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Posté par Hilarion |
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A vrai dire, je me fais violence pour continuer. J'en suis à la moitié du tome 1. J'ai sauté les pages pleines de texte et celles avec trop de cases pour que j'arrive à les lire.
Niveau histoire, ça part dans tous les sens sans aller très loin. Le mot qui me vient, c'est "foutraque".
Je m'accroche à l'idée que c'est le début et qu'après le bouillonement de la jeunesse, une vraie histoire va commencer. |
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Après, j'ai envie de te dire que c'est normal cette impression "foutraque", on n'est pas dans une série qui a un début et une fin.
C'est une sorte d'amalgame de petits récits, avec tout un tas de personnages récurrents qui se croisent, s'éloignent, on les regarde évoluer au fil des récits, on apprend à s'y attacher, à mieux les connaître, à s'habituer à eux progressivement, même si Maggie et Hopey restent au centre de cet univers.
Il ne faut donc pas attendre de ce premier volume qu'il construise une intrigue sur l'ensemble, il papillonne, digresse, part parfois un peu dans tous les sens, puis s'arrête sur une soirée bière entre amies.
Je trouve ces personnages attachants, dans l'ensemble, avec une finesse d'écriture qui donne parfois l'impression qu'on les connait ces filles, qu'on les a peut-être même croisé, au hasard d'une soirée. Elles trainent leur imperfection, leur doute, on sourit en voyant Maggie se dandiner maladroitement derrière Penny flamboyante, ou en voyant Hopey péter un cable. C'est cette complicité qui se construit petit à petit entre le créateur, son univers et le lecteur qui fait tout le charme de Love & Rockets.
De mon côté, j'en lis un bout de temps en temps, je savoure ces petits rendez-vous sans prétention !
Avec Gilbert c'est autre chose, son univers me fascine, son dessin moins lisse aussi. On reste dans un enchevêtrement de petits récits, mais j'y devine une vraie cohérence d'ensemble, comme s'il avait une vision plus globale. Puis moi ca me renvoie tellement à Garcia Marquez, que je ne peux qu'être fan !