Daredevil #34
Bon, ça avance doucement.
La lecture est plus agréable que le précédent numéro, qui m'avait énervé. Ici, Chip Zdarsky fait ENFIN avancer les choses, et révèle des éléments.
Bon, du coup, Matt a lancé une révolte dans la prison parce qu'il a compris que le directeur force les prisonniers pour
tester une nouvelle drogue, "re-cid", qui les rend dingues au point de forcer à des pulsions violentes. L'idée est de les pousser "à bout" pour que, dès qu'ils sortent, ils reviennent en étant arrêtés ; mais aussi en "infectant" leurs proches, bien que la portée soit faible.
Le principe est donc d'enrichir les responsables privés et publics des prisons, pour multiplier les prisonniers. Matt est sous l'effet de cette substance, tabasse le Détective Cole tandis qu'une Elektra "boostée" par Tony Stark va affronter Bullseye et ses clones... avec
Typhoyd Mary, elle aussi avec un t-shirt Daredevil.
Matt l'apprend, et décide de sortir pour gérer ça.
Bon, je reste grandement déçu de la caractérisation de Matt, très mal écrit ici. On l'a toujours vu et eu en mec têtu et obtus, mais là c'est du n'importe quoi par rapport à la prison. Le reste se lit, avec également un Wilson Fisk qui se prépare à la guerre car
il a l'impression de passer pour un faible, car Mary l'a laissé, encore.
Ca, ça "passe moyen" car il y a un ou deux épisodes, il voulait l'épouser...
M'enfin, il se passe au moins quelque chose, et c'est un rien moins chiant. Stefano Landini propose des planches efficaces et scolaires, mais réussies.
J'espère que Zdarsky ne fait que jouer la montre, ici, et n'est pas juste à court d'idées.
Defenders #2
Je suis troublé. Je vois beaucoup de qualités, d'imagination, de folie douce, d'inspiration ici... mais ça ne m'emballe pas.
Al Ewing tape fort et va "à fond" dans le 6e Cosmos, l'univers d'avant l'univers Marvel, avec notamment la mère de Galactus, mais aussi bébé Galen, les doutes du Silver Surfer, la bagarre contre Omnimax, précédent dévoreur de mondes, et son héraut,
Zota qu'on a vu dans le #1.
Il y a plein de bonnes choses... mais j'ai du mal à tourner les pages, j'ai du mal à être pris ou impliqué. Tout ça me paraît trop "froid", trop "en démonstration". Javier Rodriguez livre des planches superbes et très jolies, dynamiques, mais là aussi j'ai plus l'impression d'un grand show, une "exhibition" à l'américaine, que d'une histoire où je peux m'immerger.
C'est super, hein, mais je n'arrive pas à me mettre dedans.