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Vieux 12/05/2014, 22h35
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Kani Kani est déconnecté
Amiral rebelle
 
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Kani change la caisse du Fauve
Godzilla vs SpaceGodzilla (1994) de Kensho Yamashita


Avec l’apparition du premier monstre inédit depuis Battra deux épisodes auparavant, SpaceGodzilla et son super look, on pourrait penser à un épisode de très haute qualité.

Malheureusement il n’en est rien, tant le film enchaîne les poncifs laborieux du genre. Le rythme lent, le scénario abyssal et les personnages insupportables nous assaillent d’emblée, les combats rares et lourdingues et les effets spéciaux en deça des standards finissent de nous achever devant ce qui représente un des pires épisodes de la série.

On retiendra tout de même un climax final marquant la destruction de l’antagoniste-titre plutôt bien géré.

1/5


Godzilla vs Destoroyah (1995) de Takao Okawara


Après l’énorme ascenseur émotionnel que représente Godzilla vs SpaceGodzilla, on embraye directement sur le champ du cygne du roi des monstres avec ce qui représente l’un des épisodes les plus marquants de la série : Godzilla vs Destoroyah.

Le film s’ouvre sur l’incroyable destruction de Hong Kong, c’est là où nous découvrons que le cœur atomique de Godzilla est entré en fusion, réactivant sa rage insatiable et menaçant le destin du monde entier (il risque à lui tout seul de faire PETER la planète, sérieux !), cette menace imminente constitue le fil conducteur du film, les personnages concentrant tous leurs efforts pour empêcher cette tragédie.

Ainsi ce film est probablement celui le plus centré sur le monstre de l’ère heisei, ce qui reste une bonne idée après le désastre du character-centric Godzilla vs SpaceGodzilla. La mort inéluctable de Godzilla n’est un secret pour personne, c’est donc la mise en scène qui doit venir sublimer ses derniers instants et à ce titre, c’est du très beau boulot avec l’un des épisodes les plus agréables à suivre et à regarder avec une très belle photographie rouge-orangée mise en avant par les deux monstres titres, jouant allégrement sur les reflets et effets de lumières émanants de leurs corps.

Les effets spéciaux sont admirables, notamment dans les impressionnantes bastons entre les monstres. L’ambiance est elle aussi travaillée, sombre et désespérée, installant une certaine tension et d’ailleurs, super idées aussi de reporter celle-ci, souvent attribuer vers les personnages humains sur les kaiju plus vulnérables mais plus puissants que jamais. Enfin, pour sa dernière participation Akira Ikufube livre une partition fidèle à lui-même, avec de belles marches et des musiques mélancoliques. Mention spéciale à la mort de Godzilla, scène sublimement mise en image et en son, véritablement incroyable et peut-être le moment le plus marquant de toute la saga. Seul bémol, les sous-formes de Destoroyah à pisser de rire tout droit issues d’une production Roger Cormann, mais ce sera bouder son plaisir de s’attarder là-dessus.

5/5
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