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Vieux 17/05/2022, 11h54
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FredGri FredGri est déconnecté
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FredGri est plus orageux que TornadeFredGri est plus orageux que TornadeFredGri est plus orageux que TornadeFredGri est plus orageux que TornadeFredGri est plus orageux que TornadeFredGri est plus orageux que TornadeFredGri est plus orageux que TornadeFredGri est plus orageux que TornadeFredGri est plus orageux que TornadeFredGri est plus orageux que TornadeFredGri est plus orageux que Tornade
J'ai profité de la sortie imminente du quatrième et dernier volet de l'Espoir malgré tout d'Emile Bravo pour relire tous les précédents volumes, avec le journal d'un ingénu en préambule.
J'avais auparavant commencé à les lire en pré-publication, et j'avoue que ça n'avait pas le charme de la lecture en album et encore d'une lecture en bloc, dans la continuité ! Du coup, j'ai préféré rapidement attendre les dits albums à chaque fois !
Mais c'est à mes yeux clairement un récit à lire d'une traite, qui s'appréciera donc bien mieux une fois le dernier volume paru !
Globalement, j'ai beaucoup aimé ce regard porté à la fois sur un personnage aussi iconique que Spirou (présenté ici comme un gamin charismatique et naïf, mais plein d'idéaux, de volonté) que sur cette société belge durant l'occupation (on peut remplacer Belge par Française, ça fonctionne très bien aussi).
Mais, en fait, j'ai bien plus apprécié le travail de Bravo sur les personnages, sur les petites scénettes avec les enfants, autour des amours de Spirou, de Fantasio, cette façon de bien caractériser les personnages, de les voir évoluer, de construire progressivement un cadre très tendu, avec toutefois des zones plus détendues.
C'est intéressant d'ailleurs que Bravo insiste bien sur les mentalités de cette époque, parfois assez floues, ambigües, même s'il a tendance à rester dans un discours plutôt manichéen, tout du long (après ça reste du Spirou, quand même hein !)
Mais j'ai trouvé ce portrait en période de guerre assez juste et mine de rien plutôt sans autant de concession qu'on aurait pu s'y attendre. On y parle de déportation, de dénonciation, de camps de la mort (ou plutôt de "camps de travail", c'est vrai), de torture, des proches se font tuer, des gamins sont emmenés dans des rafles anti-juives etc. Même s'il sait rester "léger" quand il le faut, Bravo n'en oublie pas pour autant la dimension réaliste de son aventure.
J'ai lu les deux premiers épisodes prépubliés jusque là, on sent que l'intrigue évolue encore davantage. J'ai hâte de lire la suite !
Une très belle série !
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