Aquaman : The Becoming #1
Efficace.
Brandon Thomas propose un lancement très fluide, assez classique mais agréable à lire.
On a ici une présentation sobre non pas de Jackson Hyde mais du présent de Jackson Hyde. Pas de rappel du passé, hormis une ligne sur son origine à Xebel ; Black Manta n'est pas évoqué.
On a ici un Jackson en pleine "réussite" : il réussit les tests de "la salle des dangers" d'Atlantis pour être digne de devenir Aquaman ; il réussit son amitié avec Arthur et Mera, joli p'tit couple ; il réussit son lien avec sa mère ; il galère à draguer le jeune serveur local mais réussit à vaincre un super-vilain et à rendre fiers ses copains Teen Titans. Sauf que... sauf que quelqu'un l'observe, un type en armure l'agresse en Atlantis, le trouble et
les gardes l'attaquent pour crime contre Atlantis.
Efficace, donc. C'est un peu dommage que Brandon Thomas ne fasse pas plus de rappels sur Jackson, son origine ou ses pouvoirs (on ne voit ici que son côté "bagarre atlante", d'ailleurs), mais l'ensemble se laisse lire très agréablement.
L'ensemble est fluide, dynamique, joyeux. L'épisode donne le sourire, car les personnages l'ont et tout le numéro est bondissant et sympathique. Même le final n'est pas trop d@rk.
Diego Olortegui apporte beaucoup avec ses planches colorées, elles aussi dynamiques, avec souvent de très jolies images, même si l'ombre de Greg Capullo rôde beaucoup.
Un bon début, qui donne le sourire même si l'ensemble est très classique.
Nightwing #84
Cool... mais moins cool qu'avant, certainement parce que Tom Taylor doit ici subir un tie-in inutile sur Fear State. Mais il s'en sort bien, va !
Ici, on a Dick Grayson qui prend conscience de la pression qu'il s'est mise de vouloir sauver Blüdhaven avec l'héritage d'Alfred, mais il reçoit un message crypté d'Oracle lui demandant d'aller à Crime Alley. Dick y va mais
c'est un piège du Magistrate, qui a fait de Gotham un Etat-policier et a piraté le système d'Oracle.
Bagarre, ça se passe mal, mais Batman vient aider. Le Dynamique Duo se referme, s'entraide. Bruce laisse Dick aller aider Barbara, et Grayson trouve une Oracle crispée et énervée de voir son installation détournée. Barbara
prend les armes et le costume de Batgirl, pour se venger et reprendre le contrôle.
Cool, oui. Il y a quelques passages vraiment humoristiques, aidés par le trait étonnant et très descriptif de Robbi Rodriguez. L'ensemble est dynamique, mais bon je ne suis pas intéressé par Fear State et la menace Magistrate. Ca se "sent" que Tom Taylor fait ici une parenthèse dans sa saga, il le fait efficacement mais sans vraiment passionner.
Le scénariste reste cependant fort sur ses acquis, la caractérisation et les dialogues, avec notamment un bel échange Dick/Bruce et de bons moments Barbara/Dick.
Je l'ai dit, Robbi Rodriguez a un trait qui surprend, très vif et nerveux. Je n'aime pas comment il dessine, ses personnages ne sont pas "beaux", mais la narration et l'efficacité de son approche compensent ce rejet subjectif.
Cool, mais vivement le retour à Blüdhaven !
The Flash #774
Mignon.
Jeremy Adams livre ici un épisode unique, une rareté ô combien appréciable dans l'ensemble des story-arcs calibrés pour faire des TPB.
Ici, on a Wally qui doit emmener sa fille Irey à un bal père/fille, et qui déjà se crispe légèrement en voyant Irey grandir "si vite". Cependant, alors qu'ils arrivent à l'école, tout le monde est endormi... car le "Dr Nightmare" a envoyé un gaz endormant dans la ville, pour pouvoir attaquer les locaux de Holt Industries. "Dr Nightmare" a en effet été viré car il voulait tester sa machine sur les humains, une machine qui transforme les rêves en réalité. Il utilise ainsi des cauchemars de ceux qu'il croise pour agir, alors que Wally et Irey ne dorment pas grâce à leurs métabolismes ; mais ils ont perdu leurs pouvoirs.
Irey se révèle courageuse et déterminée, elle ose même
mettre le casque de la machine pour créer des soutiens à Wally contre Dr Nightmare.
Le super-vilain est vaincu, les pouvoirs reviennent, le père et la fille vont danser à Paris et partagent un beau moment, alors que l'élément spatial vu précédemment s'écrase et est
un mystérieux glaive.
C'est mignon, oui. Cet épisode peut clairement crisper ceux qui verront en Irey une gamine bien trop "grande" pour son âge (un peu indéterminé, d'ailleurs), trop courageuse, trop impliquée. Et Wally est un peu trop secondaire, passif.
Mais il y a ici une fougue, une fraîcheur, une douceur, une innocence même qui sont très agréables à parcourir. Le duo père/fille est touchant, le Dr Nightmare est rigolo, et l'ensemble est très mignon. J'ai été pris, je reconnais les failles mais le sentiment général l'emporte.
Christian Duce propose des planches efficaces, un peu figées mais qui font le job. Je n'en demande pas plus.
Je reste content de cette série, sûrement pas "formidable" mais qui a à coeur de bien traiter ses personnages, avec un Jeremy Adams qui aime clairement les West. Quel plaisir.