Discussion: FABLES (Urban Comics)
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Vieux 24/03/2016, 15h21
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urban Fables tome 2: La ferme des animaux

FABLES TOME 2: LA FERME DES ANIMAUX


Fables #6 à #10

La ferme des animaux ... rien que le titre en hommage fort à propos avec le livre de George Orwell ne pouvait que me donner envie. Bill Willingham joue avec merveille avec les multiples références sans trop en faire, juste de quoi se différencier des écrits de Orwell tout en restant sur sa ligne directrice, à savoir un récit finalement assez sombre avec peu de concessions. C'est d'ailleurs ce point qui m'a particulièrement plu (et qui peut en faire fuir d'autre). La fin est étonnante dans le sens où elle montre que pour l'instant l'auteur n'hésite pas à sacrifier des protagonistes leur donnant une réelle existence et dont la destinée est loin d'être tracée. En ce sens il s'approprie réellement la notion de fables, légendes et autres mythes qui sont personnifiés grâce à leur nom mais qui reste des figures enfermées dans une histoires pour les mortels (voire le sort des cochons dans ce numéros).

Deux arcs, 10 épisodes et déjà une densité certaine dans l'histoire. Passé le premier arc assez convenu mais qui passait très bien à la lecture, Bill Willingham ne s'endort pas sur ses lauriers, ne nous propose pas une nouvelle enquête de Bigby Wolf, non il préféré donne un bon coup d'accélérateur quitte à dérouter le lecteur qui a trop pris l'habitude de prendre son temps. On quitte donc la ville (même si il y a des passages à travers les cinq épisodes qui vont étoffer le folkore et lancer un ou deux sup plot), direction la campagne et donc la fameuse ferme avec les fables qui ne peuvent pas se transformer en humain. Et c'est partie pour un nouveau tour de piste avec la guerre contre l'adversaire qui se dessine encore un peu plus, des tas de nouveaux personnages au caractères bien trempés et variés et une rébellion impressionnante qui sera matée de manière sanglante. Il y a effectivement beaucoup de choses dans cette saga et une palette d'émotion et de sentiment car on passe vite du rire aux larmes, de sentiments négatifs à positifs pour des personnages (Boucle d'Or, Blanche, Rose..). C'est essentiellement du à une volonté de se rapprocher du roman de Orwell car le côté communiste-bolchevik est conservé tout le long de l'arc et c'est tant mieux. Rien de mieux qu'une bonne vieille révolution pour passer par différentes stades du spectres des émotions et des réactions.

Ensuite cette saga marque les débuts de Mark Buckingham, qui va devenir l'artiste attitré et régulier de Fables. A chacun ses gouts mais je trouve cet artiste parfait pour dessiner cette série et supérieur à ce qu'a pu proposer Lan Medina sur le premier arc. C'est tout simplement magnifique (la double page avec les géants suffit à elle seul à régler tout le monde).
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 07/04/2016 à 09h29.
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