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Vieux 27/07/2020, 22h41
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Dark Nights : Death Metal #2
Scott Snyder et Greg Capullo continuent leur deuxième saga Metal.
Tranquillement.
Trop tranquillement, en fait.
J'avais été très client de Dark Nights : Metal, que je trouvais complètement fun, décomplexé, et "simple" dans sa volonté de taper de tous les côtés ; on ne se pose pas de questions, on y va à fond, "ballec" la cohérence, comme disent les jeunes. J'avais notamment été ultra-emballé par les trois premiers numéros, qui filaient dans tous les sens, avec fureur et puissance.
Là, ce n'est pas ça. C'est calme, sage ; attendu. Bien sûr, c'est rigolo de voir les nouveaux Evil Batmen, comme le Batatom hélas vite "écrasé" par les événements. Bien sûr, c'est agréable de revoir la JSA, bien traitée ; comme Wally West, hein. Ou Wonder Woman, qui tient la dragée haute.
Mais c'est un peu lent, en fait. C'est lent dans le rythme, c'est "pauvre" en idée, notamment la résurrection du Batman Who Laughs, désormais incarné dans un BatManhattan qu'il transforme en Darkest Knight, nouveau dieu maléfique. Et ce n'est pas le cliffhanger, sur un gros robot de mauvais goût, qui rattrape le truc.
Scott Snyder a fait le choix, courageux, de commencer Dark Nights : Death Metal "après" l'échec des super-héros, qui se lançaient dans la bataille à la fin de Justice League #39. On ne voit pas (encore ?) cette bataille, on sait qu'ils ont perdu et on est bien plus tard ; d'accord. Mais, du coup, on est un peu "perdu", dans un monde qui a abandonné l'espoir et s'y remet doucement ; tout doucement.
La sauce a du mal à prendre, avec ce sentiment d'avoir loupé une saga juste avant, en fait. Et si quelques idées sont funs, on est loin du festival de Metal. Une remarque qui vaut autant pour Greg Capullo, en forme, mais qui "loupe" quand même des panels iconiques. Xavier Fournier a évoqué dans un article le fait que Capullo "décide" d'illustrer de loin le Flash-Hug (Jay, Wally, Barry), alors que DC REBIRTH l'avait assumé et magnifié. Je pense aussi au cliffhanger du #1, sur la révélation du BatManhattan qui est toute petite.
Bref, c'est sympathique, mais très tranquille et finalement loin de la fureur épique et surtout généreuse du premier volet.

Je m'avoue déçu.
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