Comment ça CHAPTER ONE n'a pas révolutionné ta vie?
C'est vrai que l'équation talent brut/melon rend parfois la relation avec Byrne un peu compliqué...
Rendons tout de même ce qui apprtient à césar: Sur les FF, c'est presque un sans fautes (même si je n'ai pas compris le besoin qu'il a eu d'incarner la fameuse tante Pétunia)
Mais bon le lecteur de l'héritage maudit que je suis lui rendra grâce éternellement...

Pour ma part, mes relectures sont bien plus infâmantes: héhé je relis de MANGAVERSE de Ben Dunn, j'ai touvé ça plus fun que Marvel VS DC... sauf pour l'Amalgam AMazon de...Byrne

Pour une fois que je ne dis pas du mal de Byrne, vous voulez me pousser à la faute ?

Crawl Space XXXombies : Un avion avec des passagers zombies s'écrase à L.A. Pendant ce temps une équipe de tournage de films pornographiques s'isole pour réaliser leurs scènes dans une villa. Des mafieux les recherchent pour récupérer leur argent, un père de famille est après sa fille qui veut se lancer dans l'industrie du X. Cela nous donne des scènes où un Zombie avec sa rigidité cadavérique se fait recruter à cause de son membre dur. C'est signé Rick Remender, Tony Moore et Kieron Dwyer et c'est aussi fendart que dans mes souvenirs, ça se lit tout seul, avec les deux mains. ;)

J'ai presque terminé de lire la production de Spiderman post The Other. Au départ c'était le Friendly Neighborhood Spider-Man de Peter David que je visais mais vu que les autres titres étaient rassemblés dans le mag Spider-Man de Panini je ne me suis pas fait prier.

Le Amazing Spider-Man (civil war, back to black) de JMS et Garney supporte la relecture (Reinhold à l'encrage sur Garney c'est pas mal du tout). Seul défaut, le OMD qui se profile et qui rend assez vain cette tentative d'explorer des territoires inconnus (quoi que pendant la saga du clone) pour le tisseur et qui aurait pu faire ainsi son Born Again.

Roberto Aguirre-Sacasa passe en revue une galerie de freaks et d'ennemie impressionnant dans Sensational Spider-man et son écriture est assez juste, n'hésitant pas à explorer Peter et son entourage. Le trait de Angel Medina peut sembler caricatural mais cela en fait également du comics grand spectacle. L'arc avec Hyde m'a particulièrement marqué par son approche (le scientifique essaye de reproduire les conditions qui ont fait naitre Spider-Man).

Forcément PaD c'est le bien. Il m'a quand même un peu perdu avec son arc sur le caméléon du futur qui est peu alambiqué. Au moins le scénariste exploite le passé du tisseur avec la galerie de personnage secondaire (Flash, Betty, double k..) et propose une épilogue satisfaisante à The Other, lui.

Satisfaction de voir également que le travail éditorial est globalement de qualité avec une gestion des évènements bien gérée dans l'ensemble des 3 séries donnant une véritable cohesion.

Petit week-end Chuck Dixon :
Man-Bat (illustré par Flint Henry) : série située avant No Man's Land. On y voit notamment le tandem Montoya/Bullock, Sarah Essen et Pettit. Le personnage titre, Man-Bat donc, est ici à peine humain, guidé par l'instinct et constamment ramené vers Francine Langstrom. La mini-série porte sur une série de crimes commis par un être volant sur des scientifiques ayant travaillé avec le couple Langstrom, et les soupçons du GCPD se portent naturellement sur Man-Bat, malgré la présence de particules métalliques sur les blessures des victimes.
Ecriture solide de Dixon, comme à son habitude (ou presque, voir plus bas) ; le graphisme de Flint Henry, grotesque et caricatural, pique les yeux lorsqu'il montre des personnages humains mais est adapté aux héros et méchant de la série ainsi qu'à la révélation finale.

Psyba-Rats (Michael Dutkiewicz et Andrew James Kent au dessin) : les personnages éponymes sont issus de l'infâme crossover Bloodlines, où des Aliens de Giger capables de se transformer en dominatrices transforment une victime sur 100 en métahumains. Bref, les Psyba-Rats sont des hackers/voleurs, qui dans cette série s'emparent de l'un des secrets les mieux gardés des Etats-Unis, et se retrouvent poursuivis par la CIA et l'armée de tout un pays du Moyen Orient. La série n'est globalement pas désagréable, mais la révélation dudit secret m'a laissé pantois sur l'idiotie rétrospective de l'aventure :

Ah oui, c'était hilarant ( et assez moyennement sexy ;))

Je continue mon Chuck Dixon-thon avec Team 7: Objective Hell, un mix entre les Douze Salopards et Scanners avec une pointe d'Apocalypse Now : Lynch recrute les anciens membres de Team 7, pour la plupart doués de pouvoirs paranormaux à l'exception de "Deathblow", pour aller récupérer des têtes nucléaires dans un coin perdu d'Asie avant que les Khmers Rouges et les Soviétiques ne mettent la main dessus. Graphisme assez bon pour les séries Image de l'époque, bon suspense sur 3 numéros. I :luv: Chuck

Partant pour de longues vacances, j'ai cherché quels comics emmener. Mon libraire m'a convaincu d'acheter les 2 premiers tomes de Locke and Key, mais bon, j'essaie de rationner les kilos, et donc le cartonné, on va oublier...
Le probleme c'est que le souple, maintenant, y en a plus...
Ne lisant plus de kiosque, j'ai decidé d'aller chercher des histoires completes kiosques que je voulais relire.
Donc:

Dc Heroes Flash : la nouvelle serie suite au retour de Barry par Johns et Manapul. Le premier arc est sur la mort des Lascars. Bonne idee, je m'e souviens plus, et avec le succes de Flash a la telé, j'en relirais bien. Dommage que j'ai pas pris Rebirh par contre...

