Discussion: FABLES (Urban Comics)
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Vieux 06/04/2016, 15h52
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urban Fables tome 3 : Romance

FABLES TOME 3 : ROMANCE


écrit par Bill Willingham

Fables #11 : Sac d'os (dessiné par Bryan Talbot)
Premier stand alone de la série après deux long arc, ce récit se focalise sur Jack que l'on a peu vu depuis le premier tome. Il se situe dans le passé, en pleine guerre de sécession américaine. C'est l'occasion pour Bill Willingham d'épaissir le personnage de Jack qui décrit comme un sérieux roublard, batifolant et insouciant mais également un sérial loser vu qu'il choisit bien évidemment le mauvais camp. A travers ses pérégrinations il va jouer une partie ultime avec la mort puisqu'il va l'emprisonner dans un sac troqué avec un carré de valets (Jack en VO). La disparition de la mort va avoir de drôle d'effet. L'histoire est connue mais Willingham s’accommode parfaitement de la vingtaine de page à sa disposition.
C'est une pause bienvenue dans la on-going surtout qu'elle est dessiné par le trop rare Bryan Talbot très inspiré ici. Il ne tombe pas dans le gore facile quand il représente les divers cadavres et tombe juste dans sa représentation historique de la guerre de sécession.

Fables #12 à #13 : Droit de réponse (dessiné par Lan Medina; encré par Graig Hamilton)
Et si quelqu'un (un journaliste) avait découvert le pot aux roses (du moins à quelques gousses d'ails prêt) ? C'est sur ce pitch que Bill Willingham construit cet arc assez court (2 épisodes seulement) en enfonçant encore une fois le clou sur le fait que Fableville n'abrite pas des bisounours (si chers à notre doopinet). L'auteur se sert de la mythologie des personnages qu'il adapte au récit preuve en est l'utilisation de la Belle au Bois Dormant et son piquage de doigt ou ses liens avec le Prince Charmant qui monte en puissance. C'est également le retour de Bigby qui va former avec Barbe Bleue et Charmant un trio plein de testostérones qui ne peut être que néfaste à l'arrivée pour un des protagonistes (il ne peut en rester qu'un ... à non c'est Highlander désolé ). Avec cet arc (et le suivant) on comprend désormais que la série est bien lancé sur un format on going car la résolution de l'intrigue (à savoir les stratagèmes mis en place pour contrer le journaliste pas si fut fut que cela) fait place en permanence à l'évolution des personnages dans des sub plot subtiles.
Lan Medina fait preuve d'une grande maitrise aux niveaux des dessins dans un style toujours aussi raffiné et lisible.

Fables #14 à #17 : Romance (dessiné par Mark Buckingham encré par Steve Leialoha)
Un gros arc où déjà les lignes bougent et en plus nous laisse sur un cliffhanger très intéressant. A l'issue de ce récit les cartes vont déjà être complètement rebattues et certains vont rester sur le carreau. Histoire de coeur également avec la romance Blanche - Bigby qui prend un chemin parsemé de piques à la conclusion inattendue. La guerre pour le pouvoir bat son plein et nous suivons un affrontement entre Barbe Bleue et Charmant , à l'épée, où la noblesse est au fur et à mesure remplacé par la traitrise. Il faut dire que Barbe Bleue aime se compromettre avec une jolie blonde qui fait un retour tonitruant. Elle va en baver. Bravo à Bill Willingham de faire prendre aux personnages des orientations inattendues et de sortir des sentiers battus quand à leur caractérisation. Bigby en sort grandi et montre qu'il est loin d'être un simple loup souffleur de maison de cochon.
Graphiquement on aime ou on aime pas mais je suis sous le charme de ce que propose Mark Buckingham (surtout encré par Steve Leialoha)qui n'hésite pas à varier ses compositions de planches (l'affrontement à l'épée, en forme de balle, suivant les rafales de vents). La représentation de ces personnages est raffinée même si il n'hésite pas à leur faire prendre des traits particuliers, à les enlaidir (le visage de Bigby).
La série prend clairement une nouvelle dimension avec l'arc romance et ouvre encore plus de possibilités qu'elle n'en possédait déjà
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