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Posté par arrowsmith |
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Je me suis bien éclaté à lire les 12 numéros de Top 10 de l'omnitégralepavé de Urban.
J'avais pris les 2 premiers semic book dans l'ancien temps et j'ai enfin pu lire la fin. Bien m'en a pris. Le visionnage de moult série policière associé à une connaissance plus fine des comics m'ont permis d'exploiter pleinement cette série. Ce Top 10 pourrait être cité comme exemple dans le récent débat entre Moore et Ellis. Je suis épaté de voir comment Moore utilise un genre donné pour le transformer sans en supprimer la substantifique moelle et que les référence ne sont jamais trop appuyées ni trop lourdes, au contraire elles accompagnent la trame principale (on pourrait faire sans que l'on lirait toujours un récit aussi puissant).
J'attaque la suite dès ce soir |
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Suite à la hauteur. Moore est à l'aise dans tous les types de récit. Enchainer sur de la fantasy avec
SMAX juste après avoir déconstruit les séries policières dans TOP 10 il fallait oser. Et bien c'est une réussite. On est à la fois dans la suite directe de TOP 10 #12 puisque que Smax et Toy-Box vont se balader dans le monde du big blue pour assister à l'enterrement d'un membre de la famille de Smax (annoncé dans la série mère). Beaucoup d'humour avec un Alan Moore qui se fait plaisir à utiliser les contes de fée en toile de fond, là encore les références et clins d'oeil multiples et variés servant à étoffer le récit et non à en mettre plein la vue (on pense à Lord of The Ring, Hansel et Gretel, les contes de Grimm...). C'est tout simplement limpide. Comme dans TOP 10 l'anglais n'hésite pas à évoquer certaines thèmes (inceste, adultère, la famille, la mort...). On rit beaucoup (les nombreuses incarnation de la mort humanisée au possible, Bergman pas mort ou encore l'enterrement à rallonge avec la vie de toute la généalogie du défunt). Les dessins de Zander Cannon surprennent au premier abord après ceux de Gene Ha puis on s'y fait en enfin on trouve son style cartoony parfait. A noter que comme dans TOP 10 il faut s'avoir s'attarder sur chaque cases pour y voir les nombreux easter eggs qui s'y cachent.
Avec
The Forty-Niners Moore boucle la boucle de manière magistrale (TOP 10 50 ans avant) avec un merveilleux hommage à l'âge d'or baigné dans le style néoclassique d'une jeune et en construction Neopolis. On se plait à lire les ponts entre les deux époques à travers une galerie de personnage que l'on retrouvera 50 ans plus tard. Chez Moore, le scénariste aux dizaines de coup d'avance sur ses lecteurs, personne n'est innocent et chaque élément a sa place. Il manie l'après WW2 avec brio. Gene Ha n'est pas en reste. Je pense qu'avec The Forty-Niners on tient surement un de ses meilleurs taf, si ce n'est le meilleur. La palette de couleurs est volontairement atténué par rapport à TOP 10 avec un effet lissé dans son trait du plus bel effet. C'est splendide. Moins de personnages que dans TOP 10 mais ils sont tous attachants et le récit avance à bon rythme. Passionnant.
Le court récit extrait de
ABC 80-page Giant permet de voir (ou revoir) des célèbres familles de vampires de Neopolis tandis que le nombre de pages de bonus (60) est impressionnant.
Un pavé qui offre des heures de lecture passionnante. Un fort bel objet pour un tout magnifique.