Discussion: Critiques de 2022
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Vieux 15/03/2022, 21h46
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
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Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2
Wonder Woman #785
Et ben, c'est poussif et creux.
Becky Cloonan & Michael W. Conrad s'en sortent un peu mieux que Nubia and The Amazons #1 ou le one-shot de lancement de cet événement. Mais à peine.
On a ici la suite des rebondissements, avec Diana toute fâchée par la mort de sa mère (ce qui se comprend), et veut passer tout le monde au Lasso de Vérité. Mais Nubia refuse... parce que, en fait. Parce que les Bana-Mighdall grogne sur l'utilisation des cadeaux divins, et parce que Nubia préfère les résultats d'une enquête (confiée à Cassandra Sandsmark ; bien sûr). Diana se fâche, parle avec une sorte de fantôme, puis erre alors que les championnes sont choisies pour participer au tournoi pour déterminer la future gardienne de Doom's Doorway. Une porte qui
alors que, le lendemain, les championnes sont choisies :

Bon, ça se lit. Mais ça peine quand même beaucoup. Les deux scénaristes essayent de gérer un événement poussif, aux rebondissements assez capilotractés (franchement, je ne comprends ni pourquoi Nubia refuse d'utiliser le Lasso, ni pourquoi Bana-Mighdall a cette championne). Tout ça est lourdingue, mal fichu et assez relou. Les deux auteurs font au mieux, mais ils galèrent et ça se sent.
Rosi Kampe illustre ça efficacement, mais sans briller. Ca se lit, il y a quelques bonnes images, mais ça n'épate pas et ce n'est pas franchement prenant.

Le chemin de croix se poursuit.

Nightwing #90
Hop, le crossover avec Jon est passé, retour aux affaires courantes pour Nightwing !
Tom Taylor replonge Dick Grayson dans la chasse à l'homme qu'il subit, avec Blockbuster qui passe à la vitesse supérieure en engageant une mystérieuse super-tueuse inconnue. Celle-ci veut faire exploser tout l'immeuble de Dick, mais la demi-soeur "infiltrée" du héros le prévient. Il évacue son immeuble difficilement, mais est aidé par Wally qui apprend l'attaque et vient le secourir. Flash force Dick à dormir à Keystone pour qu'il ait "enfin" une vraie nuit de repos, puis tous deux sont sollicités par Barbara qui est enlevée pour faire du mal à Grayson (on apprend d'ailleurs qu'ils ne sont pas "forcément" ensemble, ça reste à définir) ! Ils viennent la secourir, et découvrent que l'enlèvement devait mener à un agent de la super-tueuse :

Franchement, c'est cool. Tom Taylor gère très bien sa série, et ses personnages. Il poursuit ici sa saga sur un Dick Grayson menacé, mais s'attache encore et toujours à l'intime, au coeur de Dick et de ses proches. La relation avec Wally est très bonne et agréable, ici, mais c'est aussi la gestion du "couple" avec Barbara qui est bonne, car assez fine. La lecture donne le sourire, avec des rebondissements entraînants, de l'émotion et de bons moments.
Geraldo Borges remplace Bruno Redondo, en étant moins bon mais très correct. Ca se lit, c'est moins joli mais ça reste fluide, et plusieurs compositions de pages sont très agréables. C'est efficace, et le coloriste Adriano Lucas livre une palette vraiment belle et prenante.

Le plaisir continue !

The Flash #780
Jeremy Adams conclue sa saga sur Eclipso et amène Flash dans la Guerre pour Terre-3, tout en préparant Dark Crisis. Habile et réussi !
Le scénariste ramène ainsi Wally et ses enfants sur Terre, alors que Linda les cherche, ivre d'inquiétude mais surtout dotée de... super-vitesse ! Linda ne leur dit rien devant les événements qu'ils racontent, mais surtout parce que Wally doit gérer une attaque du Musée Flash. Johnny Quick, le Speedster de Terre-3 tué dans la mini-série Suicide Squad mais ressuscité par Amanda Waller dans le récent one-shot de lancement du crossover, est là pour récupérer le Tapis Roulant Cosmique. Mirror Master essaye de l'en empêcher, car il est envoyé par Rick Flag. Tout le monde se bagarre, et Johnny Quick
Et en parallèle, il se passe quelque chose à Iron Heights, avec des Rogues "récents" qui semblent recrutés...
Tout ça se lit fort bien. Jeremy Adams lie ici bien des éléments, avec notamment une conclusion à sa saga, un lien pertinent avec l'événement sur Terre-3, une p'tite préparation à Dark Crisis et des subplots pour la suite. Bon, c'est un peu "gros" que Linda ne dise rien, mais la voix-off permet aussi de "justifier" le côté (trop, à mon goût) comique de Wally, avec sa femme qui explique qu'il fait cela pour compenser ses pouvoirs et la pression. Ca passe, notamment parce que l'ensemble est très fluide, dynamique, avec de bonnes caractérisations et de jolies idées (notamment Linda qui parle à distance avec Jay, le "papy" tout content de savoir que les enfants vont bien).
Will Conrad illustre l'ensemble. Bon, ce n'est pas "formidable" mais ça fait bien le job. Ce n'est pas aussi joli que Fernando Pasarin, mais c'est moins figé. C'est efficace, professionnel et appliqué.

Bien content de continuer ici aussi !

Batman / Superman : World's Finest #1
Réjouissant et prenant, mais je ne suis pas "emporté".
Mark Waid localise sa saga dans un passé "récent", qu'on comprend être sur la fin de la période de Dick Grayson en Robin. Lui et Batman rejoignent Poison Ivy à Metropolis, où elle attaque le Daily Planet et s'est associée à Metallo, qui injecte un composé de plusieurs Kryptonites Rouges à Superman, dont les changements se succèdent violemment. Un mystérieux super-vilain dirige tout cela, alors qu'un flashback dans un passé plus ancien (avec un Dick tout jeune) révèle comment Superman a "couvert les arrières" de Batman, déjà. Là, Batman fait de même en ramenant Superman à la raison, et fait venir la Doom Patrol pour que Niles Caulder gère ces changements improbables. Negative Man stabilise Superman, alors que Caulder semble vouloir

Tout ça est fort sympathique et réjouissant. Les planches, superbes, de Dan Mora participent beaucoup à une ambiance bondissante, positive, ensoleillée. Les événements se bousculent, tout va vite mais sans être précipité. Les personnages sourient malgré les difficultés, les rebondissements sont un peu old school mais c'est sympathique. C'est bien dialogué, bien caractérisé, bien fichu ; et c'est extrêmement joli et dynamique, oui, avec des planches épatantes.
Mais...
Mais ça ne m'emporte pas. Mais ça reste finalement très "attendu". Mais ça reste quand même assez "basique", même, avec cette figure de super-vilain dans l'ombre bien trop vue qu'elle en devient décevante, ici. Oh, ça ne gâche pas la lecture, mais celle-ci n'a pas alors l'ampleur, l'aura, la puissance qu'elle aurait pu avoir.

C'est sympa', c'est joli, ça donne le sourire. Mais ça ne va pas au-delà.
Dommage.
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