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Vieux 22/04/2005, 18h42
Avatar de John Keats
John Keats John Keats est déconnecté
par la grande galaxie
 
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John Keats change la caisse du Fauve
Début de critiques DC 20.04

Comme le dit mon titre je vais commencer les critiques DC de la semaine, en sachant que j'en ai lu à peine la moitié, que j'en ai six de plus à lire dans la pile, que j'ai pas tout pris de ma semaine au comic shop, en clair vous génez pas pour me compléter tout ça!


[B]Book of Magick, Life during War Time 10, par les très inspirés Si Spencer et Duucan magic Fegredo[/B]

Ce numéro interrompt l'intrigue pour se focaliser sur la personnage de Cat, moitié du duo Cat/Dog, ce dernier étant abordé dans un précédent numéro, dessiné déjà par le seigneur Fegredo, que celui ci vient compléter. Ca tombe bien, après pile vient donc très logiquement face, et comme on est dans un jeu de dé moi je dis bravo Si Spencer la boucle est bouclée.
C'est d'amour qu'il est question ici mes amis, d'ailleurs je crois que cette série parle fondamentalement et avant tout d'amour, même si la magie et la guerre sont dans le titre. La couverture nous donne le ton, la tristesse du personnage va couler tout au long du numéro, et pour mon plus grand plaisir, teinté d'une grande mélancolie.
En effet la révélation sur la nature du monde dans lequel se trouve Tim, et par voie de conséquence celle des personnages qui y vive, a son lot de conséquences sur leur vision de la vie, une existence somme toute devenue tragique et illusoire. Ce numéro nous montre donc les tentatives désespérées d'une création pour se faire aimer de son créateur/amour, et toute l'énergie de ce désespoir est assez troublante. Le trouble il faut le dire, est véhiculé par un Duncan Fegredo en grande forme. En grand fan de cet artiste je dois avouer que pour la peine je vais avoir du mal à regarder les prochains numéros de la même façon, en effet même si Ormston fait un travail irréprochable, voire un tel talent, de la couverture à la dernière page, moi ça me laisse bouche bée. Sa Cat est belle, touchante, traversée par une foule de sentiments, et merde c'est beau quoi! Après m'avoir mis sur le cul avec ses deux Tom Strong, où il alternait les styles, les couleurs, pour le meilleur de la narration, ici il me propulse une fois de plus au nirvana, merci Duncan.
Vous qui ne lisez pas ce titre, sautez sur le TPB, ça en vaut vraiment la peine.


[B]The OMAC Project 1, par Greg j'écris mieux les femmes burnées que quiconque Rucka et Jesus Saiz.[/B]

Début donc de ces mini séries issues de l'évennement Countdown, qui a donc provoqué des sentiments contradictoires ici et là, mais n'a pas laissé indifférent (hormis peut être une frange de notre forum qui avait jeté l'éponge bien avant). Premier point positif, pas une surprise vous me direz pour qui a lu religieusement son preview il y a trois moi ou a une connection internet, la couverture. Ladronn c'est toujours aussi plaisant, enfin moi ça me botte.
Ensuite, l'histoire, et bien je dois avouer que je suis partagé, un peu comme pour... Countdown justement! Je ne peux qu'aimer le coté 1984 d'OMac, ce big brother spacial qui surveille tout le monde, échappant au controle du tout puissant Batman. D'ailleurs tout ce qui passe autour de lui, et les dernières pages, sont à mon sens très réussies.
Autre point positif, Sasha Bordeaux. Evidemment le nouveau lecteur sera un peu paumé, faut le connaitre ce personnage, créé par Rucka lui même il y a déjà quelques années pendant son run sur Detective Comics. Cette difficulté passée, c'est un plaisir que de revoir ce personnage, de la voir évoluer au sein du checkmate, ainsi que son implication dans les dernières pages sus citées.
Les points négatifs? Rien de bien nouveau sous le soleil, j'ai toujours autant de mal à croire en Maxwell Lord chef d'une conspiration occulte. Tout le monologue de Sasha autour de Lord seul et unique chef du checkmate, comment il est devenu le seul et unique décideur dans une hiérarchie oligarchique, enfin tout ce ton par trop sérieux donné à un personnage qui me fait tant rire dans un autre titre, sorti cette même semaine dont je parlerais plus après. Idem pour Booster Gold, alias super looser, un gamin dans la rue qui se moque de lui, rien que ça, et il a l'air plus pathétique que jamais.
Bon j'ai quand même plus réussi à mettre de coté tout ça, faut dire qu'un élément de l'histoire, apporté par WonderWoman, magnifique m'y a aidé, y a anguille sous roche apparemment.
Bilan donc, je ne suis pas totalement désespéré par tout ça, je dirais même que j'ai drolement envie de savoir ce qui va se passer maintenant, donc positif tout ça. Pour ce qui est du dessin rien de particulier à dire, honnête et carré, mais je suis monté tellement haut avec Book of magick héhé.


[B]Ex Machina 10, par Brian Rebrovich Vaughan et Tony Harris.[/B]

La fin de l'arc tag, bien gore et crade je trouve, pas un bouquin tout public vu ce qu'il advient d'un des personnages à la fin! Quoi dire de plus sinon que c'est divinement écrit et mis en images, qu'il y a ce qu'il faut de dialogues, ce qu'il faut d'actions, et une dernière page amusante. Voilà je serais plus bref sur cette critique sinon j'en connais qui vont :zzz: , parceque c'est tout simplement terrible, et ce depuis le numéro un. Suite au prochain numéro messieurs Vaughan et Harris!