Ultimate Captain America : là, par contre, un excellent souvenir, donc je vais m'en delecter! Par Aaron et Garney, du solide.

New Ultimates: Panini va le reediter, donc c'est l'occaz, d'autant que j'en ai aucun souvenir! Par Loeb et Cho

Et deux sagas kiosques que je n'ai jamais lu : Winter Soldier Bitter March par Remender et Boschi, qui m'a l'air sympa, et Rocket Raccon par Mantlo et Mignola, qui m'etait tombé des mains a l'epoque, on va retenter!!!

Allechant programme ma foi!

Oui j'ai pas compris à l'époque pourquoi ça avait fait un tel flop...
Un run bien plus compréhensible que celui post Flashpoint d'après moi.

Doctor Strange 58-62 : Roger Stern revient sur le Tomb of Dracula de Wolfman et le retour de Dracula dans un annual des X-Men par Claremont. Dracula est à la tête d'une secte dédiée à la recherche du Darkhold, un livre dont les sorts peuvent le rendre tout puissant. Strange va chercher de l'aide auprès d'Hannibal King, Frank Drake et Blade afin de protéger l'ouvrage et de retourner son pouvoir contre la horde des vampires.
Bon travail de Stern pour rassembler les histoires de Wolfman, Claremont, les Vengeurs de Gruenwald (possession de Wanda par Chton) et autres Howard the Duck pour un run historique qui voit la destruction (temporaire) des vampires à l'exception d'Hannibal King (et quelques autres) et annonce pour le meilleur et pour le pire les Midnight Sons

Shattered Image, un petit crossover bizarre aux allures d'event ou de parodie d'Event. Ecrit par Busiek et illustré entre autres par Tony Daniel, cette série en 4 numéro voit l'univers Image se séparer progressivement en des mondes séparés (les créations de Liefeld, celles de Jim Lee, les séries de Silvestri, celles de MacFarlane, etc.) Malgré l'indifférence général des héros, Savant rassemble une équipe pour maintenir l'unité de son univers.
Bref, c'est une sorte d'anti-Crisis on Infinite Earth. La morale de l'histoire est que les héros choisissent de rester dans un même monde, ce qui est rétrospectivement hilarant lorsque l'on voit l'explosion d'Image (Top Cow, Wildstorm, etc). Le passéisme des (anti-)héros d'image face à la fin du monde potentiel est également annonciateur de leur comportement lors de Captain Atom: Armageddon et World's End.
Sinon, Busiek rend hommage / tire à boulets rouges aux autres maisons d'éditions en faisant référence à différents crossovers qu'ont connu les séries Image : Spawn est tenté par une apparition de Batman, Savage Dragon par Spidey, les WildCats par les X-Men ou encore Cyblade par Shi ; cependant, ces apparitions sont finalement décrites comme des spectres parasites ne représentant plus rien, contrairement à la promesse d'avenir des séries Image :beu: (voir également le fameux Spawn #10). J'ai noté au passage que la série évite soigneusement de faire référence à DeathMate :D

Relecture de Captain America Annual 6, de DeMatteis, Ron Wilson et Vince Colletta : Mister Buda/Le Contemplateur exauce le souhait de Jeff Mace, ex-Patriot et ayant un temps endossé l'identité de Captain America, de sauver une dernière fois le monde. S'ensuit la réunion de plusieurs Captains : Rogers, Mace, l'Esprit de 76 (vu dans un what if ?) et le Cap des années 50 qui combattent un ennemi des Invaders ainsi que leurs anciens compagnons transformés en cyborgs.
Un DeMatteis mineur ; j'en avais un assez bon souvenir de lecture VF, mais cet annual est largement en dessous des récits de l'auteur. Côté graphique, il est assez difficile de distinguer un Cap de l'autre, et l'aspect cyborg ne ressort en tout et pour tout que sur une case. L'Esprit de 76 a un rôle pratiquement muet et le Cap version 50s se contente d'être raciste, l'histoire tourne donc principalement autour de Mace et Rogers pour une conclusion très convenue.

The Incredible Hulk #420
Peter David
Gary Franck
Cam Smith

http://vignette2.wikia.nocookie.net/...20080831232010

'Nuff Said

J'ai versé ma larme avant d'aller au lit. Surement un des plus beaux épisodes écrit par Peter DAVID. Fier de le posséder en VO celui là (j'espère qu'il aura bientôt une signature).

Vivement que je le récupère à Guéret... ;)

J'ai une petite préférence sur les derniers épisodes de son run, avec une citation malheureuse de Charlie et la chocolaterie : "Don't forget what happened to the man who suddenly got everything he always wanted. [...] He lived happily ever after"