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Vieux 17/02/2021, 22h48
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JB JB est déconnecté
GenSen
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JB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme Spiderman
Perso, j'avais un peu moins aimé...
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Posté par JB
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Wonder Woman de Byrne.
Après que l'histoire qui précède son run coupe Wonder Woman des Amazones (mort d'Artemis), John Byrne a l'excellente idée de ramener immédiatement le personnage-titre sur Themyscira. Cependant, afin de revitaliser la série, Byrne ose l'inattendu en incorporant à son run les New Gods, une création de Kirby sans aucun rapport avec la belle Diana. Ce premier arc est d'ailleur un exercice de style. Outre une couverture du n°102 d'un goût exquis, Byrne écrit une bataille épique entre les Amazones et l'armée de Darkseid. Cependant, le véritable génie de l'auteur est de mener cette bataille hors champs, ce qui permet au lecteur de laisser libre cours à son imagination plutôt que de se limiter à la représentation de la scène par l'artiste.
L'écriture elle-même est de qualité : je prendrais pour exemple les pages où Darkseid prend un otage humain par la gorge, le relâche en riant lorsqu'il se rebiffe, avant de le ramasser et de recommencer la scène avec un dialogue quasi identique.
Byrne cherche cependant l'originalité et, loin de ne se focaliser que sur Darkseid, intègre également comme personnage récurrent Jason Blood/Etrigan, dont il réécrit les origines en invalidant ce faisant la série d'Alan Grant.
Autre élément important, John Byrne introduit une nouvelle Wonder Girl dans un très, très long arc, ce qui lui permet de lui donner un charisme digne des meilleurs sidekicks tels Wesley Crusher ou Jar Jar Binks. Il n'oublie pas cependant pas de faire en parallèle table rase du passé en réécrivant littéralement toute la vie de la précédente Wonder Girl, alias Donna Troy, éliminant au passage une famille trop pesante pour le personnage.
J'oubliais d'évoquer le numéro anniversaire (120) qui, plutôt que de suivre le cliché de proposer une aventure flamboyante ou une histoire importante pour le personnage, préfère suivre le chemin des séries TV à court de budget et propose un clip-show, qui reprend et redessine des scènes des 119 précédents numéros (même la couverture reprend - pardon, rend hommage - à celle du n°1). Culte.
Bien entendu, une lecture recommandée
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