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Guardians of the Galaxy #1
Sacré départ, pour cette nouvelle version des Guardians. Je n'ai plus lu le titre depuis des années, la proposition de Bendis ne me convenait pas, je n'ai pas testé Duggan par un "rejet" du groupe figé par les films (marre de voir constamment les mêmes), et je n'ai pas lu Infinity Countdown/Wars.
Se lancer dans ce #1 dans ces conditions n'est pas forcément aisé, car Donny Cates suit ici les événements récents : comme Starfox le dit, l'univers est en guerre et en plein chaos. Thanos est mort, les Guardians sont dissous (Drax est mort [ah bon ?], Gamorra est une vilaine, Rocket semble disparu), Peter & Groot vivotent ensemble mais stagnent, et rien ne fonctionne. Un sommet est réuni pour gérer l'après-mort de Thanos, et notamment son testament qui annonce le pire... un "pire" qui n'intervient pas en lui-même, mais voit le Black Order (ressuscité dans le navrant Avengers : No Surrender) intervenir, et causer bien des dégâts - et des pertes, au moins en apparence.
Il se passe des choses dans ce #1, ce n'est pas forcément dense, mais les rebondissements sont suffisants. Le cliffhanger, sur la personne qui a lancé le Black Order sur la piste du cadavre de Thanos, est bon (et bien amenée, en surfant sur la scène post-générique d'Avengers), et Donny Cates gère très bien sa narration. Surtout, il caractérise bien ses personnages, même s'il semble vraiment avoir un coup de coeur pour son Cosmic Ghost Rider... et même s'il a la main "lourde" sur un Peter brisé et un Groot blasé (je reste troublé par sa capacité à parler, même si j'ai conscience que le "I Am Groot" était un peu un détournement du système de base).
Geoff Shaw illustre tout ça proprement, c'est très bien et joli au début, un peu moins léché sur la fin, mais ça reste très correct. L'ensemble fonctionne, il se passe des choses, il y a de bons dialogues, il y a de bonnes idées, et l'ambition de parler de toute la galaxie ; cool. Vivement la suite, je suis intrigué et happé. |
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