Quelques lectures de ces derniers jours :
Doctor Who Classics Omnibus
Comme d'habitude, j'ai backé le projet de French Eyes pour avoir du DW en français. Et en l'occurence, avoir du Wagner/Mills/Gibbons était une deuxième bonne raison.
Malheureusement, la traduction et le lettrage laissent un peu à désirer, mais on sent que des efforts on été faits, avec entre autre l'adaptation graphiques des titres VO en VF. Les histoire quand à elles sont à la hauteur des auteurs (héhé). Ils profitent de la liberté donné par le format pour en mettre plein la vue, avec même des débordements de violence qui ne seraient sans doute pas passé à la télé. Au milieu de ces trois histoires en plusieurs numéros, se trouve un one shot assez ambitieux, car il fait revenir le docteur dans le temps, et se dé-régénérer en ses version ultérieurs.
French Eyes a également eu le bon goût de suivre l'ordre de IDW, c'est à dire de commencer avec les premiers numéros publié dans Doctor Who Weekly. On suit donc le 4ème Docteur, qui est sans doute le plus populaire de la période classique, et sa caractérisation est assez bien retranscrite. On a droit à quelques idées bien barré, et une morale parfois assez borderline. Donc très bonne lecture, et j'espère que French Eyes continuera sur sa lancé (ils ont également des numéros de 11th à sortir il me semble). En tout cas je continuerai à backer.
La famille Superman
Je n'attendais pas grand chose de ce vieux numéro, mais à ma grande suprise c'était vraiment sympa. Ce fascicule regroupe toutes (?) les histoires publiées dans Superman Family 200, et se est en fait une sorte de crossover de toutes les séries du numéro, l'évènement central étant l'anniversaire de mariage de Lois & Clark. On suit donc successivement des versions futuristes des personnages phares du magazines, dont une Loïs reprenant tout juste son boulot après s'être occupé de l'enfant (devenue adolescente) qu'elle à eu avec Clark, un Jimmy Olsen devenu PDG du Planet, les déboires de Laura Kent (la fille en question) qui se découvre des super-pouvoirs naissants, et Kara devenu Superwoman qui est également gouverneur de Floride. Le tout pour arriver à un chapitre conclusif où Loïs annonce bouleversée qu'elle est encore enceinte. Et loin de toute mievrerie elle prend la nouvelle vraiment très mal rejetant l'idée de ce bébé qui met à nouveau fin à sa carrière (mais rassurez-vous ça finit bien). Outre ce choix scénaristique plutôt osé, surtout pour l'époque, l'ensemble du numéro propose des pistes très intéressantes sur le futur des personnages sans trop s'appesantir dessus, car donnant plus d'importances aux mini-intrigues de chaque chapitre. Une vrai bonne surprise pour un vieux comics qui est loin d'être consensuel sur plein de point de vue et que je recommande chaudement, bien que graphiquement ce soit assez partagé entre un bon Bob Oksner et un trop classique Alex Saviuk on navigue entre le plaisir et l'ennui. Le numéro se conclue avec une histoire très silver age de Jimmy Olsen qui prend la place de Robin pour intégrer la société des analystes.
Transmetropolitan Année quatre
Autant le tome précédent m'avait vraiment déçu autant celui-ci était vraiment bon.
On retrouve un bon équilibre entre le fil rouge, l'évolution des personnages, et une critique de la société. Spider est beaucoup moins vulgaire gratuitement, et son évolution le rend beaucoup plus sage et réfléchi, augmentant l'empathie du lecteur. Le rythme s'accélère, les intrigues se croisent, et on sent que le prochain tome sera le dernier. Pour moi un tome qui délaisse le pipi-caca pour se concentrer sur la vraie intention de fond d'Ellis, faire réfléchir le lecteur sur la société qui l'entoure.
J'ai été néanmoins assez surpris concernant la qualité du tome, avec plusieurs coquilles, et des traductions parfois assez étrange malgré un boulot de Jeremy Manesse.
En tout cas, je ne pensais pas le dire en refermant le tome 3, mais vivement la suite (et fin).