Ben Wawe |
05/01/2016 11h01 |
Je suis assez d'accord avec cette analyse : on ne peut pas comparer aisément Guardiola (véritable meneur d'hommes, très impliqué dans la tactique depuis longtemps, avec un rôle de milieu défensif qui l'a fait participer à tout le jeu) et Zidane (solitaire, capitaine par défaut et par erreur, extrêmement individualiste, essentiellement tourné sur la création). A vrai dire, je comparerais plutôt Guardiola et Deschamps, qui ont des profils plus proches.
Surtout que, mais c'est un avis personnel, je n'aime pas non plus l'homme Zinédine Zidane, qui m'apparaît bien plus sombre et égocentrique que l'image de sauveur qui lui a été greffée depuis 1998.
Citation:
Envoyé par persepolis
(Message 1631088)
en France, c'est bien connu : on ne croit pas aux chances des français pour réussir.
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Quand tu entraînes une équipe une saison, en troisième division, que tu finis 6e alors que tu as la réserve d'un tel club, et que tu es propulsé entraîneur de l'équipe principale en plein doute, je considère en effet que le pari est risqué et compliqué. Sauf gros miracle, je ne pense pas que Zidane pourra dépasser le classement actuel, et se contentera certainement de "limiter la casse".
L'intérêt sera de le voir l'année prochaine (car il restera en poste, Florentino Perez l'apprécie trop et jouera sur la corde du "maintenant il aura tout en main"), quand il aura pu préparer sa saison, que nous pourrons voir ce qu'il peut faire.
Citation:
Envoyé par mellencamp
(Message 1631091)
On parle pas d'un français mais d'un coach qui jusque là entraînait en 3ème division.
Et puis on peut bien nuancer le cirage de pompes à l’œuvre dans les médias depuis l'annonce.
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Grosse spécialité française : sur-protéger et chercher des excuses aux idoles. Voir l'exemple Platini.
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