The United States of Captain America #3
Ca se lit bien, mais ça ne révolutionne rien.
Christopher Cantwell propose une mini-série très anecdotique, mais qui se parcourt agréablement. Ici, Steve et Sam découvrent un autre Captain America, amérindien, avec aussi des révélations sur les adversaires : c'est donc bien
Sin et Speed Demon qui attaquent tous les Captains
même si le résumé de départ l'annonçait, alors que Steve et Sam le comprennent dans les premières pages. Bon, ils semblent surtout dirigés par quelqu'un, qui veut anéantir les symboles et avancées de l'Amérique, notamment un candidat amérindien aux élections locales.
Bucky
vient aider mais ledit candidat renonce, finalement.
Bon, que dire ? Ca se lit, mais c'est inoffensif. Je suis gêné que la révélation sur le faux Cap' rapide arrive dans la page de rappel, c'est mal foutu, et je trouve dommage cet abandon politique. M'enfin, l'ensemble est fluide, bien mené, et Dale Eaglesham propose de jolies planches, même si c'est figé.
Pleinement anecdotique et inoffensif, mais ça se lit avec plaisir.
Winter Guard #1
Agréable surprise.
Je n'attendais rien de cette mini-série lancée évidemment en lien avec le film Black Widow, mais Ryan Cady et Jan Bazaldua m'accrochent avec ce #1 efficace.
Ici, on voit d'abord Captain Marvel interroger durement Yelena Belova après les événements récents d'Avengers et la torture de She-Hulk par la Winter Guard dans la Red Room. Des agents russes tentent de tuer Yelena, finalement récupérée par Natasha. Yelena raconte alors un flashback, comment et pourquoi elle s'est associée avec le premier Red Guardian (ex-mari de Natasha) pour une mission secrète en Russie, où la Winter Guard est sur leur piste. Red Guardian semble avoir des longueurs d'avance et
Crimson Dynamo est salement amoché.
Ca se lit bien, ça. Ryan Cady gère bien son rythme et ses personnages, avec une bonne approche de la Winter Guard, véritable nid de vipères. L'ensemble est dynamique, fluide, bondissant et prenant. Jan Bazaldua livre des planches elles aussi efficaces, qui font le job et rappellent assez l'ambiance graphique actuelle du titre Avengers.
Il fut un temps où ça aurait fait un bon Hors-Série VF, et c'est un compliment.
Wolverine #15
Moui.
Benjamin Percy continue ici sa saga avec un épisode centré sur le dialogue entre Wolverine et Sevyr Blackmore, issu d'Arakko et qui a un compte à régler avec Solem, crisé durant X of Swords. On a ici l'origine de Solem,
enfant qui voit sa famille massacrée par Blackmore, ce dernier enlevant Solem car "il brille" (Solem est fait d'Adamantium ; pourquoi, ben c'est comme ça). Solem est formé pour devenir guerrier, tueur, voleur, manipulateur, séducteur, et il se retourne contre son "mentor", à qui il coupe le nez.
On apprend aussi que c'est Solem qui a volé les diamants durant le Hellfire Gala, c'est lui aussi qui est derrière le vol du Marauder, même si Blackmore a récupéré le bateau mais aussi la Muramasa Blade abandonnée facilement par Solem, quand Sevyr l'a retrouvé sur Terre. Blackmore veut forcer Logan à lui ramener Solem, ce que Logan accepte contre l'épée. Mais Wolverine comprend que sa Muramasa Blade est
une fausse, car Solem est venu dans sa chambre, sur la Lune, et l'a volée.
Maintenant, c'est personnel.
Bon... que dire ? Ca se lit, hein, clairement. Mais sans passion. Benjamin Percy a une narration un peu lourde avec ces dialogues longs et ce flashback, mais ça permet à Adam Kubert de livrer de belles planches, car je le trouve plus inspiré ici que sur le #14.
Tout ça se lit, mais c'est un peu automatique, un peu facile. Ca n'avance guère, même si on a ici un retour sur Solem, qui quand même reste un Gambit-bis un peu facile.
Pas désagréable à lire, mais pas passionnant, et encore moins prenant. Je ne suis pas sûr de poursuivre longtemps.