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Vieux 30/11/2021, 16h41
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Justice League Incarnate #1
Bon, c'est généreux. Un peu gras, mais généreux.
Joshua Williamson enchaîne après la bonne mini-série Infinite Frontier, avec ici un focus sur Justice League Incarnate, la JL du Multivers. Reprenant directement après Infinite Frontier #6, avec donc Darkseid qui retrouve ses pouvoirs et veut agir dans le Multivers, le Superman-23 et Batman-Thomas Wayne recrutent Avery Ho / Flash pour remplacer Barry Allen, perdu dans IF #6. Ils la recrutent dans la JL Incarnate, puis eux et Captain Carrot sur la Terre-8, du traître Machinehead, ici équivalent de Marvel. Tartarus, un ersatz de Thanos, attaque alors que le Dr Multiverse est rejetée par les Retaliators. La JL Incarnate essaye d'aider, mais Silver Eagle (le Faucon) met en avant leurs fautes. Darkseid attaque pour récupérer Dr Multiverse, entre autres, et bat Tartarus alors que
Le reste de la JL Incarnate est visitée par un Orion revanchard, alors que l'armée d'Apokolips attaque.
C'est dense, oui. Joshua Williamson et Dennis Culver y vont à fond, proposent beaucoup et livrent ici un épisode généreux, où il se passe beaucoup de choses sans que tout soit franchement clair. C'est efficace, dynamique, un peu rigolo pour les ersatz de Marvel, même si la bagarre de Darkseid contre un pseudo Thanos est un peu naze (on souligne bien que Tartarus / Thanos n'est qu'un Darkseid de pacotille... moui, moui, moui).
Il n'empêche que ça se lit bien, même si la venue de Darkseid est un peu facile et précipitée, et les rebondissements sont très classiques, prévisibles. Dommage qu'on ne prenne pas plus le temps, même si le rythme intense est agréable.
Brandon Peterson, Andrei Bressan et Tom Derenick dessinent tout ça, dans des styles proches mais dont on voit les différences. Ca fait le job, mais c'est de qualité moyenne. Dommage.

Il est agréable de retrouver l'ambiance Infinite Frontier, même si la qualité a baissé d'un cran.

The Joker 2021 Annual #1
Brrr.
James Tynion IV et Matthew Rosenberg replongent dans le passé de Jim Gordon avec Francesco Francavilla. Si ça n'a pas pleinement fonctionné précédemment, l'exercice est ici plus réussi, et plus glauque encore.
On voit en effet un Jim jeune commissaire, forcé de faire le ménage au GCPD alors que le Joker en est encore aux crimes de plaisanterie. Mais les événements se bousculent, Jim a des doutes sur Barbara même s'il n'en dit rien, et il se coupe de sa famille en voulant bien faire. Le Joker se lasse d'être un plaisantin, et l'on a ici les débuts de sa folie meurtrière, glauque et gore.
C'est bien fait.
Les deux scénaristes maîtrisent bien un Jim Gordon sur la corde raide, qui veut tout bien faire mais ne réussit finalement rien. Sa relation avec Barbara est bonne, celle avec Bullock est aussi intense et réussie. Le changement du Joker est plutôt bien amené, et l'ensemble est riche et dynamique.
Francesco Francavilla apporte beaucoup avec son ambiance chaude et rétro, même si je dois avouer l'avoir vu faire bien mieux. Cela reste adapté, correct et pro', avec encore une fois une belle atmosphère.

Un bon segment du passé. Un bon Annual.
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