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Adventures of Superman: Jon Kent #3
Plutôt bon, mais le changement graphique est un peu décevant.
Tom Taylor enchaîne ici, et "abandonne" l'orientation initiale et officielle de la mini-série (empêcher Ultraman de tuer des Supermen dans le Multivers), pour se concentrer sur la Terre Injustice, qu'il fait découvrir à Jon Kent. Après que ce dernier ait compris la gêne autour de ce Superman, il enquête et fait plus connaissance avec la Résistance de Batman. Ca se bagarre un peu, ça se calme, et Jon va échanger ensuite avec le double de Jay, son mec chez lui, pour mieux comprendre. Avant, il a aussi croisé un Damian plus âgé ici, qui semble se calmer mais en fait va interroger brutalement l'autre Jay, en ayant suivi Jon.
C'est plutôt bon, oui. Tom Taylor écrivait très bien le monde Injustice et poursuit ici, en l'opposant à un Jon toujours très "gentil", pas candide mais fondamentalement bon. Ca fonctionne assez, même si c'est quand même très prévisible. L'ensemble se lit agréablement, c'est fluide et pertinent, bien que cela demeure malgré tout assez "basique" dans l'approche.
Graphiquement, au revoir Clayton Henry, bonjour un Darick Robertson à qui les couleurs vives collent peu. Le dessinateur est même un peu rapide, précipité. Ca reste solide, mais ce n'est pas une grande prestation.
Plutôt bon, mais sans surprise et sans emballement.
Dark Knights of Steel #11
Efficace et prenant. Tom Taylor prépare son grand final, avec une pause bienvenue, qui permet de poser les personnages, créer les dialogues et liens importants, et lancer les dernières manoeuvres.
Constantine, Lois et Harley collaborent en secret, tandis que Bruce confirme à Kal leur lien fraternel. Kal s'en réjouit, les Martiens Blancs forgent la Kryptonite en armes blanches et le chef Protex vient tenter d'assassiner J'Onn J'Onzz, enfermé dans un donjon. Bruce et Kal le sauvent, le Royaume organise une défense basée sur le feu, alors que Bruce pardonne son secret à J'Onn / Alfred et assume son affection. Bruce, avec l'accord de la Reine Lara, libère les prisonniers (non voleurs non meurtriers), dont Oliver Queen, pour préparer la défense. Lara, Zara et Kal forgent un Projecteur de Zone Fantôme, alors que Amanda Waller, frustrée de l'alliance entre les Royaumes, rejoint Protex pour former un nouveau plan - confirmant un accord antérieur.
C'est bien. Ce moment de pause est bienvenu, et permet les évidentes discussions Bruce / Kal et Bruce / Alfred-J'Onn. C'est bien fait, mignon sans être neuneu, et efficace. Les Martiens Blancs sont une bonne menace, les personnages sont bien écrits et Waller ne surprend pas, le twist n'en était pas un mais reste efficace.
Yasmine Putri assure également aux dessins, avec des planches réussies même si elle n'a pas ici l'occasion de briller vu le numéro très posé.
Pas de surprise, pas de grand changement, mais une bonne veille de bataille et des moments indispensables bien menés.
Shazam! #2
Très agréable. Mark Waid et Dan Mora continuent leur très belle prestation, très fluide et prenante.
Billy est troublé de son éclat en tant que The Captain, mais il subit surtout le "tribunal" de ses frères et soeurs adoptifs, qui exigent des explications qu'il ne peut pas donner. Ils sont interrompus par un T-Rex extraterrestre bureaucrate (oui, oui), qui vient mettre en avant l'absence d'autorisations administratives pour avoir aidé les visiteurs perdus du #1. En parallèle, le Psycho-Pirate attaque un musée, Freddy dit à Billy qu'il doit être responsable de son trouble émotionnel, et Billy se transforme mais gère brutalement, en causant des dommages aux oeuvres et au métro. Le Psycho-Pirate n'est finalement pas responsable, Billy est troublé et ne veut plus se transformer. Un épilogue montre Freddy enquêter au Rocher d'Eternité et voir les dieux de l'anagramme SHAZAM parler de Billy, et voir Freddy. Un deuxième épilogue mène Mary à Knight Terrors.
C'est très agréable, oui. Objectivement moins frais et bondissant que le World's Finest des deux auteurs, mais prenant et fluide. Il m'est très agréable de suivre ainsi Billy et son intrigue, le Psycho-Pirate était une bonne piste et l'ensemble est solide.
Graphiquement, surtout, c'est très fort, très beau, très bien. Dan Mora assure et s'amuse, ça se sent et c'est top.
Très agréable, très bien, même si moins fou-fou que World's Finest.
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