[B]JLA Classified 6, par Giffen, DeMatteis et Maguire et Rubinstein, alias the fab Four.[/B]

Je crois que les gens qui ont l'habitude de lire mes bétises savent à quel point j'aime la lecture que font Giffen et Dematteis des personnages des superbuddies. Ils montrent qu'on peut faire dans l'excellence dans un genre aussi sous estimé et dévalorisé que la comédie, surtout dans le monde du super héros, où il semble aujourd'hui qu'il faille faire du sombre et du tragique pour être pris au sérieux. Pourtant avouons nous le un bon coup, les meilleurs truc en moule burne sont dans la comédie ces derniers mois, que ce soit les histoires de nos compères, ou encore Plastic Man, ou encore une She Hulk qui m'a fait rire chez Marvel, chose qui n'était pas arrivé depuis longtemps.
Passons cette longue introduction pour rentrer dans le vif du sujet, JLA C.6
La couverture est fantastique, bien loin des couvertures pin up marveliennes, ou des poses grotesques à la Ian Churchill chez Dc ces derniers mois pour ce pauvre superman. Le couple Booster Gold/Blue Beetle y est encore mis en valeur, en habit de caissier de Fast food, celui ci se trouvant en.... enfer!
Les passes d'armes entre Power Girl (appelé Kara et non Karen bizarre?) et Guy Gardner sont à mourir de rire également, tout comme les échange L-Ron/Max Lord/Sue Dibny (RIP). Quelle qualité de dialogues! Quel humour aussi! Ce petit robot doré a plus de personnalité que bien des héros dark et dépressif qu'on nous dépeint par ailleurs, et il touche juste à chaque fois!
Maguire est toujours aussi parfait pour nous dépeindre les buddies, enfin tout ce que je pourrais ajouter ne serait que superlatif et encore superlatif, donc on va s'arrêter là. Une chose est sure, on a pas envie que ça s'arrête, et pourtant il va bien falloir, plus que trois numéros!


[B]Teen Titans 23, par Geoff tu m'as déçu Johns et Mike toi aussi McK[/B]one

Humour pour les petits surnoms de ces auteurs que j'affectionne. Mais bon l'un a participé à l'aspect dark de countdown et l'autre lache les Titans pour les FF, donc je suis un peu déçu. Mais malgré tout ils nous ont encore livré un bon numéro des TT, même si on a du mal à croire qu'il faille autant de membres pour vaincre Dr Light, quoi que le seul Vic Stone a mis une sacrée raclée à l'ex loser vétu de noir et blanc.
Ce que j'ai aimé dans le numéro, et bien le moment de vérité où chacun se lache pour être honnête, mis à par Kon El qui garde toujours son secret pour lui, ce qui doit être une des causes des futurs problèmes montré par les couvertures des prochains numéros, sa part de Lex Luthor remontant à la surface.
Enfin McKone nous quitte donc après deux années de bons et loyaux services pour aller faire du FF avec Straczynski, j'espère que c'est bien payé, parcequ'il va me manquer sur TT, alors j'espère au moins que pour lui ça en valait la peine.


[B]100 Bullets, 100 balles pour les profanes, par Brian burné Azzarello et Eduardo godlike Risso[/B]

Beaucoup de personnages réucurrents de la série sont à retrouver ici, Augustus Medici et son fils Benito, Megan Dietrich la bomba ultime, Cole Burns le tueur préféré de l'agent Graves lui aussi présent dans le numéro, ainsi que Branch qu'on avait découvert dans Parlez vous KungFu.
Megan est toujours aussi sexy, élégante dans son phrasé et dans ses tenues, Cole aussi menaçant et Augustus et Bénito mystérieux et débordants de puissance. Tous les éléments du talent d'Azzarello sont présents, jeu de mots, langage cryptique, déplacement des pièces sur l'échiquier, réponses toujours pas dévoilées, intérêt pour le lecteur de les découvrir.
Dave Johnson fait toujours des merveilles à la couverture, Eduardo Risso est toujours aussi parfait au dessin. Toujours le meilleur titre Vertigo, toujours un des meilleurs titres tout court.


[B]last but not least Superman 215, par ce même Azzarello et Jim Lee assisté de pas moins de 7 encreurs![/B]


On comprend donc pourquoi ce numéro a mis du temps à nous parvenir, apparemment notre encreur Scott Williams a eu du mal sur ce run, souvent assisté d'une batterie d'assistants. Enfin for tomorrow est bien fini, et pour moi c'est une belle réussite. Je sais d'emblée que de dernier chapitre ne convaincra pas ceux qui se sont ennuyé jusque là sur ce run, qui n'ont pas compris où Azzarello voulait en venir, etc etc. Mais que c'était bon de voir le personange s'interroger sur sa vraie nature, de le voir devenir actif quand à son environnement, tenter des choses, utiliser son héritage kryptonien, tout ce questionnement métaphysique a été mené à son terme par l'auteur, et je suis conquis par tout ça. Evidemment beaucoup moins par Jim Lee, qui pour moi avait été meilleur sur Batman, mais qu'importe, un superman adulte et renouvellé ça fait du bien, maintenant il me faut une relecture des douze numéros pour affiner ma compréhension de l'ensemble, mais je suis déjà bien content de ce run atypique.
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