Bon du coup, j'ai finis de relire la
S5 Golden Wind, je livre un avis définitif.
Et potentiellement
SPOILERS !
Je reste mon avis sur son statut de "pire" saison JoJo avec Phantom Blood.
C'est pas bien grave, ça reste très bien, juste moins que les 2 saisons précédentes et les suivantes.
Ce qui allait :
-Des stands inventifs, on suit la lignée tracée depuis la seconde moitié de la S3 d'aller toujours plus loins dans les concepts. Dans des trucs anodins ou totalement fous dès le départ qui recèlent en fait de possibilités et d'utilisations "logiques" fortement bien pensées pour le combat ou d'autres choses.
Comme d'hab, les pouvoirs c'est la force de Jojo et Araki a bien visé.
-Un petit tour de l'italie, un dessin et des designs qui se fofolisent de manière classieuse. L'ambiance est là.
-Les Sex Pistols. Nan sérieux, je voudrais une saison consacrée simplement à Mista et ses petits potes.
-La nostalgie, on revoit Koichi et Polnareff (un peu moin Jotaro), c'est cool.
-Ca reste JoJo quoi. Tout est là.
Ce qui n'allait pas :
-Les Stands.
Bah ouais, y'en a vraiment des bidons, des mal gérés et des pas intéressants cette fois. Et ça donne des combats confus, parfois illogiques et finalement décevants.
"Ah bon, les gentils ont gagné, bon bah c'est cool, dommage d'y avoir passé 10 chapitres".
Je pense à Green Day/Oasis, King Crimson, Silver Chariot Requiem (nan vraiment, le concept est bien, le combat naze en partie parceque SCR semble s'en foutre de tout), Soft Machine et ouais... C'est déjà trop en fait.
-Les enjeux/les persos
Le problème de ces combats bidons c'est qu'il n'y a rien autour.
Enfin si, l'identité d'un mec dont on se fout (contrairement à Dio dont on VEUT voir la face dans toute la S3), sa fille dont on se fout, une équipe de perso dont on se fout même s'il sont sympa et voilà...
Y'a un gros gros déficit de charisme de la part des persos et des méchants, je trouve. J'aime bien Mista, Buccelatti et Giorno, reste que je n'ai pas été touché par leur destins.
-Les 4 derniers tomes.
Tout part en vrille à partir de Green Day je trouve.
Son stand est super intéréssant dans le contexte, mais mal expliqué/théorisé avec des effets totalement ridicules et contradictoire sur les gens normaux.
Ca enchaîne sur Oasis dont la conclusion est totalement nawak (se crever les tympans ok, mais je d'où ?) et la gestion du combat un peu chaotique.
Et ça enchaîne sur Doppio et Buccelatti (ça rien à dire) puis sur Silver Chariot Requiem, le boss avec un pouvoir plus inquiétant que celui du boss mais qui reste désespérément neutre, limite apathique et donc sans réel "danger" au final.
Et puis, pif paf, Gold Experience Requiem en totale contradiction avec le combat du début contre Black Sabbath dans le T2. Mais c'est pas grave, la conclusion est tellement abusée et surpuissante que je pardonne, c'était bien ouej monsieur Araki.
Mais fallait-il vraiment qu'on passe ensuite sur 5 chapitres de conclusion/flashback ? Ca dilue vraiment la fin pour moi, malgré que ce soit une bonne histoire.
Enfin bref, ça reste une bonne lecture, j'ai redécouvert certains combats avec beaucoup de plaisir (genre grateful dead/Beach boy, little feat ou White Album), j'ai bien ri par moments et Araki balance encore un concept ou une idée mortelle par chapitre mais y'a vraiment trop de trucs qui m'ont fait tiquer.
EDIT : Tant que je suis en mode Jojoblasé, l'épisode 21 de l'anime est comme prévu : de la transition.
Donc ça met en place toute la fin (et elle va être diablement mortelle, cette fin), mais c'est un peu vide malgré tout.
EDIT 2 : Nan vraiment, j'ai relu les 2 derniers tomes de la S4 et de la S3 pour comparer avec la 5... Pfouuuuu, ça n'a rien à voir niveau
Climax, Araki livrait un truc vraiment vraiment au dessus.
Faut que je refasse la S6 mais dans mes souvenirs, c'est pareil, c'était beaucoup plus cool et intense.