés être pro registration), l'édifice de Stark s'écroule dès qu'Osborn est aux commandes. C'est assez fascinant de voir que la maxi de Gruenwald est plus réfléchie, plus mature que la bouse de Millar commise 20 ans plus tard.
Réponse avec citation